Ze manoir

mardi, juin 26, 2007

Désespoir.

Ça m'a pris.. du moins des tonnes d'heures à m'en remettre. Je sais pas exact de quoi, l'état physique fini toujours par passer, mais l'angoisse mentale, moins. Avec la fête de la St-Jean terrible, Québec où ça finit toujours mal, Québec que je n'aime pas vraiment, pas plus que ça, mais où il faut quand même aller pour faire changement. Mais encore, là ou St-Hyacinthe, ya pas trop de différences. Alors voilà, quelqu'un est parti avec mon sac. C'est-à-dire le centre de mon existence. Une majeure partie de ma collection de gloss, mon argent bien entendu, mon miroir en forme de coeur. Et même ma lime à ongle. C'est que hier, pour me calmer de l'angoisse de me retapper les démarches pour toutes les cartes, pour meubler la nuit blanche comme ils disent, j'ai envie de m'attraper un livre. Qui sont dans des boîtes inconnues. Et pour broder, voire même repriser, pas possible. Ma dernière aiguille dans un endroit inconnu. Et plus de lime à ongle. Là, tout va vraiment mal. Je veux dire, l'année dernière, c'était moins pire, au plus vivable. Avec le tympan percé de copain et notre herbe à puce, ça restait encore possible de survive. Pas maintenant. À passer des heures à m'encourager psychologiquement, j'y arrive presque. La vie est trop dure avec moi. Et non, je n'avais pas à moins boire d'alcool.

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lundi, juin 18, 2007

Des mille-pattes c'est dégueulasse.

Je ne sais pas si j'arriverai à faire la paix avec la nature. J'ai beau rêver mon manoir de campagne, rêver mon potager et rêver nourrir des poules, je sais pas. J'ai beau vouloir rester à la maison pour cueillir des fraises des bois pour en faire des confitures, je sais pas. J'ai beau apprivoiser le goût des paysages, je sais vraiment pas. Le dégoût des petites choses me hantent, j'essaie de l'oublier, mais ça revient grouiller autour de moi, et c'est l'anxiété (le mot juste) qui frappe mes tempes. Je rêve d'un terrain en campagne pour construire ma petite cabane. Mais j'ai plus l'envie de rapper du bois et limer des coins que d'élever des insectes en milieu naturel. Peut-être j'arriverai à m'y faire. Mais alors, où sera passé mon exotisme?

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samedi, juin 16, 2007

Enjeux identitaires.

Je n'aime pas ça facebook.

3 Révérence(s):

  • Alors, n'y va pas

    Par Anonymous Anonyme, à  17/6/07 20:47  

  • C'est la grosse mode depuis deux semaines. Tous mes amis envahissent ma boîte à courriels avec ça. Mais à quoi ça sert?

    Pat B

    Par Anonymous Anonyme, à  19/6/07 10:18  

  • À réaliser à quel point le monde est petit. Et surtout, surtout, regretter l'existence de l'appareil photo.

    Par Blogger reine laurence, à  22/6/07 12:17  

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vendredi, juin 15, 2007

Je te crie paresseuse.

J'ai découvert récemment une petite bourse d'étude qui veut marquer et susciter l'inovation. L'intérêt figure que l'art est un des sujets couverts, pas seulement les affaires et les sciences, finalement. Bien qu'ils donnent comme explemble d'inovation de vouloir créer un nouveau mouvement artistique comme le surréaliste, le reste semble intéressant. En fait, ce qui me fascine, c'est qu'après trois jours à remuer les idées pour trouver comment j'allais gagner, ya quelque chose de plausible qui est sorti. Quelque chose de super passionnant qui à avoir à le mettre sur papier, j'ai vraiment l'excitation à fleur de peau, le coeur qui débat en rage et tout. J'ai hâte de pouvoir le faire. Juste à penser m'investir dans l'histoire de l'art, de transformer la muséologie, je change, je m'ancre dans un autre monde à penser, à formuler, à essayer d'établir tous les liens possibles, toutes les connexions, voir toutes les probabilités sans recourir à une formule d'algèbre et ça me tue comme dix milles éclairs au complet. Je reste tout le temps stable à penser à rien sinon à mon souper, à l'argent qui me manque pour la garde-robe idéale et à comme le reste de ma vie est merveileuse. Mais à entrer dans ce sujet, ya plus rien qui vaut, sans même perdre l'intérêt pour le reste, C'EST UN MONDE PARALLÈLE. Je suis fascinée, simplement. Mais ça me tue de devoir me ruer aux concours pour signifier mon génie. Mais encore là, c'est ma faute.

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jeudi, juin 07, 2007

Il fait froid et je déteste déjà l'été.

Ste-Catherine est vraiment dégueulasse. Juste passer sur cette rue permet de virer le dégoût du Grand Prix à n'importe qui. J'imagine même pas approcher de Cressent. À quelques jours de la grande course, c'est pas juste les magasins qui ornent leur vitrine, question d'avoir l'air dans le coup. Nan. Ya toutes les super nanas qui ont sortis leurs manteaux Ferrari, les verres fumés se font au moins huit fois plus gros que la normale et les bijoux sont mis en valeur de façon désorietée. Ça a pas d'allure. Vraiment c'est dégoûtant. Devoir marcher totalement ralentie passe que devant c'est un groupe de 6, cinq hommes avec un pitoune vieillie, jeune de loin, trop de soleil dans les crevasses de la peau, les vieux bedonnants riants comme dans une séduction. C'est terrible. Les gens se pavanent dans la rue. Merde, c'est Ste-Catherine, c'est pas cool de sortir se montrer là. Je veux dire, je sors du bureau et je tombe sur ça, j'ai pas envie. J'aimerais mieux me sentir à Toronto et ne voir que des vestons-cravate, c'est déjà plus sexy. Déjà que je déteste la foule, une foule qui bave pour le prestige de pauvre classe, ça me jette le coeur par terre. J'aime pas le cliquant et les brillants pour jouer du sérieux. Ste-Catherine est vraiment horrible.

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autodidacte