J'ai pas envie de fouetter.

On me demande comment se porte mon couple et je réponds toujours sans hésitation: bien, très bien. Le mec est vraiment chouette, et puis je ne pense pas vraiment. Tout ça me plaît, mais aujourd'hui, je me suis prise à imaginer que tout aille mal, moi qui fugue à travers la neige, qui me perds et je gèle et je pleure et suis toute en fluides qui coulent qui coulent. J'imaginais filer ma rage dans la relation, tout crisser là pour me trouver des raisons de crier. C'est pathétique certainement, encore mon obsession pour les scènes de films, ça n'aide en rien. Je sais pas si saurai rester gentille, c'est que j'ai trop l'habitude de tuer les mecs qui me plaisent bien. J'aime pas être vulnérable. Me suis lancée en tête contre le mur, ya beaucoup de choses à réprimer. Encore, je grimace quand je dis que suis en couple. Pourtant. C'est mon désir terriblement. Ce qui me fascine, c'est observer à quel point les relations sociales guident les gens. Les relations amoureuses encore plus. Ça m'impressionne. Étudier ces mouvements puis chercher à comprendre les relations de pouvoir qui animent. Ça me fascine. Ya rien qui capte plusse mon attention que ça. Comprendre la manipulation ça me tue. L'ensemble des mouvements humains envers les autres me font tendre à vouloir m'en discocier. Encore là, c'est assez difficile. Ne fais pas que regarder en dehors, j'y participe aussi. J'apprends et j'attaque. D'une façon, j'aime mieux déjà manipuler pour pas me laisser toucher. C'est plus facile. En regardant ce que je fais, je contrôle tout, c'est un peu une manière de pas m'inclure, de pas avoir affaire aux autres. Sauf que les habitudes se prennent vite et s'en départir, c'est encore pire que des sublimes talents d'actrice. J'ai décidé de plonger mais j'essaie trop souvent de pas me noyer. C'est certain que ça va crasher. Faudra voir si on est comme les fetish du film. Et si c'est pas moi qui explose tout (passe que ai déjà commencé à foutre des failles en restant muette à mes mystères), j'aurai pris trop de drogues. Ai décidémment pas l'habitude. Et faudrait pas.

Quote-souvenir.

« Je dis des connasses qui savent pas que la chair c’est un plaisir, qu’ya des choses à déguster. Pas besoin d’un grand restaurant et des plus fins succulemment du palais pour qu’un mec soit intéressant. Ya jusse à sucer son gland. Des pimbêches sans talons hauts qui défendent fort l’excision, mais qui toutes seules chez savent même pas s’inspirer avec leur clitoris. De toute façon, c’est de la manipulation. Pointer ses mamelons et se rouler la bille, c’est interdit. C’est comme avouer au mec qu’on ne veut que le branler fort pour avoir toute sa dèche dans ma face. Ce serait perdre le féminisme. La semence doit aller aux poubelles.

Alors je dis connasse mange ma raie suce mes couilles même si j’en ai pas je sais que t’aimerais trop ça broute ma pantoufle et étouffe-toi. Je veux trancher la gorge de personne, le vampire c’est pas moi, préfère qu’on boive le mien, vampire lesbien oui, ici, à mes trousses. Léchée jusqu’à l’aube, je m’endors tranquille, passe que réellement, j’en ai rien à foutre des autres, du moment qu’ils me laissent mon droit de filer des érections à qui j’en ai envie, me faire taire serait comme détruire tous les bars de danseuses de Montréal. En ai rien à foutre, sauf pour un. Maintenant cumshot se meurt, je deviens exclusive, j’ai l’amour à fleur de peau, je saigne, j’ai trop baisé.

Un nanane pour prendre congé en beauté, pour me laisser sur une hight note plutôt que de dépérir aux confins de la fidélité. Faut savoir ajouter de la romance dans son couple. Quoi de plus près du désir de la femme d’avoir des enfants que de se retrouver avec tout le sperme de son mec tout chaud sur son visage. La future progéniture dans une caresse tendre. C’est beau l’âmow.

Fallait éduquer mon copain, lui faire savoir qu’il pouvait venir ailleurs qu’au long de mon vagin, faire autrement que me laisser les cuisses visqueuses de son « je t’aime beubé ahhh ». J’lui ai crié : « Tu me fais ça dans face cette fois-ci, en ai marre te pas pouvoir te goûter plus souvent, aller, viens me chauffer les yeux, tu sais que la douleur m’excite. » Il s’est branlé au dessus de moi qui souriait, déjà jouissive du plaisir à venir, enfin, un cumshot jusse pour moi, tout pour moi, surtout, sur moi. »

Quoi à me mettre?

Je déteste lire les textes de gens qui trouvent leurs vies nulles et qu'ils ne peuvent que chialer, comme s'ils avaient rien à décider là-dedans. Alors je passe par dessus. Parce que ça devient vaguement dépressif à la fin. Ou plutôt, trop de haine envers l'humain mongol, et j'en ai beaucoup trop pour parfois avoir envie de survivre.. Mais encore plus important, c'est ma vague dépressive à moi. Passe que c'est tellement plusse terrible. Je sais pas quoi mettre. Pour plusieurs soirées de file. J'ai beau éplucher mes magazines de mode, j'en arrive toujours à la conclusion que j'ai pas assez de vêtements, mais encore là, c'est que tout jonche partout. J'occupe au moins la moitié de mon intellect à faire des matchs de vêtements, à trouver les morceaux idéaux et à analyser les courants qui passent aux passerelles jussequ'à l'adapter au chez moi.

Je sais pas quoi mettre. Trop à construite. Je sais pas quoi mettre. Mon corps nu sans éclat. mes vêtements, ma personnalité. Je suis rien sans mes paillettes. Qu'elle attitude revêtir? J'essaie de m'imbiber de magazines de mode, mais j'arrive plus à transcender autant. Sont peut-être trop usées. Pourtant. French babydoll.

Mes vidéos pornos.

Ya d'la neige et des débuts de lumières de Noël, d'la neige en tourbillon sous les lumières, le soir. La neige qui craque sous les pas. Le froid. Les matins sous les couvertures. Tout ça ça me donne la petite nostalgie assez commerciale de Noël, des parties, la dinde, les clichés. Jusse assez d'envie. Mais là, c'est hors de mesure. C'est total en folie. Passe que ya jamais autant de clichés dans les films que dans ceux de Noël. Et j'adore tellement réaliser les clichés pou faire comme dans les films. Ça me tue fort quand j'y arrive. Le sourire grand grand. Je vois tout ce que je pourrai réaliser, faire faire à mon copain. Passe que pour tous les clichés de Noël, ça prend un copain. Alors vais l'utiliser jusqu'au bout. Certainement le chandail tricot avec des gros flocons et des rennes à porter le réveillon de Noël. Préparer des cartes de Noël à envoyer. Bla bla. Le reste. Tout ce qui me passe par le tête. Ça va faire hard. Je suis clichée. Je me sens vivre à travers les clichés. C'est un peu comme le pain. Ça me fait sentir proche des gens.

Et puis. J'étais jamais allée aux danseuses. Solide soirée. Get rich or die tryin' en regardant 50cents en torse et faire des mmm, surtout danser en se bougeant le cul sur le siège, un peu ridicule, mais si ça peut répondre aux mmm. Du film de "bad ass" pour filer le reste aux danseuses. Me suis fait offrir un job de serveuse. On verra. Mais j'y retourne. J'ai adoré le pseudo-glauque de trop de sexe partout, à banaliser. Rien à voir de l'hystérie du 281. Boire tranquille avec le pesant des lambeaux que crachent les danses. J'aurais fait un merveilleux grand maharaja.

Wow.

Tiens.

1- J'ai conscience qu'il y a des gens qui lisent mon blog, même si je veux pas en prendre conscience quand j'écris.

2- Je n'arrive pas à me défaire de l'idée que si je ne désire pas un mec, il ne me désira pas lui aussi. Même si on m'assure du contraire. Je continue à draguer tout ce qui bouge. Inconsciement.

3- Je pratique des danses sexy devant mon miroir, dans le but de mieux séduire. Et ça fonctionne.

4- Je suis convaincue que je pourrais publier un livre en couchant avec les bonnes personnes.

5- Je nourris l'espoir caché de publier le meilleur recueil de poésie et que tous tombent sur le cul, en larves.

6- Ma plus grande peur est qu'un nain se planque à côté de mon lit et me regarde dormir.

7- Je n'ai pas couché avec dix mecs.

8- Je trouve la majorité des emos terriblement sexy.

9- Je me suis tapé des mecs seulement passe qu'ils faisaient pitiés. J'ai par la suite brisé leurs coeurs, sans vraiment de remords.

10-Je me suis faite déflorée dans un skate park, par un inconnu rencontré aux Foufs le soir même. Je suis revenue chez moi les genoux en sang.

11- Je prends des notes en lisant des magazines de mode.

12- Enfant, je mangeais des morceaux de magazines de mode au lieu de faire mes siestes.

13- J'ai un mini-temple avec, le surplombant, une photo de Patrick B. à l'âge de 8 ans.

14- Je ne me suis jamais fait mettre dans le cul mais j'y travaille.

15- J'ai déjà embrassé toutes mes copines.

16- J'ai déjà eu du sexe avec 3 roux différents, mais pas tous en même temps.

17- Mon plus grand but dans ma vie est vraiment de marier un lord.

18- Mes pieds sont érogènes mais je refuse qu'on leur touche car je les trouve laids. Je suis incapable d'avoir un orgasme si je me sens laide.

19- Je n'aime pas vraiment le champagne mais j'en bois passe que c'est classe et je suis classe et faudra aimer ça pour être une great lady.

20- Baiser avec des poètes ne m'a pas fait sentir plus inspirée ou meilleure poète moi-même. J'ai choisi un gars de la construction. C'est moins compliqué.

Je mangeais des revues de mode.

J'ai été malade. Pleine de délire à désir de mourir vraiment vraiment fort. J'ai aucun talent pour vomir. Le doigt profond encore plus loin que l'inconnu et ça donne rien. Je dégouline de bave, nu, seule, je pleure ma laideur. Une drogue hallucinogène qui fait, finalement, que tomber les mouches. J'ai des cuisses de mouches. J'en suis presque remise. En champagne et aphrodisiaque baby! J'essaie de m'amuser en portant cet enfant de lendemain de veille qui grossit mon ventre en restants de n'importe (me souviens plus de ce que j'ai ingéré) qui n'ont pas su sortir. Je m'en remets durement. Par contre, j'ai jamais meilleur teint qu'après ces soirées qui me larvent par terre. Je n'apprécie plus vraiment être bête. J'aime mieux rigoler pleine de joie ou simplement sauter activités à activités, trop d'énergie qui rend folle, des électrons qui se bombardent. J'ai rien appris, dans un constat de fin. Peut-être comment séduire pour mieux faire pitié. Mais encore là. Yavait longtemps qu'avec les copines on s'était rendue à ce point, à notre sans fierté, à jeter l'orgueil terrible, à jouer dans notre propre univers, parce que oui on est sublime et supérieure. Yavait longtemps. C'était bon. J'avais cessé un peu tout ça, pour me rétablir, passe que j'avais perdu toute la classe. Tout le temps. Mais là, ça semblait revenu. Plus équilibré. Ça m'a manqué. Sans classe. Silly. Stupide. Mais on me pardonne. Je suis mignonne.

Tes yeux noirs.

Ya Ian que sa copine vient de laisser. Alors il avait une copine. Et il voulait tout de même me baiser. À me draguer hardcore. Ok. Suis pas mieux parfois.

Ya Isâ vaguement traumatisée passe que je parle avec un homme vieux, mais je sympathise passe qu'il va imprimer ma revue, prochaine session. Mais bon, elle dit que je drague, que je fais ma mignone pas possible. Peut-être. Mais j'agis ainsi avec tous les hommes. Il me semble. Si je fais pas différent, c'est le même que si je faisais rien. Me semble. Well. Isâ me regarde en découragée. Je souris blonde. C'est drôle.

Ya Simon, qui disait ne plus vouloir me parler. Finalement, ne voulait plus me baiser. Pareil pour moi. Isâ pense que c'est sa façon de s'en sortir bien, étant donné que je ne voulais pas le baiser depuis le début et il s'en est finalement rendu compte.

Finalement, ya ce mec que depuis le début du collège, je vois et il est mignon. Jusse inabordable, éloigné, simple, mignon. Mon type. Jusse se voir de loin. Un apc. Ami pas connu. On voit notre face, sans jamais se dire un mot, même pas trop de regards. Et là, ce soir, il se lance et m'adresse. Avec une bière à boire, fermée, sans drogue du viol, donc. Une fille lui m'identifie comme la copine de mon mec, qu'il connait vaguement. C'est voir son regard se transformer, cesser de me désirer. Ça me tombe quelque chose. Je trouve ça dur d'être en couple. Si je le voulais, je pourrais bien me taper quelqu'un d'autre. C'est pas l'autre qui m'empêcherait. Mais j'ai pas envie. C'est l'habitude qui me tue. Les yeux sur moi, séduire, consommer. Ça arrive pas. Faut passer par dessus. Ça vaut pas le coup. Pas pour l'instant. Mais ce mec. Yavait si longtemps. C'était quoi? C'est moche. C'est comme si je voulais me garder tous les mecs dans des au cas, si mon histoire se révélait foireuse, ne pas être au dépourvu. Continuer à plaire et séduire. Être mystérieuse ET inaccessible, c'est des rêves, ça donne rien quand on veut baiser. Des tas d'habitudes à me départir. Faire des maths. Savoir qu'en ce moment, mon copain vaut mieux. Mais j'aimais quand même le regard des mecs sur moi. Peux pas dire le contraire. Ça me manquera. L'exclusivité. Sais pas si ça peut fonctionner. Là mon refus était naturel. Si j'ai à travailler sur mon couple, ça durera pas une semaine. C'est trop dur. Ce que je suis faible.

Mon bouquin n'aura que les suicidaires.

J'ai écouté la télévision pour la première fois depuis environ un mois. Suis tombée sur l'émission de Britney, celle avec son copain. Cette femme me tue. J'ai pas trouvé de meilleur modèle. Britney le produit commercial est tout ce qu'il me faut pour inspirer ma vie. Ça me file des pistes où me ranger. Plutôt où déchirer les tracks de terre. Voir Britney en action, c'est fou comme ça m'inspire. M'en fous de la personne qu'elle est vraiment, au mieux, je saurai que faire une transposition de mes préconçues sur elle. Comme un chien. Alors ça vaut rien. L'observer, détailler ses moindre mouvements, c'est comme tirer des balles de douze d'énergie, de puissance, de volonté décuplée. Jusse parce qu'elle est grandiose dans les arrangements visuels, parce que ça bouge et à voir, ça me fait saliver, ça me sort les griffes. Transformer de féline qui joue avec le monde comme sa balle de laine. Jusse me rappeler que suis merveilleuse et que peux arriver à faire ce que je veux, tout ce que je veux. Jusse me dire que j'ai à créer ce qui me plaît. Un coup de pied au cul quand j'oublie et que j'attends. Parce qu'au fond, ya pas d'énergie à garder. Pour rien. Pour personne. J'aime mieux m'exténuer jusqu'à tomber raide morte. C'est bon. C'est bon. C'est bon. Un des sublimes clichés à stéréotypes, c'est lui qui me pousse à être seule dans mes idées, à tout remettre en question, tout ça pour suivre la ligne que je vois amorcé là. Je vois pas clair, je sais. C'est plein de couleurs étranges, j'ai toujours vu en couleurs.

La télévision me rend total cheezy, ya pas pire. Avec tous les messages d'amour, les gens qui se prennent dans leurs bras, full passion, c'est terrible. J'accroche comme aux comédies romantiques de l'année. C'est tellement pur. Tellement vrai. Avec un cahier, je prendrais des notes salées trempées à n'en plus finir. Par chance, mon copain lit pas. Il subira jamais mes lettres. Ça sauve beaucoup.

J'ai participé au concours de nouvelles du collège. L'ai écrite 30 minutes avant l'heure limite. Si je gagne, je me marre. Et puis, je sais pas ce que je fais pour célébrer le drôle et me foutre de la gueule des autres. Du moins, avec le 500$, c'est clair, c'est tout en souliers.

Les cuisses de mouche.

Me suis forcée à manger. J'ai pris deux livres. C'est dans la bonne voie. Deux livres. Mais j'ai pas dîner aujourd'hui.

Prendre du poids. M'obliger à ne pas sauter de repas. Ingérer d'énormes déjeuners. Ne plus boire d'eau. Remplacer ça par du jus ou du lait au chocolat. Boire beaucoup d'alcool. À chaque bière commandée, prendre quelque chose à manger. Prendre des collations. Manger du dessert, même si je n'ai plus faim, surtout si je n'ai plus faim. Me faire des chocolats chauds avec seulement de crème 35%. Mettre du beurre sur mon pain. Mettre du beurre sur mon pain, puis mettre du beurre de peanut, même si ça me donne envie de vomir. Ne plus réfléchir à savoir si j'ai faim. Sucer mon copain que s'il a de la crème fouettée sur le gland. Manger tout ce que je peux quand suis à la pâtisserie. Me convaincre que je suis folle du chocolat. Manger du pain avec des pâtes. Diminuer mes portions de légumes, pour plus de gras. Aimer la friture. Avoir envie d'une poutine après une nuit à boire. Avoir de l'enthousiasme pour de la pizza. Ou un sundae. Changer le fromage de chèvre pour des triple-crème, des pâtes fermes, ça a plusse de gras. Du gras. Du sucre. De la crème. Tout le temps. Manger sans cesse.

J'y arrive pas. Je saute toujours plein de repas. J'ai pas faim. Je ressens pas la faim. J'aime pas vraiment le sucre. Me faudrait téter directement de la graisse de phoque.

Traduction.

Jusqu'à quel point le fuckall peut m'emporter. Me mener bas, m'entraîner en dangereux.. L'idée, l'avantage peut-être, c'est que je suis consciente de ce que je peux faire. Je vois mes limites. Que j'ai pas vraiment. Ya quelque chose qui semble manquer dans mon tête, je sais pas vraiment c'est quoi. Je vois pas comment les autres semblent faire. J'ai pas les mêmes limites. Mais j'aime pas à me croire différente, je veux pas me scander en marge, me dissocier de la masse. J'ai pas envie de me crier pathologique. Comme toutes ces personnes qui se disent folles alors qu'elles sont simplement énervées. De me faire dire loin, d'une certaine façon, ça me contente. Sauf que faire partie d'une micro-société qui fait que regarder par en-dessous et qui rumine. Je veux être avec personne, dans aucun groupe, aucune marque qui me tatoue. Par moi seule et changer tout ce qui me plaît. Ne pas prendre ce qui passe. Plutôt créer ce qui m'arrive. Me laisser porter c'est le danger. Tout faire aussi. J'ai si peu pour rompre la ligne que ça chavire et je tremble face aux énormités à commettre. Je sais pas dans quel lieu j'irai. Je sais pas si je peux appeler ça m'enliser. Pour moi c'est terriblement amusant mais j'ai peur qu'un jour ça soit vraiment comme on dit et que tout me crèvera au visage, que mes pensées magiques finiront par s'avérer fausses, que le monde est pas comme je pense dans mes rêves. Je veux pas un jour m'écrouler passe que j'ai gâché ma vie en folies alors que justement je fais tout à ne pas la gâcher. Comme s'il fallait vivre selon un idéal. C'est terrible. Imposé.

Je ne veux pas avoir à me défaire de mon traducteur de gens ordinaires. J'en crèverais.

Homme.

J'aimerais vraiment être un mec juste pour savoir c'est comment être un mec. Je voudrais simplement savoir exactement c'est comme quand un mec jouit. Il sent quoi. Ça me tue de savoir que je pourrai pas le savoir. Même la meilleure description, c'est pas comme le vivre. Et c'est le genre de chose que l'intuition règle pas. J'aimerais être un mec pour avoir les cheveux courts et être total sexy, pouvoir me coiffer différemment de beaucoup à chaque jour. Me faire un fond de tête en teinture léopard. Être un mec pour m'habiller en mec. Parce que la fashion des mecs est jusse trop intense. Ça me tue et m'excite en même temps. Voudrais pouvoir me foutre du crayon noir aux yeux et avoir l'air de me prendre pour un triste mais sexy. J'aimerais être un mec pour savoir c'est quoi être un mec. Et pour la fashion. Alors j'en profite pour me travestir un peu, porter les vêtements de mon copain. Me trouve total miam en vêtements trop grands, j'ai pu aucune forme, suis enrobée, des tas de tissus partout. C'est réconfortant. Un peu comme porter d'immenses verres fumés avec un chapeau, pour se filer l'idée d'être une vedette qui se cache. Rouler en skateboard et avoir des pantalons tellement grands qui montrent presque mes fesses. Le pire, c'est me concentrer pour marcher les cuisses ouvertes, me balancer comme un chilleux de première. Ça amuse. Bien que ça soit pas pour vrai. Je voudrais pas être un mec toujours pour vrai. Le temps de trois semaines, je serais passablement comblée. De là à le réaliser. Du moins, aujourd'hui, en étant terriblement nulle au skate, me fais dire par une âgée que ferai pas de concours. Tout en précisant que suis un mec.
Attitude..

C'est extraterrestre.

Ya des choses qui entrent pas dans mon tête. Que j'arriverai jamais, je crois, à comprendre. Les poulies, c'est un merveilleux exemple. Je saisis pas le changement de poids, simplement parce qu'on place des poulies. La masse, l'espace, ça me perd. S'il faut rajouter du cordage. Je peux qu'apprendre par coeur sans comprendre pour régurgiter les résultats quand venaient le temps des tests. Mais une fois que c'est passé, ça continue de me hanter. J'accepte mal de pas comprendre quelque chose. J'arrive pas à le laisser tomber. Ya aussi la recherche qui étudie l'effet des fragments surlignés dans les livres sur le lecteur. Et ça me perturbe quand je lis, je me demande toujours ce que ça vient changer à ma lecture. Je me prends dans une suite de dédales qui me perdent, comme essayer de penser un jeu au complet aux échecs. C'est trop pour moi. J'ai pas une logique longue à ce point. Ça me tue. Et là isâ qui me file la pire chose, j'arriverai à rien faire d'autre de mes congés, remplir quatorze cahiers de calculs, de dessins, d'essais d'explications. J'y arrive pas. Le simple ne fonctionne pas. Le complexe pas plusse. Je vois pas comment y arriver. Me roulerai en boule pour au moins soixante heures d'affilées.

3 gars louent une chambre de motel. c'est 30$, ils sont paumés donc ils prennent une chambre a 3 et payent 10$ chaque.Après, le gars qui leur a loué la chambre se sent coupable parce quils sont pauvres et il décide de la leur faire a 25$. Il donne 5$ à la femme de chambre pour qu'elle aille leur remettre. La femme est écoeurée donc elle décide de se garder 2$ de tip et leur remet 1 dollar chacun.Donc, les gars ont payé 9$ chacun pour la chambre, soit 27$. Plus le 2$ de la femme de chambre ça fait 29$. ou est la piasse manquante?

C'est jusse trop.

La vie-caméra.

Ya quelque chose que j'aspire terriblement. Plutôt, qui m'amuse fort, et ça règle tellement d'actins que je pose. Je fais toujours des efforts pour que ma vie ressemble à des scènes de film. En soi, ça semble total pathétique, mais c'est trop amusant pour laisser tomber. C'est que recréer une scène de film, faire: oh! c'est vraiment comme dans un film! ça ajoute une magie total débile à ce qu'on vit. Je travaille pas à apprendre des répliques par coeur, je travaille rien, en fait. Mais j'ai été trop longtemps bombardée par tous les clichés qui sont propulsés dans les films pour rien faire avec ça. Et puis, ya longtemps que j'ai décidé de je ne les intégrais pas réellement dans mon vie, alors faut bien placer ça quelque part. Ça donne quelque chose de dur à suivre, c'est certain. Mais ça m'apporte tellement de drôle, j'adore passer ma vie silly à déconner. On verra. Mais là, je commence déjà à m'imbiber de musique de Noel de Britney Spears, j'ai hâte qu'yaille plein de neige pour fêter Noel et porter des gros chandails en tricot avec des flocons de neige dessus et des rennes. Quelque chose d'horrible, mais après on va se coucher sous des tonnes de couvertures bien au chaud. Mmm. J'en ai des milliards des fantasmes comme ça. Aller faire du ski, mais j'aime pas ça, alors rester au chalet, les bottes aux pieds, près du feu, à lire des magazines de mode, encore. C'est mongol, mais toutes ces idées à délire, ça prend quelqu'un avec soi. Je ferais bien ça seule, mais ya quelque chose qui manque. Faut qu'une personne ait vécu ce plaisir pour ensuite pouvoir le remémorer. Parce que l'éxécution en soi n'est peut-être pas la plusse passionnante. C'est plutôt de savoir que c'est comme un cliché de film qui chatouille. (C'est poukoi j'entrevois d'y passer tous les films comédie-romantique-de-l'année avec mon tchome. Question d'en profiter. Le temps que ça dure.)

Mes vêtements par terre: toute nue.

J'arrive pas à engraisser. Suis très bonne quand yest temps de perdre du poids, mais là, c'est trop. Me faut manger. Je le fais. Plein de chocolat. Ça donne rien. Sais plus quoi faire. Même l'alcool et les croissants mènent à rien. Rhalala. Suis encore passablement en santé. Mais c'est que mes vêtements commencent à tomber. À moins me faire bien cut. Et puis là, avais décidé de pu rien acheter pour un temps. Régir mes compulsions. Et les putains magazines de mode qui donnent que des trucs pour maigrir. Yexiste pas de magazine à grosses? Rhalala.

Miroir miroir (ou mon cul tue.)

J'ai beau chialer à quel point le monde est mongol de me prendre pour mon apparence, pour ce que je projette et se contenter de ce que je montre, aussi grossier soit-il. Mais.. Mais je me bats pour mon idée qu'une personne super pro-intellect, qui veut développer son côté psychologique, pour qui l'intérieur compte plus que tout, cette personne n'aura pas plus raison que celle qui ne réfléchit qu'à son apparence, pour qui paraître est la seule préoccupation. Je crois pas au simple intellect. Si on prend un aspect en opposé à l'autre, je vois pas pourquoi yen aurait un plusse important que l'autre. Je saisis mal que quelqu'un puisse se sacrer de son apparence parce que c'est superficiel mais qu'après la plus grande motivation de sa vie est de peindre les plus belles toiles dans sa possibilité. Comme si le corps avait quelque chose de vil, de pas assez sérieux, spirituel. Comme si le corps n'était pas assez profond. Ya une balance à trouver. Parce qu'avec un physique qui a de l'allure, ya tellement de portes plusse ouvertes, de gens plus réceptif. Yen a qui veulent se battre contre les préjugés. Mais ils en tiennent autant. J'ai décidé le passe-partout. Parce que d'un côté ou de l'autre, tenir une ligne de pensée, c'est devoir se prouver. Tenir compte du monde et prouver ses idées, vouloir les inculquer ou pas, mais tenir à lécher sur le plancher pour que ça rayonne de sa façon de voir. Et ça donne rien. Du moins, je trouve pas d'intérêt à pousser. J'ai pas envie de contraindre. J'ai rien à foutre du monde. Rien à glander de ce qu'ils pensent vraiment de moi. Mais j'entretiens tout de même mon image car ça apporte de savoir jouer sur ces autres qui, malgré tout, existent.

Rumeurs.

Au collège, si je me tape un mec, on lui dit qu'il est un de plusse sur ma liste.

Au journal du collège, tous savent que j'ai déjà dit que je pourrais me trouver une raison pour coucher avec chacun des mecs du journal.

Ok, ça, je l'ai peut-être un peu poussé et cherché. Même si c'est faux. En partie.

Puis, conversation avec sista. Quelqu'un de supra éloigné à moi, en fait, à qui je n'ai jamais parlé, mais bla bla, a raconté à sa meilleure copine que suis super connue dans le milieu underground de la poésie. Ah oui? C'est quoi au jusse, le milieu underground de la poésie? Et le mieux: j'ai baisé avec plein de poètes underground. Ah oui?

C'est très drôle. On potine sur moi. Je vis les rumeurs. C'est mongol. J'ai hâte de marier un lord. Ferai peut-être les magazines à potins, l'état des mes aventures racontées un peu partout. Wow.

Et puis, ya sista qui est toute émue passe que j'ai un copain. Pour elle, ça prouve donc que suis une personne normale.

La vie m'étonne toujours très très beaucoup.

C'est drôle.

Fallait bien que ça arrive. Cumshot a reçu sa vraie première lettre de chialage. Je m'en fous pas mal, à part que la personne est solidement mongole. Bah, mais yaura pu grand temps à faire pleurer les puritains et à faire se branler les branleurs. J'ai déjà mon en-tête spécial pour la prochaine session. Et mon idée. Sale et graisseux.

"Le texte "cumshot"

Ce e-mail est pour vous dire que j'étais... décu (sic) de voir un tel texte dans un journal ÉTUDIANTé Ce n'est pas ALLO-POLICE que je voulais lire mais bien le MotDit d'Édouard Montpetit. Bien sûr, je peux toujours ne pas lire ce texte sans classe et fermer mes yeux quand arrive la page en question, mais bon... qui va le faire? Je ne crois pas qu'un texte aussi vulgaire et aussi pathétique devrait être publié dans un journal étudiant. M'enfin... je trouverais désolant je (sic) voir un jeune du secondaire faire un tour au Cegep pour une visite et de voir un tel... scandale? Retirez-moi cette "merde" du MotDit svp.

Le nom du mec choqué."

Ok, le mec trouve ça vulgaire et scandaleux. Bon, il peut ne pas aimer ça, mais la façon dont j'ai gagné toutes mes publications, c'est qu'ya personne qui est capable de justifier assez objectivement ce qui est si terrible. Passe que si on veut garder une certaine liberté d'expression, faut pas se limiter aux balises du plus puritain de la bande. Le pire, dans son désir de coupure, c'est qu'il veut pas laisser les autres choisir, il veut protéger les pauvres yeux. Parce que bien entendu, jusse lui peut juger bien. Si je juge que je veux publier ça, pourquoi mon choix serait moins bon. Semble que mon auto-censure devrait être équivalente à celle de quelqu'un d'autre. En plusse, je fais attention de respecter la charte en vigueur. Les gens sont mongols, ça même pu d'allure. tss.