Ze manoir

samedi, octobre 28, 2006

Le première année.

Il va y avoir un an que je suis en couple. Un an pour fêter l'Halloween, et mon couple existe toujours, tient toujours bien. Ya quelque chose qui me facine à voir ça, et en même temps, n'ai pas envie d'y réfléchir, pas envie de faire un résumé et de m'étendre en retour en arrière. Ya un an et ne ressens pas de sensation spéciale. Un an sans que je pleure de joie, sans qu'il n'y a de grande vague qui me surmerge, pas d'étonnement spécial. Je sais pas si je suis supposée d'avoir un choc, même choc que lorsqu'on vieillit, lorsque les numéros changent. Une date de couple pour se trouver bon, pour se dire qu'on a réussit à s'endurer, à faire des compromis, finalement. Un an de couple pour se mettre à fêter un peu trop fort encore, pour porter le déguisement d'Halloween sans se sentir bizarre, pour se mettre une autre signification dans le corps et se sentir spécial, différent des autres. Mais en même temps, un an que ça passe vite et que je ne me rends pas compte, un an de nuage trop naturel, de plaisir. C'est tout chaud tout doux à se l'entendre dire, encore mieux à s'y caller dedans. Un an sans chaud ni froid, mais suis contente tout le temps.

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Pour s'incliner

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lundi, octobre 23, 2006

Mes réflexions comme invisibles.

J'ai toujours aimé penser qu'un jour j'allais traumatiser mes parents, que j'allais tester leur compréhension et leur ouverture d'esprit en ramenant chez moi, comme nouvel amoureux, un super punk squegee in traffic, quelque chose d'assez grossier, qui semble assez sale, qui a assez les yeux graisseux de rêves. L'ai jamais fait. Un certain rêve de provocation, une courte envie de voir des réactions. Mais en fait, yavait le côté que autant j'adore la fashion et suivre l'ensemble, que j'adore les coiffures et le maquillage, autant je sursaute de dégoût devant une flaque d'eau, autant c'est le type à dormir sous les ponts qui me faisait rougir. Encore le pur stéréotype du pseudo-méchant qui m'emporterait dans une vie de débauche, chose que je ne saurais pas faire moi-même, par moi-même. Bien sûr l'ensemble se résume un hymne à mon beau, qui fut tout de pire et tout de mieux à la fois. N'ai jamais même eu le possibilité de devenir moi-même une fille aux cheveux gras. Je tiens plus du talon haut qu'autre chose. L'avantage du talon haut est quand même remarquable, empêchant assez solidement le pied de baigner dans l'eau glaciale qui refoule des égoûts. C'est le fétish, surtout pour l'automne. Avec les temps froids, faut pas se mouiller les pieds. Mais se dénuder les jambes, car enfin on sent qu'on porte des jupes courtes pour quelque chose, on ressent l'effet du rien, plutôt que seulement mouiller entre les cuisses et se sentir grosse. L'ensemble des marches de l'automne, le soir qu'il fait noir, c'est comme les émissions de tueur à Canal D, je serais bonne victime, encore dans ma vie de nuage, à rêver au plus fort les murmures qui rendent des regards de travers, mais avec le look d'enfer on peut tout se permettre. L'automne permet tout surtout le goût des bonbons lors des soirées qui sentent comme l'Halloween, même les premières neiges s'y mettent à faire les racoleuses qui donnent envie de chocolat chaud. Le résumé sonne bien je trouve.

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Pour s'incliner

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mardi, octobre 17, 2006

C'est trop calme.

J'ai mon premier examen cet après-midi. Je me sens déconnectée. Je n'ai pas d'envie particulière, je veux simplement bien réussir, toujours être la meilleure, c'est évident, mais rien d'autre. Secrètement, j'attends de ravoir cette émotion, celle qui ressemble à quand on tombe en amour, cette émotion quand les questions défilent sans problème, quand l'illuminatioon de la réponse exacte n'a plus de cesse et surtout quand on regrette le court nombre de lignes passe qu'yen aurait tellement plusse à dire, parce qu'on connaît son sujet avec une certaine passion, sinon un par coeur impressionnant. J'anticipe ce premier examen. J'ai peur qu'il ne me donne pas ce que j'espère. J'ai peur de le trouver difficile, de me retrouver clouée par un mode de pensée qui n'est pas le miens. Je suis totalement déconnectée. Je ne me sens pas encore dans la barque scolaire. Je vais à mes cours en fantôme, avec le plaisir de l'école plutôt que celui de l'apprentissage. Je n'étudie pas et aucun stress véritable ne m'accroche. Comme si je m'étais rabattue sur le fait que je suis bonne à l'école, comme si c'était assez. J'ai peur d'avoir perdu le rythme. Pourtant, rien ne me fais trembler, je n'ai pas de pointe à la poitrine. Mais l'ensemble de la boucle finit toujours par on verra.

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  • Ouais, moi aussi je me sens comme ca quand c'est calme.

    Par Anonymous Anonyme, à  20/10/06 13:06  

Pour s'incliner

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samedi, octobre 07, 2006

Le souffle.

Je commence à voir que le stress me gagne. Qu'il me fait des effets. Pas toujours désirables. Bien que pas si mal non plus. C'est que je vois le travail à faire pour les cours, et ça me mange un peu. C'est pas trop compliqué, mais j'ai aucun repère, je sais pas comment les egns vont réagir à mon type de savoir. Et j'ai bien peur d'échouer. Sûrement pas, mais de décendre à la moyenne, ça m'affecterait. Je vise d'être la meilleure, alors c'est difficile à prendre, l'insécurité. Mais je mets des efforts, bien que l'ensemble des choses que j'apprends est différent, alors ça ajoute de la difficulté. N'arrive pas à reconnaître le style des professeurs, me sens éloignée des potins d'inter-classe, alors ne peux plus jouer sur les goûts caractéristiques. Tout ça, ça m'amène à avoir peur. À penser que mes bourses seront plus loins qu'à ma main. Alors m'investir dans une voie qui pourrait ne pas me reconnaître, comment décider d'y rester. Mais me dis que la première évaluation n'y est pas encore, qu'il reste du temps à s'adapter. Par contre, chaque faux pas marque. Tout ces idées, ma vie pauvre et déchue me hante en futur qui rattrape et fait mal sans chaussures adéquates. Le stress ne me dévore pas une boule au ventre. Il m'enlève la faim. Je mange moins, ce qui est bien, mais par la suite, c'est le stress de savoir que n'ai pas mangé assez dans ma journée, mais en même temps, ne veux pas manger plus que ma faim, sinon c'est être grosse qui arrive, alors j'ambiguë et ne sais plus quoi faire, me replonge dans mon livre pour oublier mes idées mais surtout passe que c'est que ça que j'ai à faire, l'ensemble me laisse encore dormir, trop pour tout ce que j'ai à faire. Je commence à être comme les mères de personnages de romans.

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autodidacte