Ze manoir

mardi, août 30, 2005

Ma rentrée.



C'est envoyé. La première de Cumshot paraîtra bientôt au journal du collège. Si ya pas de censure. Mais sûrement pas. Je mords.
(j'avoue que suis assez excitée..)

4 Révérence(s):

  • Nan.
    Lollipop c'était passablement très nul, ça pas tenu le coup, une pseudo-promotion du céréal.
    Nan.
    Cumshot, c'est une semi-fiction, sans histoire, baignant à la sauce opinion littéraire. C'est plus qu'une étude des sex-shops de Longueuil, c'est même pas écoeurer les gens. Un exercice de style à niveaux où j'essaie d'amener la rhétorique à forniquer avec une forme intéressante.
    Parce que ça manque au journal.
    Et parce que ça m'amuse terriblement.
    Tu me fileras tes commentaires!
    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  31/8/05 22:51  

  • lol!
    Lo t'es vraiment dirty!

    Par Anonymous Anonyme, à  31/8/05 23:17  

  • Bah, c'est facile. J'ai de bons copains pour me faire la job..
    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  31/8/05 23:20  

  • sorry...

    Par Anonymous Anonyme, à  19/11/05 13:59  

Pour s'incliner

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lundi, août 29, 2005

Sur le mur c'est écrit que narcisse c'est ma fleur.

On m'a juste répété trois choses. J'ai du talent à tout faire. J'ai de la volonté. Je suis belle. Ça me donne plus qu'une marge d'avance. Peut-être quatre ou cinq cent pages. Pendant ce temps, j'en profite pour batifoler. Tss. J'ai envie d'un show de poteau. D'aller me fumer des buzz avec le bassin rap de Longueuil. De ravoir mes cheveux noirs et plein de cendre aux yeux pour aller avec les gothiques boire un verre de sang. J'ai envie de tout classifier pour m'exploser, entière. J'ai surtout envie de tournoyer tout partout, sans craindre de me dire que je suis en recherche, que je me cherche, que j'y vois pas clair. Savoir que je suis bien pas possible. Me retrouver sur toutes les scènes à tournoyer, tourner, tourner en approchant tous mes danseurs sur la même piste, à répéter dans mon numéro, à me suivre en m'inventant à leur tour. Je veux bien flirter toute ma vie sans m'accrocher, rester seule libre à rêver, accrochée à ce rêve qui me poursuit depuis presque toujours, qui m'habite ma fibre jusqu'à l'inconsient qui me le crie comme un affamé. Je sais bien que je m'attacherai que parce qu'il sera lord, parce qu'il va m'apporter le manoir. Je sais que suis prête à plus rien voir juste pour coller à ce que je veux. Le trop haut je connais pas, suis plus convaincue qu'obstinée. Je veux danser et tourner tourner en tirant tellement de danseurs d'haut calibre qu'une portée manquée me sombrera jamais sous la scène. Je préfère me couvrir des feux d'éclairages par la masse que j'engage, qui me tourne à me réinventer. Sans m'oublier, je crois juste à la fusion dans le rythme. Je penserai toujours seule. Mon seul roman sera un déclin-copie de ma vie. Ma seule oeuvre qui vaut. Tourner, tourner, tourner les brins pour me filer, classe exquise.

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vendredi, août 26, 2005

Au collège je laisserai peut-être les hommes tranquilles. Un instant.

Pourquoi les choses ont à être si faciles quand on essaie soi-même de s'entraver le chemin? Oh yeah, grand questionnement au destin. Bah, au fond, les choses sont drôlement bien faites. touours ce cuisinier de mon job. Qui, j'avais terriblement raison, pensait que c'était moi la petite salope qui l'avait attirer pour lui fourer que des ennuis professionnels. Ben nah! Peux m'amuser à faire l'agace, mais là, j'avais pas comme but de ruiner sa vie. Faut savoir rester fixe dans ces choses-là. Donc les interdictions de relations venaient de ma supérieure. Mais là, ya la patronne qui revient de vacance, trouve ça stupide et s'indigne de l'ambiance de merde. Ça yest, pas besoin de plus, la jeu est recommencer. On est des vrais footballeurs de la stratégie et du contact. Peu avant, on m'a quand même fait une inquisition en règle, mais bordel, me suis pas plainte, allons mon choux je t'adore voyons. La routine repogne chez les pâtissiers, mais il accepte mal que j'aie toujours raison. Il adore ça, on échange, il sent le flow, surtout il me voit belle et forte, un pillier pour l'empressement du relâchement. Aujourd'hui, excédé, il m'a prédit l'avenir de vieille fille, parce que personne pourrait me suporter (bon, ça je suis pas d'accord, ya plein d'hommes mous prêts à supporter n'importe pour se faire vivre en sécurité sociale. Faut pas surestimer.) Donc moi vieille fille. J'aurais peut-être dû lui sauter dans les bras, mignonne et pleurnichant s'il veut bien aider à mon cas, que je ferais tout tout pour lui jusqu'à être qu'une jolie oui-oui. Nan. J'ai préféré sourire, jubilant une fois de plus. Parce qu'il prend encore la peine de m'étudier, de me réagir en me projettant. Il fantasme quoi.

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jeudi, août 25, 2005

Le must de l'automne.

Les pantalons motifs d'armée.
(un deuxième pantalon à ma garde-robe?)

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mardi, août 23, 2005

Envoûtement au parfum myqueen.

Je déteste les désillusions. Ma vie est une suite de désillusions. Je déteste. Je décide de ne pas apprendre à vivre avec. Avoir en pleine face que même si on décide de tout contrôler, si on calcule tout, même avec force de formules, de solutions et de graphiques, ya encore des phénomènes extérieurs qui pousseront sur les parois jusqu'à éclater. Et ça réussit à éviter les variables de causes d'erreurs. Le mec de mon job. C'est une totale réussite. Mais parfois, yavait des choses que j'avais pas prévu. Malgré tout. Sans que ça soit une faille de ma part. Parce que c'était même pas dans l'air. Just happen. Le mec du job, il me parle plus, mais ça change tellement rien. J'ai eu la réussite, peu importe. Voila quelques jours on s'entendait bien et c'était rendu à une tension joyeuse, jusqu'aux vagues contacts physiques dans l'amusement. Et puis là, subitement, une journée, plus rien, que l'air bête. Fin matinée, c'est je reçois le message en avertissement que cet employé, il est à son compte, que je n'ai pas à lui parler si je ne suis pas à l'aise, que je suis mieux de conserver des contacts strictements professionnels, bonjour et ciao. Avertissement pas concerné qu'à moi, c'est adressé à tout le monde. L'explication: on me dit que quelqu'un a porté plainte. Je ne comprends pas très bien. J'écoute mal. Mais ya eu une plainte. Je me dis triomphe ultime. Si la plainte est de lui, alors c'est à mon égard et je le rendais tellement mal (désir frustré? agacement? douleur (oh!) du moins, histoire de désir) qu'il a craqué. Sinon, c'est une fille qui se sentait mal par son comportement de don juan (aie aie!). Et puis, s'il ne me parle plus, c'est qu'il a lui-même reçu l'avertissement. Et qu'il est certain que la plainte provient de moi. Car j'étais la plus à compte dans ses déboires malicieux. Il se sent joué sur toute la ligne. Il m'en veut un peu. Mais la plainte, c'était pas moi. Sauf qu'il le sait pas. Peu importe la version, je gagne. Il avait l'intérêt et il a perdu. Je pourrais rétablir la situation. C'est des efforts. C'est possible. Je sais pas si j'ai envie. J'aimerais bien une belle confrontation scène de film, avec affront d'ego tourmentés, le bord des larmes, les cris, la douleur, les insultes, surtout les insultes. Parce quand on fait chier, c'est qu'on rend tout sauf indifférent.

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lundi, août 22, 2005

19h03 ô ma beauté gothique maquille-toi encore plus noir.

Pour chaque personne qui dit que la beauté ne fait pas mal, je lui crache à la figure la haine de la profanation. Chaque personne qui dit que la beauté n'est qu'une chose de sens et de goûts, qu'il n'y a pas d'absolu, je la traîte stupide comme si elle considérait vraiment la vérite. Je laisse à chacun ses opinions. Mais ça, j'ai raison, j'ai toujours raison face à mon objectivité personelle, face à l'émotion qui n'est pas normale, face aux revers que j'essuie en simplement marchant dans la rue c'est pas vivant perdre jusqu'à l'air. J'ai jamais vu de la beautée qui m'insasie à ce point (même pas gabrielle et jean, pourtant j'en ai passé des heures). Suffit de trois secondes pour que je tombe de mes haut-perchés, le tête en vrille et la langue sirupeuse au bord du coude. Je viens faible faible, j'avance à quatre pattes comme le fauve à sa proie pour aller lui bouffer tout ça mais est-ce vraiment le seul moyen de me rassasier, d'y perdre mon envie du moins pour un temps? C'est pas mieux s'il disparaît et que je le laisse aller au loin sans essayer de m'en rappeler? Je fais preuve de faiblesse, c'est terrible, mais surtout c'est trompeur. Faut pas se réjouir trop vite. Je m'agenouille à la beautée mais dans tout ca j'ai décidée. Et puis, c'est le plaisir du manque. Comme l'orgasme de l'eau froide. Faut avoir connu pour savoir les tressautements particuliers. Parce que le charnel c'est pas juste ça les sens. Comme si le corps existait vraiment, comme si le tête ne faisait pas que tout inventer. Je vois les gens qu'avec des couleurs. Si c'est pas s'avancer ça a, le plaisir d'avant-garde. Je finis toujours à un point que je ne connais pas, c'est comme la censure qui éevite le vulgaire, pour éeviter que je m'extasie sur le mot cumshot pour que je me taise sur mes idées sweaty fracassantes de mon corps épuisé mais au fond qu'est-ce que ça donne si le corps n'existe pas et si ya que des couleurs mieux vaut pas se ruiner dans ce qu'on dit pas maîitriser. Comme si je lisais pas les corps. Beurk.

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samedi, août 20, 2005

J'aime bien me plaindre d'être moi.

J'aime bien regarder les autres vivre et tenter d'analyser à ma manière. Je compare avec ma vie, j'essaie de trouver le seuil de normalité conscrit dans ce qui vogue tout autour de mon petit univers. J'essaie de comprendre comment les gens se comportent, en généeral. J'établis des tas de généralités. C'est tellement facile, tout mettre ensemble, rien nuancer. Ça permet de mépriser de façon total efficace. J'observe pour essayer de mieux transparaître dans un rôle que je confectionne brin par brin, je file dans le monde pour faire ce que je veux. Je désire pas d'attache, même que c'est mieux pas, s'aliéner sur d'autres, ça finit jamais bien, et même si, ça rend une dépendance pas nécessaire. Suis à pousser la capacité de solitaire. À réflechir seule dans mon coin les yeux braqués sur le monde. À tenter des expériences et à savourer mes victoires, à jubiler de mes prédictions réussies, on s'amuserait presque à dire sonder l'ame humaine, pour reprendre les goûts clichés. Je ne fais pas confiance aux gens, comme si quelqu'un me connaissait vraiment, il choisirait de ne pas me faire confiance. Sachant que d'autres peuvent autant se foutre de ma gueule qu'il m'arrive, que d'autres pourraient réussir à me tromper, j'aime mieux éviter pour pas avoir l'erreur. Ça peut sembler triste aux yeux de plusieurs, m'empêcher des relations intimes et profondes par pur orgueil, mais c'est pas le cas. Mes priorités, mes valeurs, sont juste pas la même chose, je fais juste pas me lancer tête première dans une histoire d'amour langoureuse parce-que-l'amour-c'est-la-seule-chose-qui-compte-vraiment. Suis pas intéressée, c'est pas nouveau. Mais j'ai quand même mes moments de faiblesse, j'ai aussi des erreurs, des choses à commettre une fois pour ne plus jamais répéter. Suis encore dans les frasques tumultueuses de la jeunesse. J'écris beaucoup, je prends des notes, des observations. Que ça relate mes exploits ou mes échecs, c'est pas important, mais je me dis que si quelqu'un tombait sur toutes mes manoeuvres, alors je serais totalement perdue. Faudrait vraiment pas, donc. À détruire. Sauf que les conserver, c'est relire et retrouver des choses à apprendre, parce qu'apprendre qu'une seule fois avec une expérience, c'est trop peu. J'ai pas le temps. Les pires écrits, ceux du malheur du type mon-amour-fou-et-puis-son-nom, ils ont été brulés conscienceusement. Suis convaincue à ce point. Faut par contre savoir combattre l'ego total qui cherche à tout conserver pour prouver sa réussite. Le besoin de reconnaissance est la faille. Parce que la plus grande réussite, c'est de tout manipuler pour se rendre à sa vie décidée, et ça, surtout, sans que personne le sache.

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jeudi, août 18, 2005

La première faute que font les gens malades d’amour, c’est de le considérer comme la première chose, ou pis encore, la seule chose qui vraiment importe.

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  • Tout à fait d'accord. J'ai déjà posté un billet là-dessus et je m'incline absoluement.

    Par Anonymous Anonyme, à  2/9/05 10:52  

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Gunner la drill.

Je viens juste de terminer. J’ai monté ma première bibliothèque. J’ai l’habitude des montages complexes, de visser, d’enfoncer, les petites pièces et les gros morceaux. Suivre le plan surtout à l’instinct. Ai monte des tas de sports en métal. Mais là ma première bibliothèque. Pour enfin empiler mes bouquins à moi, après avoir complété les rayons de la familiale pleine de trésors anciens, les classiques aux cœurs de poussière, la vraie odeur d’une bibliothèque de manoir, manque que les lampes vertes. L’ai monté avec talent, cette première bibliothèque. Respirer du bois, taper à la dure jusqu’aux ecchymoses des paumes et visser avec la vraie drill à faire sonner à côté de l’oreille, si peu plus et c’est l’armée, le talent des guns, des mitraillettes, la recharge virile. Mais là, mais là, le détail à l’erreur qui empiète sur le reste. Une maigre faute, possibilité de réparer, mais encore plus complexe que monter. La première bibliothèque est demi inversée. Le détail qui saute pas, mais à la laisser chez ma vision, la savoir proche, j’ai les trippes qui chamaillent. C’est pas parfait. Et le manuel, c’est mon seul talent meilleur que la majorité, parce que j’adore, par passion, et tomber, c’est pas possible. Le ressentiment est tellement fort, la brûlerait directement plutôt que prendre le temps de réparer après avoir terminé. Le problème avec la motivation, l’emportement, le goût trop grand, c’est aveugler, saloper les détails en s’endormant sur la salive du bavement à l’intérêt. J’ai le cœur gros. Je peux pas détacher mon regard. Un stress palpable, tension comme une fille moche qui sait pas marcher sur des talons face à son flirt potentiel. C’est l’horreur maintenant chez moi. Le problème de l’objet, c’est qu’il change pas avec la mascarade. L’objet est tellement brut. J’ai failli face à la franchise du vide.

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mardi, août 16, 2005

Mon fana B.

Britney Spears. C'est évident. Je me saoule à regarder ses photos, les styles qu'ils l'arrangent, surtout ses clips. Ses vidéos qui m'ont tout appris tout montré, ses vidéos à l'esthétique pas toujours convainquante, mais quand on s'arrête, ça pénètre plus que toute étude gérée. J'ai un fanatisme pour quelques rares personnes. Cinq. Bien délimité. Mais Britney, suis pas fana. Ou si, mais tellement différent, parce que fanatiser une femme, ça relève pas du même morceau. La mignonne, c'est pas autant pour son style, qui est nul sans ses stylistes, et encore. Ça musique m'emporte souvent, mais là encore, c'est comme du rien qui touche encore plus loin que la pop bonbon ou bombe sexuelle.C'est plus loin que les mouvements de danse à baiser. Plus encore que les montages, les bons coups, les photos, les chorégraphies, le lipsync et le maquillage qui casse des barreaux de chaise. Encore mieux que la réussite d'allumer la dévergondance des jeunettes, encore mieux que les goûts des jeunes hommes, que l'embrasement faussaire des médias. Britney, c'est pas la musique, l'image ou le message. Mon fana de la B, c'est le produit commercial. Je me fous de la personne, de son apport au monde artistique. À chaque fois que quelqu'un me rapporte des nouvelles de sa grossesse, de son mariage ou blabla, j'adore que pour la saveur tabloide à revendre. La réussite de s'utiliser pour porter à colporter. Se vendre. Totalement. Entièrement. C'est la réussite ultime du corps. À s'intéresser, c'est la victoire d'un crachat énorme sur tous les cultes. C'est pousser encore plus loin la stupidité. C'est amener le matérialisme mais surtout la débilité à débiter des insanités face à des bouts de chairs. Parce que les gens voient pas qu'ils adulent rien d'autre que l'image, parce que c'es ce qu'on vend. Mais le mieux, c'est de viser l'amour des fans qui vouent un culte qu'on ne saurait dire autre que sincère. Viser, puis grossir, grossir, jusqu'à un jour je l'espère l'éclatement de l'horreur débile de la masse dont je m'exclue le plus possible, malgré à force d'erreurs. Un amour que les fanas croient porter à une personne, ou autrement crédulement à une musique, alors que c'est clair que l'obnubilation provient que du produit commercial. Et le produit Britney Spears est si ultimement merveilleux, jouer sur la base d'instincts pour conquérir. Et ça fonctionne. Pour ça, elle est merveilleuse. En plus, ses clips m'ont tout appris..

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dimanche, août 14, 2005

Ma carte de visite.

Après neuf, la dixième gratuite.
Une fois, c'est la payer combien?
Une baise.
Alors je te baise pour t'acquiter en baisant.
Hahan.
C'est un cercle vicieux.
J'aime ce qui est vicieux.

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Croasser hors de moi.

Dans n'importe, quand on entre trop profondément, quand on s'engloutit, ya total difficulté à voir clair, à porter un regard plus objectif (bien que toujours personnel) à ce dont porte l'étude, la création, ou peu importe. À corriger un texte en prenant quelques semaines pour perdre l'habitude de relire par le courant. Ils jugent qu'un observateur extérieur est celui qui sera le plus objectif. Regarder par-dessus le jeu d'échec ramène de nouvelles stratégies qu'au sol. Je ne pense pas que j'ai la vérité, je ne crois pas avoir définitivement raison. Mais naturellement, je prends pour acquis que le général pensera comme moi, a les mêmes idées et intentions. Et bang toujours désillusion après l'autre, simplement parce que ça m'effleurait même pas qu'on pense différement. Pas par raison. Une vague candeur peut-être. À lire et écrire au rythme passablement tout le temps, j'ai juré des qualités toujours du rythme et du style, de la forme avec l'histoire, le fond est toujours une excuse pour la garniture. Je sais c'est là mon travail, mes attentions, mon goût ma salive l'éclair du coulant d'une réussite. Mais à réfléchir de suite de discussion, du mince fil conducteur d'histoire, de sens, de message, je l'ai toujours bien foutu en quelque part, il est présent, mais pour moi tellement naturel que je le voyais même pas. C'est qu'en réfléchissant un peu à ce que d'autres font, c'est tellement vide, mener à rien. Parce qu'une suite de beaux mots, c'est facile, vide. La musique, oui. Faut juste pas oublier de prendre de l'ampleur en les versant dans une rivière construite d'échelles. Ça se profile bien. J'ai le sentier à la face, reste à écrire mes milliards de poèmes restants pour les biffer, en radical. La somme est immense, mais à comprendre la texture du chemin, ma brousse poisonnée d'encens se sens moins mal.

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vendredi, août 12, 2005

On me passe pas.

"- Un maxime c'est bien, mais deux c'est mieux.
- Prouvez-le.
- Agace."
Juste pour des petits rien comme ça, j'adore ma vie.
C'est simple de se rendre compte qu'un homme perd tranquillement le tête pour soi. Il peut accorder des faveurs étranges par mollesse ou pure sympathie. Il peut chialer et crier des insultes par réelle exaspération ou par drôle. Il peut se chamailler par franche camaraderie. Mais jamais il va sombrer dans des erreurs qui touchent son orgueil. Le mec qui s'oublie, il va se laisser emporter par son enthousiasme pour l'autre. Quand il pousse trop loin dans les pécadilles. Quand il crie juste deux volumes de trop, il s'en mordra les doigts toute la journée. Quand une danse du ventre lui semble un juste prix. Quand il s'enlève tout nuage de voile public. Quand il s'oublie, c'est là qu'on sait qu'il est vraiment perdu dans mes filets.
Même si un mignon s'aventurait à me défier en se faisant croire proie prise mais que nan, j'y toucherais aucune mesure. J'irais pas battre les foins par humiliation. Au mieux remettrais en cause mes observations. Parce que mon but n'est pas de tomber moi, mais de faire tomber. Et s'il ne tombe qu'en apparat, qu'est-ce que j'en ai à foutre. Peut-être une conquête absolue de moins. Mais je cultive pas d'attaches. L'ennui de terminer plus tôt. Temps que la présence de l'indifférence, ya pas d'assaillants qui fonctionnent. C'est que suis pas à labourer, suis pas une grasse terre fertile, on féode pas chez moi. Aucunement triste plaine, c'est encore plus haut que la brousse, que la jungle, loin loin la tige de métal à l'éclair. Brûlant.

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jeudi, août 11, 2005

Ma galaxie d’électrons.

De retour au jeu d’une éternelle enfant qui s’amuse à tomber lascivement dans les bras d’un homme de 34 ans.Celui de mon job qui m’amène plus de rebondissements que j’aurais toute seule réussi à en créer. Lassé de mon jeu stagnant suite à sa déclaration d’intérêt vif pour ma personne (mon corps), il a décidé de prendre une petite pause, histoire de voir si ailleurs il aurait de meilleures réponses. Mais c’est mal connaître les autres jeunettes qui m’accompagnent. Le mec n’est pas intéressant. Elles s’en foutent. Ou ont déjà leur mec. Du moins, l’amitié démontrée, c’est bien fun, mais c’est pas les flammes d’une tease comme mes enjôlements. Je le laisse pâtir, de toute façon, faut bien faire semblant d’être un peu jalouse. C’est ce qu’il cherche. Plus d’une semaine du manège. C’est temps que je me bouge un peu, je prépare ma scène superbe, les yeux câlins, toute seule, la moue étudiée, tout pour faire craquer en regret. Le sublime, j’ai même pas à lancer une remarque qu’il crève lui-même, il s’est lancé à moi qui le rattrape, aller pour une autre partie de plaisir, recommencer, jouer et lancer toujours. Je grimpe dans les échelons du souverain. Il est totalement conscient que je me joue de lui, qu’il aura rien de moi que des sourires. Il a pu l’espoir. Mais il peut pas déjouer son désir. Là je le tiens. Conscient de mon jeu, ça le frustre, surtout qu’il se voit si bien amarré. Et pour faire ma journée, il me traite d’agace. Oh oui, bientôt, j’arriverai à arracher le cruelle grincé entre les dents. Mmm..

Je n’ai pas encore fini de le faire tourner autour de mon doigt que j’ai un projet plus vaste encore, d’envergure autre, du sport extrême. Mon voisin. Ultimement sexy. Préservé impect pour sa jeune trentaine. 3 enfants. Une femme encore très jolie, miss météo toute halée. Une belle maison, la bagnole (je sais pas pour la minivan) mais pas de chien. Il est parfait. Séduisant, sexy et trop près en l’inatteignable. J’y pense depuis quelques temps. Joli défi. Mais j’arrive pas à trouver comment commencer. Suis convaincue de réussir, peut-être. Sais juste pas quelles limites je m’appose pour la réalisation. Tout le temps, ça va. Mais aux moyens..

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mercredi, août 10, 2005

À la naissance d'un poème rap.

Je pourrais noter le galbe de ta hanche. Décrire le volupté dans tes cheveux, rire avec tes doigts qui chatouillent. Je pourrais toujours te louanger et dire que tu me frémis les entrailles. Mais bien sûr j'ai pas envie. Je préfère encore plus fort le son du tu que rien de tout ce qu'il implique. Parce que je parle de toi comme si c'était moi, le tu comme moi toute nue dans ma cuisine, à rouler du chinois. À lire de l'urbain post-expérimental. À réfléchir mes volontés déchirées.
Parce que parler mes impressions c'est un peu vide de sens.
Ressentir. Le coeur n'a pas sa place dans l'urbanité. Le romantisme marche sur les routes de campagnes. Le sexe sur les plages. Contre le béton, roulés sur le bitume, on peut que se faire mal. Le goût de cuir comme la peau fraîche de l'enfance. S'écorcher un genou. Une cloque sur le mollet. Ça ne défait pas le galbe. Mais ça enlève l'envie de se louanger. Tu m'ecchymoses la peau de travers et moi je mélange toutes les histoires pour tanguer avec une seule impression, un seul sentiment de bas-ventre flou. Je me rêve une Immaculée Conception. Car j'ai oublié comme faire naître le désir.

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  • «Tu m'ecchymoses la peau de travers
    ...
    car j'ai oublié comment faire naître le désir»

    Ouch! Câliss.

    Par Blogger J. Walters, à  11/8/05 02:11  

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lundi, août 08, 2005

L'étain.

J'ai retrouvé des vieux textes. Pas vraiment si vieux, mias juste assez pour que ça soit déjà du mâché. J'ai relu et ça explosait en retravail, c'était intéressant. Yavait enfin des choses qui me plaisait. Je tenais le rythme. Mais tout ce qu'on m'a simplement foutu de répéter toujours, ou plutôt la seule chose qui a bien voulu s'ancrer dans mon tête, c'est qu'à aimer ça on veut bien, mais à porter, ça reste à pas se vouloir insignifiant. Je veux bien tenir le rythme comme je l'entends, à cribler de balles les pages, mais c'est qu'ya pas que les sons. J'ai juché la poésie à des sommets de lignes de lettres à presque plus y voir clair. Et j'ai renoué le théâtre aux premières amours dévouée sans même le savoir, après la période noire. Écrire se sent nécessaire. Je maîtrise ce qui se voue à l'art de ma musique, mes mots en danse comme mon tête. Mais j'arrive pas à filer ce que j'ai pas au bout des doigts, c'est ce qui m'habite profond dans les phalanges. J'entends pas être clairvoyante. J'entends même pas être lucide. Je sais que suis faite pour la lumière des miroirs, que les perles sont mes raisins et qu'on se pend tous aux soies des lambris. Je resterai toujours près du populaire pour sentir encore ce qui se trémousse, là, au creux des os, de mes phalanges.

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samedi, août 06, 2005

Oublier de respirer.

Sur la liberté. Quand je glisse en arabesque dans l'eau la rivière d'éclat. Je tournoie pour moi-même. Je me ris, chaque goutte. Ping. des yeux de poissons dans la friture. Ping. du rouge contre les miroirs. Les rêves qui glouttent dans la bassine. Je vogue sur le seul rayon de soleil qui reste. Je fends la matière d'un sourire, des ondulations. Mais je séduis que mon charme, toute seule à m'ensorceler la sirène. Et je coule comme une sirène, encore plus belle que la fontaine. Au fond je suis toute embrouillée. Je ne me vautre pas dans la boue. Je ne supporte pas de me sentir horrible. Les choses sont trop calculées, les yeux trop voyeurs pour arriver à cacher quelque. Par chance de la perfection, les sens perçoivent. Ne savent. Et puis, combien de milliers d'armées attendent qu'un gourou à croire, à prendre possession de la fonction de l'existence. Résultats nuls guidés par le bien-être. La facilité et la paresse, c'est comme les sucres raffinés, ça finit en peau d'orange, ça glisse mal. Je coule comme une sirène, le sang en boue visqueuse qui ne répare pas la peau. Mon mauvais côté a dominé l'encre pour une longue équation à trop de variables, changement continuel la balance qui bouge en balançoire d'enfant. La nausée pour les mal-de-mer. Mais quand la sirène coule, c'est sous l'eau, sous le cristal d'eau dans le dernier soleil qu'elle flotte, les bras en guirlandes, chatoyante. Le mouvement, c'est le secret des défauts mignons.

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mercredi, août 03, 2005

Vidée, je finis toujours remplie.

Un livre par jour. Pour se cramer les yeux, du globe occulaire qui tire dans tous sens. Toxic comme Britney, c'est lui qui le dit, c'est pas moi. Je regarde dans tout ce qui bouge un peu, je remous ce qui stagne les marais. La pique le bâton pour pas sombrer. Essayer d'aller au plus profond, c'est facile, ça va bien, mais faut savoir se limiter. Moi ça me va pas. Suis pas capable. De la connaissance dans tout, c'est repousser les limites. Un livre par jour. Dix-huit chansons. Trois oeuvre. Cinq bâtiments. Et une cascade d'eau, mon corps qui s'imbibe, reluit, la lumière de l'eau, reprendre le souffle en agonie des larmes sur le tête. tout connaitre pour se représenter dans un mélange unique spicy pop. C'est pas l'idée. C'est pas l'idéal. Je réserve rien, j'avale, ya rien qui rentre pas, on verra ce qu'yen reste dans trois ans. Le goût, l'odeur, le tactile. Le tactile. J'ai aucun sens pratique. Mais j'ai appris à tout me souvenir, chaque détail fonctionne en parcelle. Pas de sens pratique, pas de sens de l'organisation, mais je réussis quand même à mixer en retour de nouveau. Un livre par jour. faut que je trouve la voie de mélanger mes intentions, tout faire à la fois, parce que j'ai terriblement peur de manquer de temps. Au moins j'ai pas à me convaincre que je suis capable. J'ai peut-être toujours peur, j'ai toujours la douleur intense face à chaque mot à aligner. J'ai la frousse je respire fort et je grince les dents (me ramasserai vraiment comme les vieilles femmes inuits), mais je sais bien que je peux faire tout ce que je veux. Mon corps pue la réussite. Mon tête sue l'éclat. Reste à trouver la mise en place. Mais j'ai pas le sens pratique. Alors un livre par jour. En attendant que ça travaille backgroud. Parce que ramener le travail à la maison, moi ça fait pas. Ça me cligne les yeux juste un peu trop, et j'ai vraiment pas que ça à faire, pleurer le sang des pores. Je peux pas me filer d'arrêt. De limites. Le tout, le trop. Trouver le mouvement juste. Parce quand ya tout, ça peut pas rester joli joli statique. Trouver le mouvement juste. Brasser à ma vitesse. Et ajouter ma graine de casseur bocal.

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Pour s'incliner

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lundi, août 01, 2005

CE N'EST PAS LA CULTURE.

À bien y penser, ce n'est pas la culture. Ce n'est pas la génétique. C'est même pas les expériences. Ya peut-être au maximum du viscéral enfoui bien profondément. Mais c'est loin dans les bouillonnements. J'ai la fatigue qui me tombe dessus et je pense qu'au métal, du luisant, mais je peux pas le supporter bien aseptisé. Le mélange. Parce qu'ya pas de choix possible. Parce que ce n'est pas la culture. Réduire les éclats de la tranche de métal poli en l'enduisant de boue, en la rendant à la brousse. Lui coller des nervures bavées d'sang bleu. Faire fondre en brûlant le contact. Faire fondre faire plier river clouer je sais pas mais au fond ça fini toujours à la limite du sable mouvant, le métal redevient métal, la source, le noyau. Masse magma. Roche fusion, nouveau mouvement, nouvelles ambitions. Parce que ce n'est pas la culture. C'est pas la culture, nan. Ya autre chose. C'est peut-être viscéral mais au fond m'en fous. Un rythme de tôle. Il faut avoir entendu la machette couper les feuilles pour saisir. C'est pas l'histoire de la puissance. C'est pas la propriété de la culture. Les forces tubulaires à coups de marteau. Les chaînes. Faudrait pas savoir m'enchaîner. Me lécher le fer du sang. Sauter sur les tout juste nouveau-nés pour leur bouffer le nitrate d'argent des yeux. Mais faut pas retourner aux cottes de mailles. C'est résolument moderne. Moucheter le métal. Des fauves. De la tôle. Roche fusion. Nos habits en lamé. Pour clinquer toute la nuit. Sous les feux du noyau. Le petit viscéral des entrailles, le petit ver qui surtout, n'est pas la culture.

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Pour s'incliner

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autodidacte