Ze manoir

dimanche, février 27, 2005

Je suis enrhumée jusqu'aux os, pleine de morve, mouillée et gluante.
Horreur dégoûtante, tu ruines ma vie. (vie, je te revois dans une semaine.) je dors.

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En famille. c'est encore plus drôle.

Hier état moche et critique, la maladie fait campagne de prolifération dans mon corps, on s'attend à une semaine d'horreur à vivre. Hier état moche et critique, fatigue extrême d'une nuit trop courte de sommeil. Hier donc état moche et critique, assez de vin pour un party de famille, j'ai dû traumatiser jusqu'à trois générations..

Le salon entier en écoutant sous le couvert de la conversation mes histoires scabreuses. Mes jeunes cousines en lecture mes textes érotiques sanglants. Ma tante pour mes histoires de mini-jupe.. faut faire sortir le vote de grève! Mon désir de vin.

Mais je suis la jeune fille parfaite, timide et réservée. Une mignonne élève modèle, la jupe sous le genou, à peine une épaule découverte. La vie continue et j'ai surtout pas fini de ce double rôle. Je me placerai pas.


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jeudi, février 24, 2005

Demain, la poésia, encore. Au collège en plus. Serai une fidèle spectatrice, pour savoir ce qui se fait, toute près et attentive, parce que les lèvres en disent autant que les mots, bien souvent. Soyez exceptionnels, gentils poètes, j'y compte pour une formation improvisée, dans ma petite mignonne tête comprendre ce qu'il y a et ce qui se fait. Soyez merveilleux, poètes. J'y compte. Transportez-moi doucement et choquez-moi. Je fais pas des crises pour rien, bordel!

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Je lis Les particules élémentaires de Michel Houellebecq. Ça me remet en plein visage les mathématiques. Ça me donne des frissons. Les maths, c'était tellement merveilleux, c'était la meilleure forme de méditation que j'ai connue. Aucun besoin de penser. Pour arriver à réussir, fallait seulement faire le vide dans son esprit. On dit que les mathématiques sont rationnels. Mais pour dénouer un problème, je n'avais qu'à sentir, à laisser mes sens me guider, mon instinct, et tout était bon. J'étais paisible et bonne. Ce calme puis cette fièvre me manque. Assez souvent. Je crains faire fausse voie. C'est une des paniques qui m'habite. J'ai tellement peur de rater ma vie que j'oublie parfois de la vivre.

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  • "J'ai tellement peur de rater ma vie que j'oublie parfois de la vivre."

    C'est l'histoire de ma vie ! On ne devrait jamais oublier cette phrase-là...

    Par Blogger Patrick Dion, à  24/2/05 15:57  

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mardi, février 22, 2005

Vraisemblablement, ya la perturbation.

Ok. Ya vraiment quelque chose qui me perturbe total. Quand j'écris, mais surtout quand je lis, ya ce mot qui me dérange, me vole mes pensées et mon temps tant il me perturbe, et je m'absorbe toujours trop dans mes perturbations. Vraisemblable. Merde! Tout baigne, jusqu'à ce qu'on le prononce: vraissemblable. De comment ça s'écrit, ça devrait plutôt être vraizemblable. J'ai pris la peine de vérifier la phonétique dans le dictionnaire, c'est bien vraissemblable qu'on doit dire. Mais pourquoi alors? pourquoi? Pourquoi écrit comme ça? Pourquoi pas les autres mots? Ou lui comme les autres mots? Ya de quoi avoir peur, moi je trouve. Je comprends pas, on doit l'accepter ainsi on dirait, mais à chaque fois que je le vois, le lis, ça me hante des heures de temps. Ma lecture en est total affectée. Ya beaucoup d'autres mots comme ça? Du moins, je recommande de bannir vraisemblable du langage, surtout écrit. Ça cause trop de remous.

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  • Non vraisemblable n'est pas une sorte de barbarisme perturbant !
    Il s'agit tout simplement d'un phénomène d'agglutination : Il a été construit en accolant les termes vrai et semblable tout simplement. "Vrai" est devenu suffixe, au même titre que "Pré-" par exemple. On a bien présupposition avec un seul "s" !
    Cordialement
    Sopherreur (Linguiste)

    Par Anonymous Anonyme, à  25/2/05 03:26  

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Temps.

L'écriture me décourage depuis un temps, je n'y vois rien, l'envie de créer comme envolée. Face à l'écriture, la fatigue me tombe et me pèse, plutôt que la peur et la convulsion normale. À bien réfléchir, je me disais prendre une pause, cesser un temps les essais moches. Me concentrer à vivre et apprendre un peu. Me donner de la matière. Mais surtout, le problème dominant, c'est qu'il me manque un but. Je veux bien créer, mais sans raison, ça chie. La beauté est trop vaste, c'est seulement le lieu, l'habiter. Si j'ai rien à dire, c'est moche et vide de sens. Je peux pas aimer. Faut que je retrouve ce que j'ai à dire. Je comptais prendre cette pause et vivre. Mais ya Ben qui me dit qu'il adore, qu'il déclame avec sa mère de longs morceaux de moi, à tue-tête dans la maison. Ça me touche. Surtout de Ben. Même s'il est pas objectif. Emportement contagieux. Je comptais prendre cette pause et vivre. Je pends cette pause pour réfléchir. Merci Ben.

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dimanche, février 20, 2005

Ronger toujours.

L'anxiété me prends, m'habite. J'ai peur. Je crise de panique. Tout autour de moi mon regard s'envole comme une poule sans tête, se dirige en saccades comme les aiguilles d'horloge grand-père. J'anxiète, ma poitrine se serre. Et surtout, je sais pas pourquoi. J'aime pas ça, j'aurais envie de bouder, mais je suis même pas capable. Chigner ne me libérrait de rien, c'est tout dire. Je terrorise, je risque de me tapir sous mon lit, me trouver une présence confortante près des monstres. Ma tête se limite à rien, elle explose en vacarme. La nuit débute, la seule énergie revient en tranquillité. J'irais marcher me geler les jambes en mini jupe sur le trotoir glacé. J'anxiète total. Ya pas de raison connue, ça me perturbe encore plus. Je voudrais seulement me rouler par terre en dansant, la musique et moi seule, mais même ça je peux pas. Me reste à converser en foetus. Ya ma peur et moi, on attend que le sommeil nous tranche la gorge.

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  • Je te connais depuis longtemps, mais bon je te connaissais pas vraiment faut croire. Lau j'en reviend pas. J'ai lu tes textes du mois de février (excuse-moi j'ai pas eu le temps de lire les autres mois) et je trouve ca fantastique et comique parce que c'est tout ce qui se passe dans ta vie et dont tu me parle, mais on dirait que c'est même pas les mêmes événements! Bon faudrait vraiment que je lise ca plus souvent, sinon je pourrai plus te parler...faut bien que je sache ce qui t'intéresse,si je veux rester ton amie. C'est certain, je dois avoir mes torts... tu sais quand on a opté pour un copain stable (pas comme toi :) )il faut trouver une façon de partager son temps avec tout.
    Bon ok, on se voit demain avec la gang de ventre tout plat et fesses forgées!

    kimi

    Par Anonymous Anonyme, à  21/2/05 15:17  

  • Hé kimi!
    Contente de te voir par ici. Je me souvenais même pas de t'avoir donné l'adresse (je l'ai fais, dis?). Surtout dis-toi pas que tu me connais pas, t'en sais beaucoup plus que d'autres, seulement ya des niveaux et l'écriture en plus ça diffère. T'inquiète, je t'adore et ton copain je l'aime bien. Vivement qu'il nous donne ses cours de tonus..

    Par Blogger reine laurence, à  21/2/05 15:36  

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vendredi, février 18, 2005

J'ADORE LES HOMMES!
Je suis fan. Je les adore, tous. Chaque homme est merveilleux, j'adore les hommes. J'aime tellement les hommes que je ne pourrais jamais poser mon choix quelconqu'il soit. Je les adorent tous en général. Ô mes beaux hommes. Wow. Ce que votre présence me réjouit.

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  • "je ne pourrais jamais poser mon choix quelconqu'il soit"

    Merde, moi qui croyais pouvoir te draguer. Va falloir que je change de dame, ou de reine. Si tu vois une paysanne qui cherche paysan, fait lui signe. J’ai un grand royaume, avec dôme, prêt à recevoir l’immaculée.

    Par Anonymous Anonyme, à  19/2/05 00:31  

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jeudi, février 17, 2005

Hier soirée salvatrice. Des jolis mots bordant une solitude amicale, bienfaitrice. J'ai retrouvé ce qui m'avait depuis un temps manqué. Une belle et bonne amie, une conversation un peu hors des communs moches, le retour du sick. Le Boucher m'a donné mon projet. Je m'étais perdue dans le vert. C'est beau le vert, c'est suprême, mais c'est total mon contraire. Je pouvais arriver à rien de bon. Et la poésie de janvier, très joli aussi, mais ça me touche pas moi. Ça ne vaille pas. Retour ou début, mais violence, rouge et chair. Sang et métal. Sexe et violence. Ya une suite qui brûle de pondre. J'aurais aimé lire, j'ai pas pu. Je voulais lire ce que je n'ai pas encore écrit, ce que je pourrai un jour trouver bon. Bah. Retour à dormir dans l'hébergement de Montréal, et ya monsieur le frérot de miss la belle qui saute au plafond, décide de me mépriser à large sens, mais rien qui y fait, moi j'ai mon tête, j'y erre dans la tardive nuit. J'écris, il veut rhétoriquer. Mes monosyllabes insatisfaisantes, il me carcane dans une supposée volonté mienne de cliché-poète. Ce matin pire. Sur sa lettre d'insulte, je ne mérite même pas sa signature. Il y a longtemps que j'en ai fait mon deuil. Mais étonnement majeur de voir le ridicule de gens pour futilité et surtout désir de gâcher. Mais gâcher quoi? J'en ai rien à foutre. Merde, si tu veux faire chier, fais-le bien, réussis au moins. J'ai pas envie d'avoir pitié du pathétisme des gens qui sont encore plus nul à faire le mal que tout ce qu'ils échouent. Règle numéro un: Pour ruiner la vie d'une personne, faut que ton opinion compte pour elle. J'ai trop de graine de mort en moi pour être tuée par quiconque.

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  • Quel bel ode avons-nous créé! À plus tard, bella. Peut-être dans mes rêves...

    Par Blogger Annabelle, à  17/2/05 12:58  

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mercredi, février 16, 2005

Comme j'ai dit, c'est pas des montagnes russes, c'est des coups de pistolets. Allons, on me laisse tomber. Comment pourais-je tenir rencune. Alors je saute d'un ennui vide à une joie grande et totale motivation, même un sourire m'abordait. Finalement, je me retrouve seule encore, je dois prendre plein de courage dans mes mains, le soulever à mon coeur, me prouver que je suis totalement autonome. Pas besoin de personne pour m'accomplir. Je voulais me rincer les idées à Montréal, me chanter la beauté de poésie à la Casa, je ferai, malgré mes laissé-tomber. Vaincre ma peur. Royale mais modeste sans ma suite.


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Rien. Trou. noir.

Je suis pas allée à la manif, finalement. Je suis pas du genre gueularde. Ni du genre défoncer des portes et entrer partout jusqu'à ce qu'on me foutte dehors à coup de lacrimo..(c'est ce qui s'est passé à la manif, selon ce que j'ai entendu à la radio..) Je me suis dit que les manifs c'est pas pour moi, je militerai d'une autre façon. Reste à trouver comment.. Et puis, de toute façon, on le sait, je suis agoraphobe, alors.. Trop de monde et je vire folle, mépris, horreur et panique. Aïe aïe. J'ai de la grande confusion tout le temps. Je sais pu trop ce que je veux. Je fais n'importe quoi. Je me laisse guider par rien, j'ai même pu de coup de tête intéressant. La manif et j'y vais pas, faire des gauffres et j'en fais pas, écrire mais j'ai la tête vide. Reste à pratiquer le tai-chi. Tai-chi chuan. Comment venir à bout du rien? Rhalala, c'est vraiment pire que tout. Tout ce que je voudrais, c'est de partir six mois étudier l'art inuit à Iqaluit, parler l'inuktitut, étudier les grosses déesses anciennes et maintenant leur art moderne. Manger de la graisse de phoque. Et j'avoue que l'ennui par le vide est encore pire que l'ennui aristocratique. C'est tout dire.

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  • Si tu quittes six mois pour étudier l'art inuit, j'espère que ton ennui va te suivre jusque là bas. Pour être certain que tu reviennes en chair et en noce. Non mais.

    Par Anonymous Anonyme, à  16/2/05 15:42  

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mardi, février 15, 2005

Morale de rappeur.

Hier, je relis de vieilles notes. J'avais écrit une idée de Kim Doré qui me semblait bien. Elle disait qu'en écrivant, il faut tenir compte, avoir conscience du lecteur. Sinon, un dialogue avec soi-même, c'est narcissique. Si on veut que les autres le lise, il faut prendre conscience de l'autre. Je comprends, je vois la nécessité, si on veut faire quelque chose d'intéressant. J'ai besoin d'évoluer dans mon écriture, je sens que je stagne, je sais pas encore comment m'en sortir. Je fais face, j'ai peur de tout le travail que ça peut impliquer. Je fuis. Je me plonge dans autre chose. Je veux écrire ma pièce, avec les émotions de Tchaikovsky, son Casse-noisette. Peut-être pas trop original, mais tellement amusant à faire.. Donc je m'enfonce au théâtre pour un temps, mais la piste se trace un peu, me faut juste réfléchir, toujours encore. Faut cesser de me prendre au sérieux. J'y roule.

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lundi, février 14, 2005

Théâtre.

Je replonge tête première dans les études, plutôt je coule, je m'absorbe. Je m'en rends compte. Je me laisse faire. J'ai décidé de publier dans le journal du collège. C'est bien la seule chose positive que récit m'apportera. Avoir rencontré un membre du journal qui m'encourage et surtout qui ne me déteste pas. J'ai confirmé ma présence à la manif de mercredi, j'augmenterai le nombre de minis roses présentes, mais bon, allions nous à l'expression pute pour la cause. J'ai envie de me remettre au théâtre. Il y a trop longtemps que j'y ai pas touché. Surtout, rien écrit depuis des mois. La poésie m'a trop occupée. Je voudrais m'en remettre, une petite pause, mais elle m'habite encore. Plus. Je ferai les deux. Toujours occupée. Comme un tourbillon, comme cet été. Mais je continue de penser. Je pense par mes activités. Je suis présente tout le temps, dans ce que j'aime. Oui. Me remettre au théâtre soufflera un peu cette tête cafouilleuse qui m'emporte trop, si souvent.

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dimanche, février 13, 2005

Changement de couleur.

Mésadaptée sociale, ça sonne trop péjoratif, ça sonne trop «je-veux-avoir-l'air-bad», être «cool», être un cas pathologique. Je voudrais être une souris parfois. Du moins j'ai la certitude que la littérature n'est pas pour le groupe, la «gang». De loin je préfère errer seule. Sans attache. Tantôt c'était Saint-Denys Garneau avec sont C'est eux qui m'ont tué, mais on serait maintenant plus juste avec Ducharme, «Tout m'avale.» Je m'amuse à sauter de désespoir à crise, montagne russe fait trop cliché, plutôt des coups de fusil. Allons, Queneau m'attend.

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  • qui parle de littérature ici?

    il serait plutôt question de fraternité humaine, de chaleur, d'amitiés, de rires et de toutes ces choses plus importantes que la littérature et qui l'alimente néanmoins...

    tout est plus impostant que la littérature, malgré son essentialité parfois contraignante.

    bon lendemain, reine.

    tony t.

    Par Anonymous Anonyme, à  13/2/05 17:39  

  • désolé pour les fautes de frappes...

    tony

    Par Anonymous Anonyme, à  13/2/05 17:40  

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J'aime toujours pas les gens.

Deux soirées. Merveilleuses et terribles à la fois. Deux soirées mais exactement la même chose, les mêmes événements, la routine s'installe même dans la fête. De retour chez moi. Finalement. Pour un temps. Nouvelle rage de popsicles. Les crises se rapprochent de plus en plus. Les états critiques défilent et avancent. Faut créer soi-même les événements pour qu'il en arrive. À ce rythme, je serais bien capable de remplir huit livres de huit cent pages. Je voulais être pirate. J'étais pirate. Je voulais des amarettos sour. J'ai eu et très bu. Je voulais un mec. J'ai eu une totale facile. Je voulais dormir. Du léopard très doux pour m'accueillir. Je voulais la poésie. J'ai eu les beaux mots aux oreilles. Je voulais ne plus me souvenir, encore. J'ai bu jusqu'à la paume, les limbes recouvrent assez tôt. J'avais chapeau j'avais mini bleue j'avais amis j'avais siège. Deux soirées à tout craquer. Chamboulée, boulversée, je ronge encore, je tremble, tétanisée, ce que j'ai peur. Encore peur. Je sais pas quand me remettre sera possible. Comme un asticot sur le bout d'un doigt. J'agite dans la vide on pourrait me couper en deux en quatre je vivrais toujours sans quatres coeurs plutôt aucun. Mon ego trip, comme disent amis, me poursuit m'assaille avec plaisir. J'avais mon tête juste à moi, mes propres fantaisies et vlan tout le reste, toujours que moi, je prends mon pied comme je peux. Sous le couvert de petite miss mon tête fantasque à réaliser tous les fantasmes. Tous m'ont subit à ma manière. J'ai tout dirigé, encore. Mais un écard, un pas de côté. Je voulais être reine ignorée, voir et apprendre pour mieux mener les sujets. Mais pas. Alors j'étais toute calme toute seule toute petite dans mon coin. Tremblante. J'ai tremblé toute la nuit. Je tremble encore. De toute façon, j'aurais dû m'y attendre. La poésie, c'est physique. J'essaie de remettre, j'écris tout et rien, du moche à temps plein, parce quand j'écris je pense moins vite, mes pensées sont presques cohérentes. Les popsicles gèlent. Tchaikovsky tente de m'assainir. C'est tout ce que je peux entendre. J'ai toujours peur. J'ai seulement envie de crier, de descendre les escaliers tête en bas quatre pattes, de danser en me brisant les os sur les murs, de m'étendre dans une vraie crise, du jamais vu, de courir dans le noir, de menacer les hommes avec des patins à glace, de reproduir des clés en série, de manger des artichauts, de régner seule et fière dans mon empire, me convoquer seule dans mon manoir, tout balancer. Cet état critique, il est pour de bon, il dure, dure, c'est ma balance, en retour de ces mois de rien, en retour des mes amis stables, de mes cours stables, de mes amants stables, des mes saouleries stables. Je chaos volontairement en dedans, roulant et ruinant. Moi Moi Moi Moi Moi. Je suinte moi. Ego trip zont dit. Aller, pour mieux paraître, j'irai péter les plombs mercredi à la manif. Je ne dors plus.

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vendredi, février 11, 2005

La forêt.

Je sais pourquoi je n'ai pas l'appel à la nature. Pourquoi la ville et son bithume me donne jouissance tellement plus grande qu'un lac et ses roseaux. Pourquoi le smog est tellement plus doux à mes poumons que l'air pur et frais des montagnes. La nature m'endort, m'ennuie. Je n'ai pas besoin du contact extérieur, je l'ai en moi. Ce sont mes yeux qui compensent. J'ai une forêt dans mes yeux.

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Les gens sont ignares; il faut les éduquer.

Peut-être que c'est ce qu'il me fallait. Peut-être, si on croyait au destin ou ce genre de choses. J'ai toujours ma rancoeur, mal au coeur et à l'orgueil. Ça me passera, ce coup d'humeur. Voilà maintenant que la deuxième partie de cette citation prend sens. Cette phrase qui m'avait marqué, mais surtout qui me revenait toujours, en toute situation. «Les gens sont ignares; il faut les éduquer.» - Jacques Lalaloux. Je me fouts des autres, mais ce besoin d'éducation, c'est d'enseigner qu'ils sont débiles. C'est de montrer ce qui est, ce qui doit être. Leur faire preuve de qualité. Qu'ils prennent conscience qu'ils ont tort. Les masses sont débiles, la plèbe est dégoûtante. Reste juste à espérer une grandeur qui les ferait sortir de leur torpeur. Voilà, je comprends presque des désirs de publication, je risque d'y arriver un jour. D'un orgueil trop immense arrivera l'accent à toutes ces vies.


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jeudi, février 10, 2005

On reviens à la Une.

Sur cinq, j'ai été la plus mauvaise. Sur cinq, j'ai été la seule rejetée. Sur cinq, la seule exclue. Ok. C'est bon. Ça va. Je sais que je suis pas la meilleure. En ça. Je sais que l'écriture m'a pas trop touchée, j'ai pas les grands talents, je suis toute modeste, pleine d'humilité face à mon tombeau de brouillons égarés. Mais j'embête personne, du moins. Je sais que j'ai pas les grands talents du monde. En ça. Vraiment toute modeste j'ai dit. C'est bien pour ça, aussi, que j'écris. Parce que c'est la seule chose que je sais pas bien faire. Que je suis incapable. Que je déteste. La douleur est physique. Jusqu'au bout des doigts. Comme la poésie, elle est physique, c'est certain. La poésie, c'est un sport. Mais comment mes poèmes sont plus moches que d'autres. Ils sont pas excellent, mais j'ai une totale rancune d'horreur. On ne peut pas dire que mes poèmes sont plus moches que certains. Ya une totale visée ici. Mon écriture est certainement pas à point, bonne même, mais elle en démembre bien d'autres. Me rabaisser à plus mauvaise qu'une autre. Je connais son écriture. Faut pas venir me dire que faire rimer amour avec douleur passion rose chocolat est ce qu'il y a d'original, surtout de qualité. Ma rancune est grande, je me roule une petite rougeur de colère. Simplement par comparaison. Mauvais jugement, c'est certain. Je m'en fouts, mais je sais que je valais mieux que l'autre, et on m'a mis au placard. La totale. Rancune. Je m'en souviendrai. Ouep, l'artiste imcomprise, je vais me la jouer, en grand. Alcool, sexe et poésie. Que personne m'embête. Je redeviens de plus invivable. Plus monstre. Plus belle. Cette attaque restera pas sans claques, je ronge avant de retrousser, ils détroussent, je gagne, on humilie pas deux fois une reine. Et pour s'en sortir ici, ralions-nous à Poupart, quand il dit qu'ya rien de bon qui sort des ateliers de création littéraire. Ça aidera. Finalement, pour toi salope de mon coeur qui vengeur te crachera à la figure, temps venu, moment opportun, tu claqueras accroupie, sache toujours de ces dires de mister Poupart, en poésie, chère, faut pas de fuite dans le dictionnaire. Sinon c'est MOCHE.

6 Révérence(s):

  • Peux-tu le mettre ce texte. Le tien. Curieux de voir.

    Par Anonymous Anonyme, à  11/2/05 00:33  

  • Trois textes. Le poème, semblable, piqué d'un peu tous. Dialogue, parcelles d'un peu tout de ce blog. Agancé. Le récit, c'est tout ce que tu sais pas, j'avoue la peur. Si la critique est mauvaise, je suis peut-être trop inconsciente de ma mocheté littéraire. J'ai trop d'orgueil pour les mauvaises critiques. Je serai de ceux qui brûlent tout. Mais par orgueil. Je crains maintenant de me réexposer.
    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  11/2/05 14:14  

  • A ta guise reine.

    Par Anonymous Anonyme, à  11/2/05 14:39  

  • merci cher.
    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  11/2/05 14:45  

  • merci cher.
    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  11/2/05 14:46  

  • Cher est mieux que chou.

    Par Anonymous Anonyme, à  11/2/05 14:48  

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mercredi, février 09, 2005

C'EST PARCE QUE JE COMPRENDS PAS.

4 Révérence(s):

  • Content que tu n’as pas fermé les guillemets.

    Par Anonymous Anonyme, à  10/2/05 00:31  

  • Patience, amie, patience, les reponses viennent souvent quand on ne les attend plus. Et quelqu'un comme toi n'a point besoin de comprendre plus que ce qu'elle saisi deja. La beaute laisse passer bien des ignorances, teste, amie, teste, cache et voit l'ampleur de tes atouts. Je site cette belle beaute, il n'y a plus grand luxe que celui de passer pour plus bete qu'on ne l'est vraiment.

    Par Anonymous Anonyme, à  10/2/05 12:15  

  • Je m'en permets, Bella. Je site sur ton site. A present, je ne ferai que citer. Observe ma beaute, deguste mes levres entrouvertes et pardonne mon ignorance...

    Nab

    Par Anonymous Anonyme, à  10/2/05 14:12  

  • Toujours humide(s).
    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  10/2/05 14:19  

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mardi, février 08, 2005

Retour.

«- Hi miss!
- Hi!
- Happy to see you again. I missed you.
- Oh yeah!? How come?
- Well.. you're really pretty.
..Bla bla..
- J'ai pas besoin d'un gars qui me vient sur le cul sans me le demander. J'ai pas besoin de quelqu'un qui me baise et qui se fout de moi, de mon plaisir. Je baise pas pour te faire plaisir. Je baise pour prendre mon pied, et si t'as du plaisir, alors bravo. Mas je m'en fouts de toi. Et j'ai surtout pas besoin de quelqu'un qui me respecte pas., qui ne respecte pas mon corps.
- Sale pute. (crachat)
- Sale connard.»

5 Révérence(s):

  • Merde. Ménopause précaire. Mec sédentaire. Du cul et encore du cul. Va falloir abattre une certaine nelly. Son carcan chamboule le sang. Bref, sans quoi il n’y aura pas de consentants. Mais content de voir que le chevalier est anglais. Ce n’est pas avec Shakespeare que miss Laurence va tomber sur terre. Avec du Molière peut-être?

    Par Anonymous Anonyme, à  8/2/05 15:17  

  • C'est quoi? Le sexe, et le cul, un par-dessus, ça te déplaît. Moi si.

    Mais, t'aurais pas pu mieux tomber mon chou.

    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  9/2/05 00:04  

  • Le problème est que ma chute persiste encore. Pas normal. Mais chou, pas certain.

    Par Anonymous Anonyme, à  9/2/05 00:44  

  • Quoi d'autre alors?

    Par Blogger reine laurence, à  9/2/05 00:54  

  • Tu gagnes un autre point.

    Par Anonymous Anonyme, à  9/2/05 01:43  

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lundi, février 07, 2005

Récit; au féminin svp.

J'ai réussi à écrire mon texte pour mon cours de récit. C'est horrible. Déjà, l'effort demandé de pasticher quelqu'un. C'est vraiment trop moche. Bien que Poupart croyait que c'était une merveilleuse façon d'apprendre le style. Mais surtout, me demander d'écrire pour un cours. Je veux dire, c'est vraiment trop moche ce que j'écris. C'est aucunement beau, ça n'a aucun style, c'est juste horrible. Un élément autobiographique. J'en ai pas. J'en veux pas. J'ai écris mon texte au masculin. Mais fallait que je le fasse au féminin, parce qu'il paraît que je suis une fille. Merde. C'est pas inspirant le féminin. Et surtout pas intéressant pour moi, et c'est moi qui écrit. J'ai écrit tout mon texte au masculin, j'avais même réussi à développer une jolie psychologie, en 300 mots. J'aimais presque ça. Je l'ai traduit au féminin, ce qui donnait le cachet ne tient plus, ce qui était n'est plus, c'est plus moche que moche. Horrible, cher cours. J'y cours.
***
C'est décidé, je tenterai un texte suivant le rythme de Goldberg variations par Glenn Gould. Wow. Parce que c'est trop beau. Et trop fort.

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dimanche, février 06, 2005

Penser.

J'ai toujours cette même question qui me reviens, qui m'affecte, dans plusieurs tant de cas. Comment savoir, à quel point le fait de prendre conscience de quelque chose modifie l'avenir? Si je sais, si je me rends compte qu'un gentil mister désespère de s'abandonner à moi, je fais quoi? S'il est charmant comme tout, s'il décide de me faire tomber dans son panneau..? S'il veut vraiment me séduire? Je sais qu'une séduction sans talent me répugne, me terrorise aussi. Je repousse avec conviction ou si j'ai l'humeur cruelle, je m'en amuse un peu. Pauvre petit. Mais si la séduction est bien faite? Faite d'un manière nouvelle, subtile et charmante. D'une volonté d'apprivoisage. Quand la séduction veut se camoufler jusqu'à ne plus paraître, quand la séduction comprends la volonté de non-amour, mais qu'elle désire tout de même ardemment prendre les recoins sombres et clos pour atteindre dans cette pointe d'éclat d'une lame terrible le coeur. Cette séduction pourrait presque arriver à terme, mais j'en ai pris conscience. Malgré son beau jeu, merveilleusement caché et subtil, je sais qu'il y est.. Alors ça change totalement tout. Ça change ma façon d'être. Quand c'est bien joué, je me donnerais presqu'en récompense pour la belle performance. Mais pas. Le savoir permet de ne pas se laisser berner. Mais à quel point. Parce que refuser des choses ne change pas le plaisir qu'on peut en retirer. La flatterie. Il y a multiples niveaux. Je peux voir mais apprécier. Je suis toujours dans l'impasse. Je sais vraiment pas. À quel point il y a des influences des consciences que j'ai ou que je déniche. Et puis si je me mets à entrer la volonté là-dedans, je me perds dans le vague des pensées. Je sais ce que je veux. Mais mon plaisir emporte beaucoup aussi. Et mon oeil qui voit beaucoup, mais pas trop.
La plénitude du devin lançant un regard circulaire au monde qui l’entoure.

5 Révérence(s):

  • J’espère que le navigateur qui se dirigeait vers ton coeur ne lit pas ce que tu fais de son épave. Pourrais causer la perte du Nord, sombrer dans le fin fond des soirs. Ton Colomb admirateur, tu l’as fait colon arnaqueur. Belle pensée sa majesté. Faut juste espérer que ton attaque était précise, sinon ton karma vient de chuter bas. Si les reines ont le pouvoir, elles doivent également posséder le savoir. Sans quoi, c’est la lapidation psychologique.

    Par Anonymous Anonyme, à  7/2/05 01:26  

  • Mister..

    Le savoir, c'est justement ce qui cause problème. Présence émouvante. Ça chamboule.

    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  8/2/05 00:25  

  • Tu gagnes un point.

    Par Anonymous Anonyme, à  8/2/05 00:32  

  • J'ai toujours raison.

    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  8/2/05 00:39  

  • Sauf quand tu perds la raison.

    Par Anonymous Anonyme, à  8/2/05 02:03  

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samedi, février 05, 2005

Mal aristocratique.

L'horreur la maladie se rapproche. Me rattrape. Phase dépressive. Au moins j'épargne les copains en foutant tout ici, en mettant les pires mochetés de ma pensée. Je divague ici, je chiale comme pas possible, je m'appitoie, j'erre dans le sentiment qui m'habite. Là ya que le vide. La musique l'écriture le roman, rien. Rien qui vaille. Tout m'horripile. Me resterais que le work out, mais là aussi on plafonne. Je retournerais me coucher tant la mocheté. Quand on dort on ne s'ennuie pas, du moins. Et je réussi même à faire des rêves passionnants. Wow. C'est ce qui a de plus passionnant dans ma vie. Ouh! Ouep, me faudrait vraiment un divertissement majeur, parce que là, c'est vraiment le pur et simple ennui qui attaque. Pathétique. Vraiment, je répète, les aristocrates avaient le pire mal du monde. L'ennui, ça tue tellement plus que tout le reste. J'essaie de me remonter le moral en me disant que frérot est tombé en admiration devant mon écriture. Tu devrais lire plus souvent, frérot. Ya rien d'exceptionnel. Surtout pas cette merde. Rhalala. Ce soir est mieux d'être total passionnant, parce que moi j'ai des tas d'attentes. Les soirées à la SAT, en général, ça clanche des culs. Surtout un thème amazone, quoi de mieux, de plus inspirant.. Bestial et chaleur. Si ça me ranime pas, même pas un peu, alors mon j'abandonne. Je me laisse tomber dans le premier divan venu et j'attends de prendre 300 livres. Voilà.


1 Révérence(s):

  • Tu veux un café? Pas de lait, pas de crème. Noir.

    Par Anonymous Anonyme, à  6/2/05 02:31  

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vendredi, février 04, 2005

Toujours cette faune marine.

Mes samedis soirs non pas morts. Presque. Toujours mourir. Ça devient englobant, bafouant le rayonnement, l’effort qu’il fait pour nous. Sachez, l’huître semble évoluer. L’huître est une espèce sage. Disparition par elle-même, colliers après colliers. Même les perles deviennent lassantes. Se lasser de tout, sa volonté. Recherche d’hédonisterie. Règne maintenant, petite anémone ma mignonne délicate et fragile. Vogue dans les courants habite et ouvre. Referme quand trop de gens s’approchent, te veulent. D’une volonté-solitude peut qu’en résulter la compagnie. J’ai déjà mes dames. Me reste à mieux fournir ma cour de galants et de vicieux. Amours (mes hommes) approchez. Je vous croquerai juste après le plaisir.

Baisse le ton murmure chuchote cachotte. À quand la sortie du littérateur ? Faible terrible, je repose sur un sol instable. J’attends penchée comme Pise la venue du redresseur de torts. Dresse-toi, ô ! littérateur..

9 Révérence(s):

  • Je me redresserais bien, mais je crains d'être déjà debout. En plus jouer au galant et au vicieux j'aime mieux jouer le torrent et le minutieux. Mais bon, à bien chercher tu vas probablement en trouver des tonnes. Facile à trouver, ils coltinent les connes. Ha, cette faune marine, elle ne changera jamais de routine.

    Par Anonymous Anonyme, à  4/2/05 01:40  

  • Mister..

    J'ai pour dire qu'à chercher on ne trouve rien qui vaille. Des tonnes peuvent être tout comme rien. Et qu'à se faire trouver, c'est pas mieux. Humez. Anémone-mord-dents-pointues.

    Le cher littérateur, il est toujours encore loin et parfois paraît si près. Une certitude: ça sera pas une facilité.

    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  4/2/05 15:16  

  • Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blogue.

    Par Anonymous Anonyme, à  4/2/05 15:40  

  • Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blogue.

    Par Anonymous Anonyme, à  4/2/05 16:03  

  • Je suis désolé de devoir souligner belle reine, mais littérateur est péjoratif selon les hommes littéraires. Allez voir dans leurs mille dictionnaires. Mais vous savez, ces sommes sanguinaires ont l’engin collé sur terre. Vieux garçon on dit.

    Par Anonymous Anonyme, à  4/2/05 16:09  

  • Mon petit..

    J'accorde le littérateur des hommes littéraires. Mais chez la femme-en-nuage, chez une reine surtout, les sens sont chambardés par une volonté autre. Les mots se plient à ma volonté. Le port de reine comprend beaucoup plus qu'il ne semble.
    Abuser du plus grand luxe, passer pour plus idiot que soi.

    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  4/2/05 17:07  

  • Vous avez le verbe royal et la plume loyale mademoiselle. Mais sans le prince, le titre est en perte de points d’émérites. Mais sachez bien que sous chaque Jasmine gît un Jafar. Ne suffit que de trouver Aladdin.

    Si, certainement, vous prenez la chance de vous enfuir du palais. Et ça, avant même le début de l’histoire.

    Par Anonymous Anonyme, à  4/2/05 18:08  

  • Je ne mentionne que la plus grande: Elizabeth 1, Reine d'Angleterre et d'Irlande. The Virgin Queen.

    Par Blogger reine laurence, à  4/2/05 18:56  

  • Mentionner la première c’est une chose, mais incarner la dernière c’est deux choses. Si la chasteté n’eue été prohibé, cette dernière aurait été martelé par cent armées. Soumission les régimes divins le sont. Question de parler comme Yoda.

    Moi, je préfère les reines sans royaume. De loin.

    Par Anonymous Anonyme, à  4/2/05 19:14  

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jeudi, février 03, 2005

Vaurien.

Les hommes me sautent au cou. Les femmes à la gorge. Tout ça pour une histoire de jambes.

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Trop bien, bon, oui, hanhan..

Ma peau chie. Ma paupière est gonflée, rouge et enflée, en plus elle fait fait mal quand je la bouge. Sale petite salope. Je t'ai rien demandé. Mes lèvres. Toujours pas remises. Remises de quoi? De rien ou presque. La gerçation de l'hiver, horreur sanguinaire de séchèresse.. Pourtant, pas si sèche.. Puis, j'ai peut-être un job. Mon amour-ancien-gérant-trop-chou-je-l'adorait-wow m'a rappellé. Intéressant, mais je suis si en amour. Non, pas. Mais il est quand même d'une des 5 personnes.. ok, 8 personnes que je respecte, dans toute mon vie.. Quel chou profond. Mes journées sont merveilleuses et totalement saines.. Ça me fait totalement peur. Za aussi, c'est la même chose. C'est peut-être le destin du Sagittaire ces temps-ci. Du moins, je suis pas habituée et je sais pas si j'aime ça. Tout va bien, mais justement trop bien. Je plonge dans la normalité horrible. Si j'écoute la télévision, Virginie ou autre, alors la mort. Vraiment du moins se cultiver et s'instruire. Si je penche vers le bon, c'est peut-être plus facile, mais tellement erroné. Je veux pas d'une vie télé-soap-roman. Ou est partie cette vie commune du vieux temps bon? Si a le vivre tout seul à la bouteille.. sera.

1 Révérence(s):

  • Huit personnes. Merde, pas plus. Et si une neuvième venait déposer ses phalanges sur ta falaise et ne demande que de boire à la même bouteille que tu tiens si seule?

    Par Anonymous Anonyme, à  3/2/05 02:22  

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mercredi, février 02, 2005

un quotidien.

J'ai lu, il y a longtemps, un article de journal. Il nommait des recherches scientitfiques débiles. Il y en avait une qui portait sur l'effet qu'a surlignage commis par un lecteur sur un lecteur suivant. Je n'ai jamais connu les fruits de cette étude. Ça m'a toujours intrigué. Je lis un très vieux livre, très usé, de Kerouac. Il y a des extraits surlignés en jaune. Mais les pages sont tellement jaunies, que ça ne paraît presque pas. C'est même peut-être seulement un effet d'ombre et de lumière. Et je me demande, en lisant, à quel point cette marque d'un ancien lecteur modifie ma propre lecture. Et maintenant que je sais que ça a des chances de la modifier, à quel point cela aussi change. Et combien, et à quel point, et comment.. Je me perds dans ce tourbillon infini de considérations, de niveaux de conscience, sans jamais pouvoir arriver à une réponse pertinente. Je poursuis ma lecture. Et pourquoi cet article?


1 Révérence(s):

  • Ton cerveau me semble entremêlé. Lire du Kerouac, par contre, n’aide en rien à la situation. Toujours question de quitter, de s’évader, avec ce type-là. Mais le mec est un phare de la littérature alors laissons-le éclairer. Tout bêtement. Comme une lampe de poche qui retrouve les objets perdus, Kerouac retrouve les perdus. Faut le croire pour le voir.

    Par Anonymous Anonyme, à  2/2/05 11:39  

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mardi, février 01, 2005

Breton fâché.

J'ai fini Manifestes du surréalisme. Le premier, ça va, comme j'ai dit, je comprends maintenant mieux, j'ai fait plus de liens, c'était assez bien, du moins utile. Mais le second. Au début, ça semble être simplement un règlement de compte. Se justifier face aux multiples accusations. Répondre aux critiques qui fusent. Dénoncer les dissidents. C'est certain, en avançant dans la lecture, on voit une clarification du surréalisme, de l'idée. On se rend compte que l'idée a évolué. Mais c'est dans une forme si guerrière, si attaquante. On n'explique plus les idées, on les fait découvrir à travers les oppositions entre artistes. D'un manifeste à l'autre, le surréalisme est passé d'une façon de concevoir l'art et la vie à une façon de vivre l'art de la vie. Maintenant, l'homme doit atteindre l'intention surréaliste. Elle est devenue une sorte d'entité en soi, plutôt que de construire par soi-même le surréalisme. Il faudrait s'y conformer? Ne vaudrait-il pas mieux se l'approprier pour en tirer ce qu'il y a de mieux pour soi? par soi? Ça revient encore à songer au problème éthique; l'art est-il politique? L'art devrait-il être engagé? (consciemment, car l'art est toujours tant soit peu politique.)
***
J'ai écouté le film Les liaisons dangereuses, comparer l'adaptation cinématographique après le livre. C'était un vieux français des années 60. Bien adapté au niveau de l'histoire, assez les mêmes enjeux. Mais on perd quand même le cachet des personnages, ce qui donne le charme majeur du roman. Tout ce qu'il y avait de bon, c'était la musique de Monk et l'imprimé léopard omniprésent.

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autodidacte