Ze manoir

lundi, octobre 31, 2005

Je m'occupe toujours pas d'autres chattes que la mienne.

Le journal du collège a créé un comité spécial qui doit analyser mes textes s'ils sont jugés par la majorité puritaine trop. Le journal veut pas intégrer à la charte des règles de censure. Alors le comité analyse et me rencontre pour discuter de ce que j'aurais à modifier pour que ça soir acceptable. D'un côté, c'est drôle, j'ai une institution qui s'occupe jusse de moi. Mais en même temps, c'est passablement très débile. En ajoutant rien dans la charte, le journal continue de pouvoir clamer qu'il publie n'importe, qu'il est décidémment très ouvert et continue de se bercer dans les idéaux de trop de collégiens débiles. En discutant avec moi, le comité semble super démocratique et très ouvert, près à beaucoup pour me publier et satisfaire tout le monde. Mais sans règles, est-ce que ça peut pas virer dans du total arbitraire, justement? De l'intimidation, c'est la prestation verbale qui va valloir tellement plus haut que le texte, jusse le texte. La publication m'écoeure. C'est tellement qu'une histoire d'amitié ou encore de séduction. Très peu sur la qualité. C'est moche. Le journal, ça me fout une régularité. Mais jamais me vois ramper pour voir de mes mots imprimés. J'aime encore mieux être une vrai pute. Ça rapporte plusse.

3 Révérence(s):

  • on t'as expliqué ce qu'il faut faire pour l'ectropion ? non ?

    parce que t'es dans le prochain, tu sais...

    Par Anonymous Anonyme, à  4/11/05 13:22  

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    Par Anonymous Anonyme, à  2/12/06 21:31  

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    Par Anonymous Anonyme, à  5/12/06 11:27  

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dimanche, octobre 30, 2005

Être belle.

Je suis insécure en relation de couple. Je sais pas comment agir. Je sais pas si j'aime ça. Je sais pas comment ça fonctionne, d'une certaine façon, je me sens déstabilisée. C'est pas dans mes habitudes. Normalement, je contrôle tout du mieux que je peux. Et là, me suis jetée en pleine gueule dans une faille béante qui est d'un noir profond. Et j'ai peur du noir. J'arrive pas à savoir pourquoi me suis lancée dans cette histoire, sais pas exactement mes motivations. C'était clair dans mon tête, je l'ai fait, assez impulsivement. Mes deux façons d'agir qui se choquent directement dans cette situation. Suivre mes coups de tête passe que c'est plusse drôle, ça enlève du plate. De l'autre côté, laisser mes histoires de sentiments m'emporter c'est pas dans mes habitudes, tout doit normalement être pesé et calculé. Et ici je bloque, ya brouillard. J'ai décidé de tenir, d'essayer une nouvelle situation, d'établir de nouvelles analyses, tant qu'à être rendue là. Dans mon choix je tremble comme une tigresse roulée en boule. Je connais l'art de la chasse, je sais séduire, je maîtrise facilement les mots, la gestuelle, les regards. Je sais séduire. Je sais comment enivrer quelqu'un seulement par mon corps, seulement par quelques éclats de mon tête, sans avoir à m'impliquer, sans avoir à me faire connaître réellement. J'attise un peu de mystère et je comble par mon cul. Mais là. Mais là. Aucune idée comment faire pour agripper dans mes filets pour quelque chose qui soit un peu plus que me faire bouffer la chatte pour une soirée. Je sais pas comment me faire aimer, sais jusse comment être désirée. Et mon ego se pousse pas de ma peur d'échouer. Suis un peu prise, me vois me démener comme un triton, mais ça ira. Je me bats contre cette irrationalité que les gens aiment tant au nom de l'amour, je veux rester lucide. La nouveauté me jette sous des foisonnements qui m'aveuglent. Temporairement. C'est du trouble. C'est du temps. Mais silly.

3 Révérence(s):

  • Juste ^pour dire que j'suis rendu là: www.20six.co.uk/vicvidoc. Merci d'updater le mercure:P

    Par Anonymous Anonyme, à  31/10/05 05:07  

  • c'est drôle car moi suis tout à fait le contraire.. ;)

    Par Anonymous Anonyme, à  31/10/05 22:29  

  • t une pute et les putes sa sai pa s fer aimé donc ta choisi ton chemin et tu doi l suivr toute ta vi

    Par Anonymous Anonyme, à  4/12/05 06:31  

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vendredi, octobre 28, 2005

Ô my french babydoll.

Je continue dans ma french touch, élégance et indépendance. Je revêts le mystère et ça me va bien. Je me rends de plus en plusse compte que j'ai ce quelque chose avec les mots, j'ai ces petits mouvements avec mes cils qui rendent désirable tout ce que je peux bien déblatérer. Parce que en fait, c'est pas ce que je dis qui intéresse. Plutôt pouvoir me fixer avec mes lèvres qui bougent. Mais tout ça on s'en fout. C'est amusant, mais ya pu grand chose à prouver. Ou plutôt, pu vraiment de défi. Mon moi en french babydoll. Pour être silly. J'avais décidé d'être silly. Parce que c'est amusant. Parce que j'ai pas toujours envie de penser. Parce que réfléchir menait à rien. C'est ce que je fais. Je flanche mes cours. Je me ruine de tous les aspects. Les revues de mode. Plein de revues de mode. Même ma revue littéraire sera comme une revue de mode. Avec du papier glacé. Je me décrisse profond. Je m'amuse beaucoup. Je m'épuise. Je tue mon corps. Ça s'appelle même pas malsain. Parce que c'est trop fun. Je perds du poids. Mes cernes se creusent. Je souris toujours, par contre. Je fais juste être amoureuse de mes vêtements. J'adore mes possessions matérielles. Ça me permet de bouger, de m'enfuir derrière ce mur d'apparence. J'ai peur d'être trop touchée. J'ai peur de ma fragilité du moment. J'ai peur dans ce que je pourrais m'embarquer. J'ai peur de pas tout savoir. Mais j'ai décidé le silly. Ça entre pas trop profond. Parce que je pense pas. Je sais pas où je me mène. Et ça m'amuse. Ça m'excite terriblement. Je plonger dans le noir. Parce que j'ai trop tendance de tout contrôler. C'est si facile. Je manipule so mieux qu'un marionnetiste. J'ai envie d'autre chose. Faire changement. On fait peut-être jamais le tour complètement de quelque chose, mais je peux plafonner. Et même si pas, j'ai à bouger. Parce que j'ai toujours dis que j'ai besoin de personne pour me réchauffer dans ses bras devant un film. Nan. J'ai des couvertures pour ça. Et là, silly, ça sonne comme des vagues. Ça bouge haut d'au moins dix mètres à la fois. J'aime ça.

1 Révérence(s):

  • J'aimerais presque avoir ton audace. Ai tenté maintes fois cette expérience et j'ai échoué maladivement. Parce que tu vois, à un certain moment, je m'y perds, et MOI refait surface. Et la protection, plutôt que d'être transpercée par l'extérieur, elle explose, le mouvement part de l'intérieur et fissure cette carapace là. Parce que j'y suffoque.

    Alors j'ai choisi la sensibilité controlée... mais bon j'y suis pas encore très bon...

    Keep on playing, beubée. ;)

    Par Blogger J. Walters, à  29/10/05 17:09  

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jeudi, octobre 27, 2005

Je suis officiellement aussi en couple que je saurais l'être. Mon copain meurt sur mon cul et son meilleur ami fantasme déjà sur moi. J'ai perdu tous les parapluies qui pouvaient exister dans ma maison.
J'hésite entre meow et merde.

2 Révérence(s):

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mardi, octobre 25, 2005

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Je suis sincèrement pathétique.

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lundi, octobre 24, 2005

Je l'ai laissé toucher mes pieds.

J'ai mal au ventre et j'arrive pas à savoir si c'est parce que j'ai mes règles ou si j'ai le stress total. Parce que là, ça tourne très bien, mais dans l'étrange. Dans ce qu'à moi ça arrive pas. Dans ce que j'ai toujours fait la poupée qui fait non-non. Allons, si ya isâ qui dit qu'elle me reconnait pas, qu'elle m'a jamais vu dans ces transports, alors qu'isâ m'a toujours partout dans n'importe, c'est que.. J'ai ce manque de confiance en moi parce que suis face à quelqu'un que je porte total haut. Normalement, je m'arrange pour pas approcher. Parce que ça brûle, ça prend à la gorge, ça m'effraie comme jamais. C'est que je peux aller dans aucun jeux pour plaire, ya pas de jeux qui tiennent, je fais rien pour séduire, je suis prise hors de tous mes moyens. Ça s'appelle même pu précaire. Mais encore là, ça me colle un solide sourire sur le visage. Je recommence rêveuse.
Je pensais m'éteindre dans le monde hip-hop, parce qu'yavait quelque chose à trouver, parce que j'aime ça, parce que ça me fait une autre culture à connaître. Ça m'amuse. Ya du divertissement. On dirait bien que j'étais pas faite pour aller vers ça au total. Non, le chilleux est pas pour tout de suite. Je retournerai à la sat, mon loft rêvé. J'irai retrouver mes premières amours de fashion au son du techno, l'opéra en moins. J'ai dans les plans de me brûler un peu plusse.
Mais encore là, ya rien de certain. J'arrive pas à voir clair. Je sais même pas trop ce qu'ya de moi là dedans. J'ai dis que je serais peut-être pourquoi pas en couple avec lui, parce qu'il est chou à mort. Parce qu'à part isâ (aucune comparaison tienne), ya personne qui me fait autant rire. Parce qu'il est comme un enfant de huit ans. Et que je l'adore pas par pédophilie. Par qu'il est tout simple. Parce que je me dis que j'aurais pas à être émotionnellement engagée et je me sentirais pas mal. J'aurais pas l'impression de le léser. Je serais bien. Ça serait plusse que le méga contraire de tout ce que j'ai su imaginer. Et lui, il serait même capable de construire mon manoir. Meow. Je suis illuminée, saturée, parce que c'est vraiment trop rare d'avoir une complicité sans intimité. Ils veulent tous construire une intimité. Faire semblant de ce qu'ya pas. Sinon ils jouissent pas bien. Faut rendre ça compliqué. Faut aller dans les méandres des doubles-triples-dix-huit-mille-cent-quarante jeux. Beurk. J'aime ce qu'ya de simple. Je sais juste pas de l'autre côté ça l'air de quoi. C'est noir, mais moi ça me dérange pas, ça peu importe si je peux encore rire un peu, à côté.
Ya un solide changement.
J'hésite entre qu'est-ce que et n'importe.

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jeudi, octobre 20, 2005

C'est jusse rendu funny (drôle).

Je pensais mes déboires terminés. J'avais remporté haut la main mon combat contre la censure de mes textes dans le journal du collège. Étonnament, l'argument: c'est trop, ne tenait pas la route. Donc mon texte doit paraître sans plus de problème. Mais là, j'ouvre la toute chaude encore nouvelle parution du journal et je découvre mon texte frappé d'un avertissement:
"À l'attention des lecteurs: ce texte contient des propos sexuellement explicites pouant (sic) choquer certaines personnes. La supervision des parents est conseillée."
Sans même qui s'en rendent compte, yont proposé la meilleure façon de lire mon texte: avoir un père juste bien collé derrière soi, qui matte fort, qui sous quelques mots peut-être que mmm.

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  • Héhé, vive les cons, ils font le boulot à notre place... :)

    Pat B

    Par Anonymous Anonyme, à  21/10/05 17:31  

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J'aime sourire seule.

J'ai vu une étoile filante.
J'ai fait un voeux.
Malgré moi.

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mardi, octobre 18, 2005

M'emboîter dans du bois.

D'un côté, j'ai terriblement envie d'être low profile. Cheveux brun profond, des cils longs qui se rabattent sur les yeux timides. Des vêtements décents, rien de haut en couleur. Juste être calme et gentille, toute seule tout le temps, me ressaisir, étudier tranquille. Étudier. Étudier. Mais j'y arrive pas. Je me délaisse. J'ai trop aimé le goût de la décrépitude faut croire. Ma pédicure est même pas faite. J'ai envie du chut, des murmures. J'ai envie de cette ambiance douce et chaude qui m'envelopperait si je dormais dans le confessionnal. Vais avoir mon confessionnal. Pour moi toute seule. Alors yaura rien d'autre à faire. Je serai dédiée à lui. Je passerai du mini-temple à l'immense. Des nuits à murmurer, des nuits à m'inventer des péchés. Tellement me confesser que j'aurais même plus de temps à en faire. Être pure.
À la fois, j'ai total envie d'excès. Cette sortie du personnage, cette affirmation de la provocation, ça ne me donne que plusse envie de me déguiser. Ravir les regards et frôler l'abstraction juste en étant. M'éloigner du groupe et du compris pour faire fuir autant que pour leur cracher au visage. Toujours cette colère. Juste les foutre un peu plus en les convainquant de ce qu'ils croient. En affirmant trop haut et trop fort ce qu'ils me disent être. Parce que je peux être tout ce qu'ils veulent. Ya juste à le demander. Et en se bornant aux premières vues, ils signent leur certificat de stupidité. Et moi je fais ça tout doux, en leur léchant le visage. En donner plein la vue.
De toute façon, ya trop de bonnes raisons pour s'éloigner plus fort. Fallait que ça arrive, j'ai vécu quelqu'un qui m'attache de ses désirs de possessivité. Quelqu'un qui épie mes gestes, qui jalouse mes relations. Pas fort, mais juste assez pour savoir que c'est la chose la plus désagréable que j'ai vécue. Sauf peut-être avoir 14 millions d'araignées dans mon lit.

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Go with the flow (comme le roseau.)

Est-ce que la femme d'un roi est vraiment une reine?
J'ai ressorti mon personnage, comme décoller ma peau pour faire place à l'air, comme décoller ce qu'ya comme tissu de bikini qui smack au sortir de l'eau. Ya ces oeuvres de Kira O'Reilly qui me fascinent avec tout ce que ça comporte de salive. Parce que malgré tout, je supporte toujours mal le sang. Ou plutôt les entailles à l'écorce, la scratch qui bave l'épiderme. À force de m'analyser pour fournir quelques explications valables, à force ronger mes paupières toujours plus loin comme on s'arrache la peau sous les ongles, j'ai fait ressortir mon habitation. Ma carapace d'escargot. Ça a popé. Un peu comme ses globes de verres qui sucent le sang. La saignée pour se purifier. Pour traiter l'hystérie. Bla bla. Ça régurgite à un rythme de marée. Ça me semble un peu ce que j'ai fait. Comme si en dissertant de mon personnage, c'était affirmer qu'il y en avait un, affirmer qu'il était bien distinct, que toute conscience me prenait et que l'effort me faisait rester mince. Toujours comme ses globes de verres qui lui sucent la peau, qui essaient de prendre des bouchées de sa peau, mais nan, ça s'enlève pas aussi facilement. Ça tire, mais c'est toujours collé. En évoquant l'aspect de personnage, de double réalité, de masques, en cherchant à tout assumer ce qui pas aussi simple, ça m'a que fait saliver un peu plus loin. Je l'aime ce personnage. Il m'amuse ce personnage. Comme disait si bien l'autre sur l'immolée, la démarche apporte pas d'approfondissement sur les thèmes récurants. Plutôt une augmentation de la théâtralité, se mettre en scène, faire rugir le spectacle. J'ai l'envie de pousser plus loin. La réflexion a porté qu'à "empirer". Nan. J'ai envie de m'étioler grandiose jusqu'au bout, jusqu'à me casser, jusqu'à la suprême dégringolade. Et encore là, ça sera suprême. Tss.

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lundi, octobre 17, 2005

Gros sel.

Les mots gros sel devraient être considérés comme un seul mot. C'est au-delà d'une expression unique. Au même rang que ded'besoin.

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  • Ded' Besoin hum...un nouveau mot à plugger c'te semâne.

    Par Anonymous Anonyme, à  17/10/05 16:38  

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Est-ce qu'ya juste le p'tite allumeuse?

Me suis faite dire que je fais débander tellement suis bandante. Hum.. Toxic comme Britney comme dirait Narkoi. Pourtant. Mon cul se meurt, il atteint son point ascendant, il stagne pour bientôt s'effondrer comme un pauvre chiffon, comme une morte amoureuse. L'analyse est certainement au millimètre près, c'est justement là qu'ya la différence. L'intellect se marie mal avec la chair ferme. C'est pourquoi tenir un discours particulièrement intelligent est ardu quand le spectateur interompt pour seul commentaire: t'as des beaux yeux. Quand les discussions sont rapportées à un tiers par: elle a des beaux seins. Ya trop de pulsion. Me plains pas d'avoir un certain attrait sur les gens juste par mon physique. J'en profite, c'est certain. Mais j'ai pas envie de tout axer sur mes éclats miroirs pour créer quelque chose d'intéressant. Ni envie de l'exclure totalement. Parce que c'est là aussi. Et puis, la balance est impossible. Où donner du tête? Peut-être que ne pas voir clair est faire partie du bal masqué. Tout de même, j'ai eu une super idée pour ma revue qui s'entamera seulement en janvier. Quelque chose à voir avec les magazines à fashion. Mais encore, j'hésite à représenter les clichés à qui so de revues appartiennent, juste pour avoir l'air plus professionnel. Faire plusse comme si. Ou essayer de créer quelque chose qui change, approcher l'intérêt de la nouveauté, du jamais vu. Même si ça, c'est tellement mené à l'échec. De toute façon, ça sera en équipe. Alors certainement que le 3slash4 de mes énergies seront passées à convaincre de faire quelque chose de bon en innovant et surtout, être agréable. Ah non, être agréable. Rhalala..
Mais bon, au fond, c'est tout futile. Faut que je fasse des exercices pour améliorer ma courbure lombaire.

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samedi, octobre 15, 2005

Sexy brunette?

C'est peut-être l'accumulation de fatigue, mais j'ai envie de relâcher, de désserrer le mors, juste être silly. C'est fou comme cette envie m'emporte. J'ai envie de rire tout le temps, chuter cristalline avec plein de cheveux sur le visage. Créer mon propre vent. J'ai envie d'être un peu plus psychopathe. M'éloigner des sentiments quelques pas de plus. Rire. Faire dans le mélo, dans le drame total, mais des gants bien ancrés aux coudes, du stass un peu partout. Se la jouer charleston. Rire encore. J'ai envie de chapeaux melons et de cannes. Des tas de casquettes aussi silly que ma casquette silly. J'ai envie de jouer. Veux fuir les traces de maturité. Veux un langage ambiant qui détonne, qui m'appartient, veux mon lot de quotes par jour, veux du drôle à revendre. Créer un personnage à travers les rôles superficiels qui bougent à chaque jour. J'ai envie de travailler le style. J'ai envie de mon mode de vie. D'en faire à mon tête. Encore plusse. Saisir ze moments. Bang! Je suis folle de mon tête. Folle à en frémir des ouragans. Et là j'ai besoin de variété. J'ai cessé de lire qu'importe pour me concentrer sur les magazines à fashion. Veux ma petite fashion à moi. Mon petit plaisir. Rayer le tape-à-l'oeil. Parce qu'après une dérive de milliads de mois, j'ai fini par retrouver ma classe. Y aller de la french touch. Moi je préfère l'appeler french love. Ô my french love qui m'apporte cet air smoky (sans nécessairement passer par les yeux..). Détonner tranquille. Comme une ombre qui tatoue la peau. J'ai envie de bouger un peu. Suis passée en mode décrassage.

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mardi, octobre 11, 2005

Abu abu.

J'aimerais me soulager de mes "obligations" pour un mois. Maintenant, là là, ça me tente. Pas cause de fatigue, mais juste parce que je me sentirais prête à faire l'expérience. Continuer dans ma lignée de décriss à mort. Faudrait me voir. Ou plutôt pas. Ya deux jours que me suis lavée. Demain trois. Et me laverai pas. Me souviens pas d'autant de temps. Je sens ma bouche qui goûte mauvais. Ma sueur de sport d'aujourd'hui qui me colle un peu plus. Mais je voudrais des jours et des jours de plus. Pour tester ma tolérance. Pour savoir mon apparence agit comment sur moi dans un endroit clos. Si je suis mieux sale. Pire. Pareille. Je me foutrais bien moi-même en vase, m'expériencer seule. Ça prendrait un mois. Le temps de laisser mes poils pousser. Le temps d'avoir une croûte. Le temps d'avoir la manucure défaite, d'avoir les cheveux gras jusqu'aux pointes. Être plusse que sale. Seule. Essayer pour savoir si je serais laide. Ou seulement sale. Me retirer du monde pour penser juste à moi, encore un peu plus. J'aime pas être sale et laide pour le confort. C'est aborder une nouvelle façon de voir. Connaître autre chose. Décider éclairer. Mais nan, ça se fait seule chez moi. Loin du monde public. Nan. Personne a à subir ça.

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Farouche.

Seule à la maison pour quelques jours. Sans moyen de sortie. Petite vie à l'étude, à dormir, à se surnourrir sans vomir, petite vie à trop de musique pop. J'ai décidé de m'enfoncer pleinement. Manger des pizzas-pochettes. Laisser mes cheveux gras, ma peau qui pue, sans maquillage, laisser mes cernes pendre comme des seins de vieille femme. Porter des lunettes! Traîner dans des vêtements zéro fashion. Errer en sous-vêtements dans une grosse couverture. Être laide. Se sentir laide. Laisser mes jambes avec l'écriture de dix nuits, lieu de mémo favori. Empirer ma voix morte pour encore sembler être un homme au téléphone. C'est en étant aussi laide que je créerai les choses les plusse drôle. C'est seulement comme ça que je peux atteindre mon plein potentiel de descendre les escaliers quatre pattes tête en bas. Seulement là que je peux danser couchée par terre en alternant rap québécois et bloodbrothers. S'ironiser sur du Britney Spears. Laide et sale, feuilleter des revues de mode. Surtout, travailler ma fashion. Savoir l'artisane avant le modèle, fond creux de la shop, l'air noir crasse, à tailler mes mini-jupes pour quelles soient un peu plus courtes. Passer la journée à danser en gérant chaque détail, se mener à bout de souffle, rire, danser, danser encore, pour se prendre pour quelqu'un d'autre. C'est bon. Rouler par terre, se déplacer à quatre pattes. C'est là que mes yeux brillent le plus des instincts de la brousse, là que le regard psychopathe s'installe. J'arrive pas à me trouver plus belle. Alors je me cache à la surface du monde.

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dimanche, octobre 09, 2005

MILORD!

Hier, Steph a dit qu'on peut pas toujours se cacher derrière ses livres. J'ai acquiesé, avec cette petite mort au corps. Toujours butée entre le monde réel et mes envies. Avec mes imaginations, avec le manoir qui doit devenir réalisé. Parce que si j'échoue dans l'entreprise de mes rêves survoltés, il reste quelle preuve qu'on est pas obligé de se faire mener? J'aime encore mieux angoisser sur ma branche de maîtrise que d'enfin voir la lumière au bout d'un tunnel d'études. Avec cette vision, serait qu'une larve qui pleut des larmes acides. Beurk.

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vendredi, octobre 07, 2005

Mon tête en brouillon de cette lettre que je n'écrirai jamais, que j'essaierai un jour de dire à voix haute. Le début d'un roman qui a chié.

Quand j'essaie d'être claire et directe, on dirait que ça sort même pas clair et direct. Les gens disent que c'est de belles images, que c'est poétique. Pur terrible. Là, j'ai besoin de frapper les mots parce que je vois que la longueur pour faire partir la crise d'angoisse. Ya qu'une seule chose qui me fascine. Un peu comme on dit que l'oeuvre d'un philosophe, fianlement, aura toujours tourné autour d'une seule question. C'est le pouvoir qui m'englobe, c'est les relations de pouvoir que je vois toujours partout, c'est ce qui fait les lignes à travers le monde, tout est régi, j'essaie d'y voir clair, ça va, mais je voudrais voir au complet, mais là ça fonctionne pas. C'est trop grand. faudrait expliquer qui je suis pendant des milliards d'heures. Ça fera tellement plus de tomes qu'un encycliopédie. Mon orienteur (et tellement d'autres) disent que je suis terriblement mature, que je me connais beaucoup. Je passe mon temps à m'analyser, à réfléchir surtout sur moi, ou sinon apprendre sur ce que les autres font. J'ai un orgueil immense. Je pourrais pas échouer. J'ai toujours voulu tout savoir avant d'apprendre. c'est pour ça que je me vois pas me lancer tête première, ou même pas, dans quelque chose que je sais que je ne réussirai pas, quelque chose que presque personne ne réussit et surtout que je ne me sens pas prête à réussir. Je ne suis pas à point pour ça. Je n'ai pas encore ce qu'il faut pour m'investir et ressortir de la qualité. J'essaie d'être claire mais ça tourne ça tourne et ça brûle. Les relations de pouvoir me fascine. Une des sous-branches, c'est bien entendu l'apparence. C'est fascinant voir qu'elle influence à seulement un corps bien bandant, un tailleur bien ajuster ou des yeux jolis. C'est l'apparence avant tout. On excuse tellement de choses quand on est mignonne. Chaque jour, je mets au défi les gens en entier, et à chaque fois je ne réussi pas. J'ai l'impression d'échouer. Échouer faire remarquer au monde à quel point il est stupide d'accorder plus d'avantages à une mignonne. Quand j'utilise quelqu'un à outrance, c'est dans l'espoir qu'il s'ouvre les yeux, qu'il voit mon manège, qu'il se trouve stupide d'être utilisé, qu'il change un peu. Qu'il se dise que jamais on ne l'y reprendra. Je teste les gens parce que je n'ai aucune confiance. J'ai peur qu'on essaie de me rouler, moi aussi (voilà, mon jeu n'est pas qu'agréable ou sain). Je pousse à bout, j'essaie de trouver les limites, je pousse à outrance peut-être mais je me sens totalement déstabilisée parmi la société générale. Entre copains-copines, ça va. Mais des gens nouveaux, des gens en groupe, ça va plus. Je comprends plus rien. Je suis lente. J'étudie. Je suis ancrée dans un rôle parfois trop lourd, mais il sert de protection. Ya deux jours, je disais à un professeur que j'étais fragile, toute fragile, trop fragile pour me laisser aller. Je suis en danger, prisionnière du monde. Il ne m'a pas crû. Il a rit. Comme si j'étais drôle, encore une fois. J'étais pas drôle. Je le pensais total. J'ai le conflis facile entre la bête la féline, celle de la brousse, celle aux ombres chatoyante, celle-là contre la petite fille, celle qui a pas encore voulu faire un pas hors de son imaginaire grandiose, celle qu'on blesse tellement facilement, celle qui voudrait tellement être.. être.. les deux qui s'affrontent. Mais faut pas montrer sa faiblesse, sinon ya trop de gens pour en abuser. Je suis déchirée, en confusion, je sais pas pour les autres, je m'en fous, sauf si ça peut aider ma propre analyse. Parce que je sais pas, j'oscille à coups de massue et parfois ça me fatigue. C'est des explosions de violence pas possible. Je connais ma vie intérieure et je l'adore. Mais parfois je finis par me rendre compte que ce que je projette est tellement tout sauf moi. Je réalise que les gens croient trop fort à ce que je leur livre. Ils ne voient pas que ce que je montre est tellement ridicule et ironique que ça ne peut pas être moi. Parce que je sais ce que suis d'autre. Quelques personnes le savent. Et encore là. C'est peut-être ce qui me permet de survivre. Être convaincue d'être merveilleuse me fait moins ronger ma solitude. J'ai moins besoin de me prouver au monde. Ça me permet peut-être de classer les gens les plus réfléchis, je sais pas comment dire. Ça fait le tri plus vite. Ceux qui se foutent de l'apparence. Ceux qui me baisent pour mon corps.
Je vois trouble. C'est dur d'essayer d'être claire. J'ai pas de plan comme au collège. De toute façon, suis en accord avec cette vision de l'humain en milliards de plans. Ça se dessine pas sur une feuille. Mon tête essaie, il est bon, mais encore là. J'ai des lacunes. J'essaie de voir des avantages à quitter la liberté en m'attachant à quelqu'un. Ya pas d'arguments qui tiennent. Parce que oui avec quelqu'un t'as de la liberté en chute libre. Et puis, nan, l'attention de l'autre remplace rien. Ça peut combler autre chose, mais remplacer, ça non. Pendant longtemps, et même encore, je faisais des actions en lien à ne pas me faire ficher, classer, rien avoir sur moi. Être une suprême inconnue, pour pouvoir changer d'identité quand je le veux. Encore là, ya un peu la même optique. C'est de savoir pourvoir être tout. Pouvoir tout incarner. C'est fou comme je remarque que les gens pensent que j'ai dit quelque chose sans l'avoir dit. La suggestion est facile et forte. Sans rien dire je peux tout faire croire. C'est comme être vierge cloîtrée et parler de sexe version très malpoli. Je suis douce. Je suis fragile. Faudrait savoir entendre mon coeur battre quand on me touche, savoir saisir ma peau qui brûle quand on me frôle. Comment ça me torture quand je sais que je pourrais faire du mal à quelqu'un. Quand je sais que j'ai perdu, quand l'échec est flagrant, quand l'autre roulerait à mes pieds, à ses limites, certainement. Mais encore pire, c'est de savoir que c'est moi qui perds un peu, perds mes moyens, moi qui me sens sombrer. Qui sens la douleur des sentiments qui transpercent. Des émotions. Je dis pas grand chose, mais juste un peu trop, juste un petit filet sous la carcasse, quelque chose qui fait un peu plus que mon contrôle. Quand j'angoisse et que rien n'y vient à bout. Quand écouter du Britney Spears à répétition ne me donne plus de plaisir, quand l'exaltation de mes folleries dépensières est ruinée par quelques mumures, juste là, qui touchent juste bien près de mon lobe, quand écrire devrait être tout la nuit, quand seulement danser nue avec la pluie et les étoiles en espérant que la Lune nous vole tout le désir pour les yeux doux qu'on sait si bien nous administrer, quand ça arrive, moi j'aime pas ça. Mais là, je sais pas si je suis prête. Je sais pas ce que je veux, j'arrive pu à réfléchir trop rationellement. Je sais pas si j'ai envie de faire cette expérience avec quelqu'un. Si j'ai envie d'un type de relation, si j'ai envie de tout analyser ça, si je veux trouver ça débile. Je sais pas si j'ai envie d'avoir un cahier qui ressemblerait qu'à un bouquin de philisophie qui dissocie bien et mal total manichéisme. Mais encore là, avant de me poser, faudrait bien que je sache l'autre côté. Parce que suis total parano. Parce que veux pas me faire jouer. Parce que mon orgueil est un monstre qui m'a créé. Surtout, surtout, parce que je fais aucune confiance, peut-être parce que c'est un peu trop, trop que ce que je suis habituée de confronter. Parce que me suis créée un rôle qui me semblerait tellement intéressant de jouer. Me faire tomber serait tellement mieilleux. J'imagine des plans machaviéliques. Je sais pas comment voir autrement. J'ai l'imaginaire très grand. Me faire tomber, et quand toutes les preuves rassembler, comment terminer mon humiliation publique. Qu'est-ce qu'il aurait pas de plus beau que de faire flamber une reine? C'est grandiose. Ça me serait tellement fatal. C'est pas pour rien que je crache quand on s'approche. J'ai un territoire à défendre. À défaut de pouvoir différencier les bons des mauvais, je les éloigne tous. C'est pas juste pour le plaisir. C'est politique. Comme le reste. Des bases de pouvoir. J'ai aucune confiance. Saurais pas comment faudrait le prouver. Mais ça manque. Je peux pas le laisser sans ça. Suis merveilleuse. Ai pas envie de le prouver. Le sais. Reste à me connaître. Ai l'ai d'un suprême mélange passionnant à découvrir. Mais comme tout cas obsédé, on se tanne, plus ou moins vite, mais on voit le bout. J'ai pas envie de me faire jeter. C'est pour ça que je débarasse avant même qu'on aie cligné de l'oeil. J'ai pas envie de me faire jouer. C'est pour ça que j'approche pas, veux pas me brûler. Et surtout, ça yaurait peut-être trop de raisons pour expliquer mais pourtant aucune qui n'aille, j'ai pas envie, oh non j'ai pas envie d'aller à la chasse. Pas envie d'une basse cours de putain. J'ai essayé d'être claire, extrêmement, pour une fois. Aucune idée ça a mené ou. Nan, me relirai pas. Comme me relis jamais. C'est mon journal. Être claire. Pour une fois. Encore cette boule. J'ai choisi d'écrire, ça me perdra autant que la marquise de Merteuil, même plus.

4 Révérence(s):

  • ouf! tu sais, je pense que quand on va me demander à l'avenir pourquoi j'écris pas comme je suis je vais leur envoyer ton blog. Je t'avoue que ça ressemblerait à ça. Le propos surtout, enfin, ça c'est une longue histoire. Je vais t'avouer aussi que j'aimerais beaucoup plus ton blog si les textes étaient heu moins longs? Enfin bon, si t'es comme moi qui cherche à me faire aimer, j'ai cru comprendre qu'un des meilleurs moyens de pogner c'est en étant simple bref et précis. Petit conseil d'ami (je peux ben parler moi, je regarde ton profil : t'as été visitée 811 fois et moi à peine 200, je pense que je vais être jaloux).

    Yargh je hais mon commetaire. Efface le okay? (Je sens que demain je vais le regretter)

    Heu je pense que je vais te réécrire plus tard! Salut :-P

    Par Anonymous Anonyme, à  9/10/05 00:36  

  • Ah oui pis j'oubliais, tripperais-tu sur Nelly Arcan toi aussi? Sinon y'a des liens à faire ;-) (Mais j'avoue que j'en vois partout) (coup donc j'avoue n'importe quoi à soir moi là!)

    Par Anonymous Anonyme, à  9/10/05 00:37  

  • Allo.

    Ce post, il est très long, trop long, c'est certain. Mais ça, c'était une bataille entre mon angoisse et les claquements du clavier. Suis coriace tu vois..
    Et puis, Nelly, ai lu que Putain, qui m'a pas penchée sur son cas. Nan, je trippe pas. Faudrait que tu m'expliques. Les liens comme l'adoration. Et surtout, c'est pas qu'ya du sexe que ya la Nelly..

    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  9/10/05 01:57  

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    Par Anonymous Anonyme, à  6/11/05 05:22  

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jeudi, octobre 06, 2005

Je déteste les gens qui me foutent en l'air (on s'entend).

Ya des signes quand ma vie roule étrange. J'ai pu de vêtements qui me plaisent. J'ai pu envie de manger du pain. Je m'affale.
J'ai l'impression que tout tourne étrange, que ma vie est en train de se planter, que je cours à la dépression si je fais rien. Mais c'est débile. Ya plein de choses qui me rendent bien. Je remarque encore ces petites choses qui me font sourire dans le vide. Juste aujourd'hui, le retour des bloodbrothers trop longtemps oubliés. Le goût de la couture, affiner à ma taille. Tout ça m'arrive, mais je continue à soupirer très fort, une sale masse sans grouiller de larves.
J'interprète. Ya qu'un seul côté qui semble chier. Ma vie sociale est merdique. J'espère m'en foutre. Je conserve la profondeur, ces quelques merveilles qui me parsème tout près. Y reste quoi? Pas grand chose. Des gens qui voient pas clairs. Des gens stupides. D'autres qui m'apprennent encore et encore qu'yavait plus de shit que je pensais, plus partout, plus intensément. Je peux pas être aimée par tout le monde. Ça me terrorise. Ça me fout par terre. Je suis total incapable d'y croire. Je joue fort pour faire un travail acceptable. J'oublie que les autres jouent aussi. Je suis la plus naïve des coquettes. Je crois tout ce qu'on me dit. Mais avec le temps, me suis doublée d'un paravent terrible, personne vient derrière, oh non, personne ne vient. J'ai l'orgueil trop grand pour qu'on me perce au réel pour me jeter en vulgaire huit secondes plus tard.
Tout semble chier mais c'est un rien comme d'autre. J'essaie de rester seule et on fait que s'amuser à me déstabiliser. Faut pas me parler. Suis lente. J'arrive pas à réfléchir vite. Je déteste pas réussir à percer les motivations des gens. Parce que rien n'est jamais pour rien. Tout est politique. Ou autre. Mais ya pas de simplicité. Faut pas sous-estimer ses ennemis. Faut pas sous-estimer les autres. Ya pas une action de pas calculée. Pas avec moi. J'abrase trop pour que rien. Suis parano un peu.
Faut que je rationalise.

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mercredi, octobre 05, 2005

La guerre; bataille un: victoire.

Je cause des vaguelettes de polémique au collège. J’écris quelques mots sur le sexe, j’oscille sur une ligne de porno et on m’accuse de tous les torts. C’est terrible. Terriblement drôle oui. Les gens stupides me font rire. La vie est drôle. Les gens sont tellement stupides. Se sentir agressé par une simple création, ça se peut. Quand ça attaque quelqu’un, quelque chose, d’accord. Pour plein de raisons, ça va. Mais quand un texte a un contenu sexuel « trop explicite », c’est stupide. Ya des chances que ça soit moi qui voit pas la limite. J’ai pas trop de limites quand yest temps de créer. Je m’amuse et mon drôle est parfois particulier, soit. Mais ça change rien que ça existe et je mets pas sur le dos de grandes causes mes blocages. Je peux comprendre que des gens sont choqués. Je m’en fous. Je trouve dégoûtant qu’on puisse aimer les pieds. Ou manger des bananes. Mais ça change rien que ça existe des gens qui font ça. Je n’accepte pas qu’on accuse mes textes d’être anti-féministes et qu’on prenne la grande cause de la femme-objet pour me censurer. Je n’accepte pas qu’au lieu d’accéder à ma demande d’une raison pour la censure, d’accéder à ma demande d’avoir des critères objectifs pour juger de la valeur de parution d’un texte, on décide tout simplement d’établir des magouilles pour ruiner mon texte, lui enlever son sens et l’affubler de photos dégoûtantes pour finalement recevoir des plaintes. Je me fous de ne pas être publiée. J’accorde pas trop d’importance à la parution de mon texte. Le journal, c’est une contrainte qui me pousse à écrire. Et puis, c’est drôle. Choquer l’auditoire puritain et collégial, comme il dirait presque. Il faut seulement que les gens se rendent compte que leur opinion est pas seule, qu’ils ne peuvent pas juger pour les autres. Le pire, qui en même temps me fait sourire, c’est tellement d’infantilisation, c’est de savoir que des gens me détestent pour ma vision des choses, des gens qui me méprisent sans même me connaître, seulement pour ce que j’écris. Ils croient que mon texte est moi. Ya si peu qui font la scission entre un texte au je et tu et la personne qui fout les mots sur la page. C’est pas que je l’imagine que je le vis, que je le pense, que j’adore l’idée. C’est là. Si ça fait rager, ça va peut-être faire réfléchir un jour. J’espère. Des gens stupides qui prennent leurs idées comme ultimes, ça a pas sa place dans une instance qui proclame tout publier sauf ce qui insulte. Chialez contre votre charte, pas contre moi. Et puis, faudrait apprendre qu’une fille peut aimer le sexe sans être amoureuse. Après on me demande de pas être hautaine. Au moins, je le crie que suis une reine, je me simule pas être une partie du peuple, je m’invente pas la proximité sociale. Je prends surtout pas les gens comme acquis inférieurs. Et les plus plébiens s’activent pour les masses inférieures en s’animant de la beauté du communiste. C’est là cumshot. Je leur viens dans face. De toute façon, sont aveugles.

2 Révérence(s):

  • *rox*


    C'est vraiment très drôle.
    Vraiment.
    Ps : j'ai pas pu résister, j'ai trouvé son e-mail, alors j'lui ai envoyé un message.
    J'suis impulsive. Je sais.
    Et J'adore ;)

    Par Anonymous Anonyme, à  6/10/05 00:18  

  • et nous ma reine, nous, allez vous nous venir dans' face ???

    c'est pas nos lecteurs qui pourraient vous en vouloir... (ils pourraient en vouloir, mais ça, c'est une autre histoire)

    (calvaire, je rime)

    et vous pouvez de même nous faire parvenir une/des images à votre goût si particulier, si vous le souhaitez

    (je me chargerez d'en faire le traffic, bien entendu)

    ilnyaplusrien (que des) xxx

    Par Anonymous Anonyme, à  8/10/05 15:06  

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lundi, octobre 03, 2005

C'est plate.

Je passe toujours mes journées avec la musique qui me suit, sans pourautant avoir les oreilles bouffées par des écouteurs. La musique qui me sert de base, c'est comme ma farine à pain. Je pétris ça fermement et puis ça donne des petits bijoux qui couvre le ventre. Mmm. Nan, mais ça rythme mes écrits, ça me colle des réussites à l'étude et ça me fait danser en diva. C'est ça le plus beau. J'aurais pu faire une merveilleuse pop star. Avec la présence sur scène et les répliques débiles et même le petit chien dans le sac, s'il aurait fallu. J'aurais été divine. Mais j'ai de petits seins et je chante mal (mais ça on s'en fout). Faut dire que le rythme dans mon corps, il est pas si puissant, il se limite à ce que j'ai appris. Je vais pas tellement plus loin que Britney. Parce que oui je peux bouger comme Britney. Et c'est beau. Et c'est bon. Faudrait me voir aller, toute seule sur le crachat des speakers. Je danse pas. J'aime pas tellement danser. J'incarne. Je suis la musique, je suis la star. La musique m'insuffle du plus facilement le peronnage. Fallait les voir ébahis face à mon "talent" au temps des clips de Britney. C'est là que j'ai tout appris. La magie du montage. Les waves. Le sex-appeal. Les yeux chastes. Les yeux lubriques. Jouer est trop facile avec une trame de fond. La magie du cinéma. Yeah, right. On se met une petite chanson au rythme surprenant et c'est là que mon tête démarre, aller, entre dans mon univers, mon imaginaire est assez grand pour dix-huit trips à trois. Suis mes pas, improvise toi aussi. S'emporter pour passer de la fauve à la putain, le temps d'une chanson entre dans la danse, amuse-moi un peu que je te dévore le sourire aux lèvres. Ce que j'ai de mieux, c'est ces danses folles qui me perpétue, jouer encore un peu, et puis là, quand ça termine, fuck me hard. Me déchirer pour que ça soit sanglant. Parce que suis déjà high beauté.

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Pourautant.

Le mot pour autant devrait TELLEMENT s'écrire pourautant.

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autodidacte