Ze manoir

vendredi, décembre 30, 2005

Ça roule dans mon tête.

Demain un rave, je risque de mourir de trop de fatique. Et je m'ennuie terrible à toujours me soucier de mon sommeil et de mon poids à prendre. Je tomberai d'un buzz d'un simple carré de sucre et puis, si ça peut tuer cette crainte d'être enceinte, seulement passe que j'ai recommencé à manger et que mes seins ont doublés. De l'ennui, de l'ennui. J'imagine juste mes jours à venir à sauter partout comme les bébés singes, mais encore là. J'ai pas à espérer, en fait, passe que j'ai rien à attendre de rien. Personne ne me foutra jamais de coups de pieds au cul. Ça reste des idées dans mes rêves, quand j'ai aucune autre image à fantasmer. Voudrais au moins rester capable d'être gentille et de sourire. Mais encore là, faut que j'aie un ensemble de la mort. Des vêtements idéaux à mon état. Sans ça, j'erre loin de ma peau, j'arrive à rien. Je ne peux pas passer une bonne journée dans des vêtements mal choisis comme je ne peux pas vivre aussi intensément qu'en achetant, qu'en fournissant ma garde-robe de toujours plusse de costumes. Je m'ennuie de réfléchir, parfois, passe que maintenant c'est toujours les mêmes sujets qui reviennent, c'est redondant. Et puis, j'aime pas répéter. Il est peut-être encore temps de faire un choix. Me faudrait prendre les devants de mes réputations. Faudra voir. Passe que paresse. Passe que rien à foutre, au fond. C'est pour ça que les magazines de mode, c'est comme un cocon.

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jeudi, décembre 29, 2005

Aiguisée.

Je pense que mon Temps de Fêtes est trop classique à se rapprocher des clichés, mais en même temps très loin de mes habitudes pour trouver une satisfaction au confort qu'on peut s'attendre. Au typique feu dans la cheminée avec la peau d'ours au sol, les soirs de tempête de neige, à se rouler en couple mignon un verre de vin à la main. Dans le genre qui crée de nouvelles passions. Pour les gens qui ont depuis longtemps perdu leur imagination. Je vacille trop entre mes habitudes et mes goûts pour avoir un consentement qui me donne l'appaisement. Passe que peux pas vraiment que rester là, quand j'y pense. Je sais plus où donner du tête avec toute cette fatigue qui me comble de cendres, en fait. J'erre lourde et sale. Mais pas tant que ça. Mais j'y travaille. J'ai retrouvé l'appétit et j'ai confiance de tout reprendre pour me permettre les pires folies à la nouvelle année. Danser toute la nuit, peu importe. Puis travailler pour se rendre encore plusse intéressante, pour un beau mec. Surtout jamais tomber dans l'habitude, dans la routine qui englobe de coton mouillé, qui colle au corps, qui se fout de la capacité de respirer. Jamais s'engluer. Sinon, reste toujours les coiffeuses pour une nouvelle lancée. Mais tout ça sera des histoires à venir, passe que jusse avec mon corps, j'arrive à me divertir assez fort. Alors si j'y mets du tête, c'est certain que je fous le camp à l'urgence, à la psychiatrie du regard des autres, ou blabla. Ai tué l'ensemble de mes jambes, pour un temps. Et me suis cassée une dent. Toute seule. Comme une grande. Voilà.

2 Révérence(s):

  • J'ai voté pour toi. Je n'ai pu m'en empêcher. Devine dans quelle catégorie?

    Par Blogger PatB, à  30/12/05 15:58  

  • moi pareil, dans la même catégorie I guess

    Par Anonymous Anonyme, à  31/12/05 10:04  

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lundi, décembre 26, 2005

Dilemme #4.

Les magazines de mode
ou
les magazines des potins de stars
..

J'arrive vraiment pas à choisir.
Qu'est-ce que j'aime le plusse?

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mercredi, décembre 21, 2005

Vaudrait mieux écrire des manuels d'instruction que des romans d'amour.

Je réitère ma demande, c'est nécessaire, pour Noël, ou je prendrais même pour mon fête en retard, ou jusse pour rien, je voudrais un guide d'éthique de couple. Un cours plein d'apprentissage théorique. Question de pas me planter. De pas trop laisser le naturel l'emporter. Au cas que ça fonctionne pas. Quelque chose à apprendre, à étudier, juste me filer un examen s'il le faut, j'endure tout devoir construire, c'est épuisant, c'est du travail, suis pas habituée à travailler, j'ai le noble dans le sang. Faire des compromis, ça m'est même déjà arriver. Je m'investis plus que j'aurais jamais crû. Mais ya quelque chose en moi qui trouve ça dur. Qui sent les efforts et je me dis qu'il y a peut-être un chemin plus simple. Parce que même en restant le plus simple possible, ya des choses qui se cachent pu. Peux pu être stupide pour mieux fermer mes yeux. Avec ça, ça crash. C'est des nouvelles règles de séduction. C'est que les autres menaient mes relations sociales. Alors faut tout changer. Ça sonne bizarre. Ça file de la répression. Et ça devrait pas. C'était tellement ancré que j'ai jamais eu l'impression de coller des beaux yeux et longs cils battants à quelqu'un. Yavait qu'isâ, ma miss traductrice de réalité, pour me dire que j'avais même pas d'allure. Et moi qui sentais rien. Donc tout changement s'avère difficile. Et puis, est-ce que je le veux vraiment. Passe qu'au fond, suis peut-être la seule à savoir ce qu'ya vraiment sous mes paroles et mes allures. J'absorbe mal le concept d'agir pour quelqu'un d'autre. Mais qui sous-tend qu'ya quelque chose pour moi en même temps. Faut juste aller jouer dans l'origine des dialogues, convaincre mes hommes de mon asexualité. Passe que je les ai tous baisés. Ou ils m'ont dit qu'ils le voulaient. Les autres sont gays.

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mardi, décembre 20, 2005

Argh.

Lorsque je travaille, suis réellement laide. Aucun effort, j'erre en totale décomposition. Ou presque. Je m'en fous assez fort, un job de pâtissière, c'est pas grand chose, et puis, j'ai aucun vieux à draguer. Et c'est pas mal tout c'ya. Suis jamais arrangée, je flotte dans mes vêtements, on est loin de la mini-jupe. Et encore là, on s'en fout. C'est que suis à peine moi-même, suis qu'une suite de sourires et de beaux qui vague entre les gâteaux et la crème. Ça fait gentil, au moins. Et bien entendu yavait ce client préféré, celui qui est un peu moins vieux que les autres, celui-là qui me donne un sourire plus vrai, qui me fait bien plaisir d'entendre parler de piano à la plage. Un gentil compositeur, pas si mignon, mais avec ce regard un peu croche dans les rêves, avec cette touche survoltée du normal. C'était rare qu'il passait, mais il me faisait ma journée d'un sourire, jusse passe qu'il était un peu hors norme, plus loin du quotidien de pâtissière. Voilà, le problème derrière tout ça, c'est qu'il se pointe, tout comme à l'habitude, mais là, à la dernière minute, il m'invite à sortir. Le coquin. Et moi toute déboussolée passe que j'ai pas l'habitude de la séduction, passe que je sais pas quoi dire, passe que j'ai un copain et que je connais pas l'éthique de ce côté là. Je déteste aller voir dans les gens que j'y arrive pas, surtout quand c'est plein de flou chez moi. Il m'intéresse pas, c'est certain. Mais j'aimerais bien avoir un ami compositeur. Et lui il pense quoi. Passe que je m'en fous, à l'ordinaire. Mais là, ai pas envie de blesser des gens. Ni d'allumer, de foutre des histoires juste pour rigoler sur la tronche des gens. J'ai peut-être pas la trempe d'une heartbraker. Ce qui se révèle troublant. Suis trop gentille. Nan. Plutôt molle. Ark. L'amour me larve. Faudra raffermir ça. Mais.. Mais.. JE DÉTESTE AVOIR À TENIR COMPTE DES AUTRES. Mais parfois, j'ai l'impression que je le dois.

1 Révérence(s):

  • Se ficher des gens autour.. comme j'aimerais avoir une switch off intégrée pour le faire plus souvent!

    Par Blogger Magenta, à  21/12/05 01:58  

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lundi, décembre 19, 2005

Savoir échapper son crayon.

J'ai toujours les mêmes préocupations. Ça devient assez lassant, routinier. Je songe toujours à la même chose, je regarde ma ligne qui dimminue dangereusement et ma vie sociale active, mais qui tourne en boucle. Je vois ma complaisance dans les plaisirs, rester là paresseuse à se faire servir, sans plonger pour réaliser plus grand plus haut, pour faire quelque chose qui ait du sens. Foncer à planter mes cornes partout, à prendre le risque de rester prise dans le mur en ciment frais. Mordre et griffer terrible pour me défaire de toutes les chaînes, au lieu de les tresser sagement, assise sur la chaise du salon, au coin du feu. Mais tout ça, c'est de l'énergie, c'est du tranport, surtout quand faut porter les autres, les tirer et moi j'ai les bras vraiment faibles. Et puis, faut pas aller plus loin dans les drogues. Faudrait diminuer l'alcool, passe qu'en plus de tout ça me fait fondre pas possible. Tout ça, tous mes magazines de mode au lieu d'avoir à réfléchir. Question de laisser fermenter les autres idées au loin, jusqu'à ce que ça bouillonne et se foute partout en déglutit horrible. Passe que je réfléchis à mon look et j'arrive à la superbe conclusion d'un travail scolaire, mais d'idées philosophiques que j'adore remuer, quand j'ai un peu de courage à me secouer de ma larve. Je comprends pas exactement comment j'y arrive, comment ça se passe dans mon tête, je sais pas et ça me fascine. Passe que tout réussit. Malgré tout. C'est pas tant la chance. Sauf que tout se passe sans que je travaille consciemment. Me permet d'être une tronche solidement bien arrangée. J'adore. Tout ça pour me convaincre que tout va bien, j'arriverai au travers de ma semaine d'enfer, j'y arriverai avec le teint rayonnant, c'est là l'exploit.

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jeudi, décembre 15, 2005

Je dors comme ça même pas d'allure. Je mange beaucoup plus depuis quelques temps. J'ai même réussi à regagner mon poids normal, intial. Comme cadeau de fête. Et puis là, je recommence les minis sorties que déjà tout se fout en l'air. C'est que j'ai le tête qui tourne, je vois mes yeux qui sentent la tendance à s'embrouiller, l'ensemble d'une chute, encore. Je mange pas assez. On mange jamais, non plus, quand on passe du temps ensemble. Je suis anorexique en public. Comme si ça avait meilleure contenance. C'est vrai que les gens sont laids lorsqu'ils mangent. Trop souvent ça fait du bruit dégoûtant. Ça ressort de la bouche. Bla bla. Mais là, ça repart. Suis assez déçue. C'est que je me refuse à agir certains effort. Dépenser pour de la nourriture. Suis trop paumée. Me suis encore achetée des super bottes talons aiguilles. Paumée, donc. Plus grand chose à faire. Le niveau reviendra peut-être jamais. Le drame! Bah. Au moins, suis pas enceinte. Même si c'était le truc d'isâ, garder le bébé 3 mois puis avortement, question d'emmagasiner les graisses, comme une maman innu. Mais j'avais pas vraimetn envie. Faudra assumer, si je tombe, ce soir.

4 Révérence(s):

  • Allez courage bébé, un jour tu auras des formes.

    Par Blogger PatB, à  16/12/05 04:03  

  • Bottes à talons aiguilles?
    Tu vas pas me dire qu'on parle d'authentique six pouces? Du quatre, au moins?

    Par Anonymous Anonyme, à  16/12/05 19:37  

  • T'inquiètes, mister ed, j'te dépasse d'un tête, c'est certain. Tu sais, le cul tight juché bien haut. Dans le genre qui fait tomber les passants. Tu vois?

    Par Blogger reine laurence, à  17/12/05 18:36  

  • Je me concentre un quart de seconde et... oui, je vois.

    Par Anonymous Anonyme, à  18/12/05 09:13  

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mardi, décembre 13, 2005

Si pauvre à vivre.

Je déteste ça, mais je sais bien qu'au fond, il a un peu raison. Je suis toute gentille. Une sucrée à plus finir, où je m'invente des tonnes de personnalités pour mieux passer, pour me forcer une carapace au mur de brique. Comme ça, personne n'ose trop m'attaquer. Parce que j'ai la voûte aux mots assez pendue, qui sait se déhancher autant qu'un vent qui fouette pour mordre. Mais j'ose jamais l'attaque réelle. Pas quand je sais que j'aurais des représailles. Je suis so peureuse, ça même pas d'allure. Je crains qu'on se lance sur moi, passe que sait que j'ai pas vraiment de défense, en fait. L'attaque, si, mais les apparences ça sauve rien auprès de certains. J'ai la colère en tant de refoulement, ça me fait mal. Ya tellement de chocs qui s'empilent au loins. J'aime tellement mieux ne pas pouvoir faire surgir la haine. Parce que ma force à tuer elle est pas cachée. Je suis trop proche des tabous primaires, ya longtemps que je l'ai clamé. Ça règle rien, tout dire, avertir. Au pire, façonner quelque chose de faux. À chaque fois que je tente d'y arriver à être plus claire à mon sujet, ça vire qu'en foutoir à mots, sans rien avancer, sans même clarifier, organiser, METTRE EN PLACE. Mais l'inutilité, c'est bien que la jouissance. Ya toujours une perte de goût quand c'est utile. Les magazines de mode et la french babydoll.

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Faudra m'acheter du oilofolay, qu'il disait.

J'aime résolument les chansons d'amour de tout ce qu'ya le plus cheezy. Je rêve en permanence d'un rave avec du happy hardcore. J'ai les pires difficultés de concentration, hier ai passé au moins 6 heures sur un pauvre texte d'une dizaine de page. Sans grand talent intellectuel inclut. Je passe rapidement sur tout, j'arrête toujours de réfléchir, mon amour des magazines de mode entre lentement de plus en plus en moi. J'ai eu toutes les difficultés du monde à terminer mon travail. Je passe mon esprit ailleurs. Je deviens ce que je trouvais d'un pathétique certain. J'agis tout aussi isolée. J'exige toujours autant de vivre selon mes fantasmes. En fait, rien n'a changé. Je plafonne tout simplement plus avouée sur mes chansons d'amour cheezy. J'ai une assez belle collection. Le plus beau, c'est que toute mon imagination y passe. Avec tout ce qu'ya de regards fougueux qui révèlent la passion, tout ce qu'ya de pas chassés, question de se tourner au tour un peu, ajouter du piquant. Se faire courir pour pimenter la victoire. Chaque mouvement, chaque visage, ya une histoire pour tous les airs. Toujours suivre la ligne qui fait une danse du tonnerre, qui impressionnera la gallerie, quand j'aurai envie de dire: hey baby! on vole le show? En fait, je danse très mal. Mais sur la piste, j'arrive à faire croire tout ce qui me plaît, simplement en jouant le meilleur rôle de ma vie. Je joue partout. La musique, ça fait que porter un peu plus d'irréalité. Lorsque je trouve un partenaire digne de comprendre le jeu, ça tue. Ce soir je me gave de mes rêves de saturday night fever, me prépare pour ce que j'exige. Un sacrifice des corps sur les notes, en ce jour de fête. Question de m'oublier, un peu.

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vendredi, décembre 09, 2005

Du in and out (oh yeah!)

Fashion:
- Écrire ses posts à la main, puis les scanner, pour le côté vintage.
- Assortir les couleurs de son blog avec les couleurs de la saison.
- Citer ses idoles: " Une agace-pissette qui se laisse sauter par 5 blogueurs qui reluquaient son cul depuis 5 mois." (oh oui!)
- Inclure les magazines de mode dans les blogues. Comme des in and out. Ou des chroniques astro-pop.
- Mes fesses.


TELLEMENT last year:
- S'adresser à son public. (il fait si bon d'être égocentrique!)
- Faire des jeux de mots. (sauf ceux de Jules) Surtout dans les titres.
- Les paint (sauf isâ, passe qu'elle a total talent et qu'elle aime les chimpanzés.)
- Call me hore and i'll suck your dick. tsé.
- Mes jambes.

8 Révérence(s):

  • Les post écrits à la main et scannés j'ai déjà fait. C'est un peu long...
    ***
    Pour l'agace-pissette, crois-moi, je ne pensais pas à toi. Mais maintenant que tu le dis... ;-)
    ***
    Vraiment : quel cul!
    ***
    Ed, tu es là?
    ***
    bises xx
    (je ne pourrai plus jamais laisser un commentaire ici sans bises)
    ***
    Criss chu téteux.
    ***
    Qui ne le serait pas?

    Par Blogger PatB, à  9/12/05 18:15  

  • Certain que chuis là.
    Quel cul, oui, mais il manque toujours le Ed (n'en déplaise aux visiteurs qui en ont marre de m'entendre parler de ça).
    ...
    Alors, on est combien de blogueur à vouloir la sauter?
    Le gangbang et le bukkake étant sooooo in dans d'autres sphères.

    Par Anonymous Anonyme, à  9/12/05 18:33  

  • Oh attention, vous vous souvenez du film Porky.
    la scène où la fille change sa roue de secours et voilà la gang qui passe en char et tout à coup ils voient ça , ils reculent...tu entends "quel cul!", et la, la fille se met de face et puis tout le monde se sauve....

    Par Anonymous Anonyme, à  9/12/05 22:09  

  • JE VEUX D'AUTRES PREUVES!!

    Par Anonymous Anonyme, à  9/12/05 22:09  

  • Y'a qqchose de décevant, par rapport à tes fesses... pourrais pas dire quoi... :s

    Par Blogger J. Walters, à  10/12/05 02:50  

  • Fuck le cul (pas un jeu de mot)! Vous avez vu les ongles au bout de ces doigts-là ? Ayoye (dans tous les sens du terme) ! Oui je sais, j'ai pas encore rapport !

    Par Blogger Patrick Dion, à  10/12/05 11:07  

  • mmm
    c'est de la jolie lingerie, ma reine.
    vous la tassez un brin?

    je vous montrerai le mien.

    Par Anonymous Anonyme, à  10/12/05 12:27  

  • Objet-de-mon-culte: j'adore les bises et puis, moi aussi je vous tète.

    ed: j'ai des prix de groupe. tu sais, jusse à prendre un numéro et..

    vidoc: suis pas génée. tu veux quoi exactement?

    pad: dark side, félinerie.. mmm.. décidément, les patrick me tentent..

    m: montrez-moi le vôtre que je le fasse disparaître..

    Par Blogger reine laurence, à  11/12/05 23:57  

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La mort de ma belle. (le sperme froid et la fin du plaisir.)

La dernière parution du journal du collège est sortie cette semaine. Finalement, ma chronique paraît sans trop de troubles. Ont dû se rendre compte qu'il manquait une saveur particulière, de la chaleur dégoulinante, manquait moi. Alors ya eu sans mot dire mon dernier cumshot. Dernière chronique de n'importe, jusse un peu cru. J'ai mon deuil à faire. Yavait tellement de plaisir à aligner les mots, à voir les regards des jeunes, semblant d'émerveillés, les yeux ronds du moins. C'était sûrement pas révolutionnaire, pas nouveau genre, même pas si choquant, mais c'est pas l'important. J'avais du plaisir terrible et puis, si j'ai pu faire avancer l'ouverture des gens, ça me fout un sourire. Mais là, j'avais décidé que même si l'ensemble n'avait pas tout été dit (passe côté imagination dérive sexuelle, ça jamais cessé), fallait passer à autre chose. Pour me tester. Pour pas rester prise avec les mêmes mots, toujours. Faire voir que l'intérêt à mes histoires se limites pas à des vagins et couilles tordues. Connais beaucoup mieux. Continuerai à écrire, question de me filer une discipline. Ai déjà ma prochaine bannière. L'idée vague. Suis terriblement excitée. Compte clencher des culs. Espère que les gens suivront. En une maigre session, cumshot était déjà une institution. Dernière parution, croyais être la seule à me faire un nanane, simple description d'un cumshot sur mon visage tout frais, mais nan. Un mec fait un anti-cumshot, texte total romantique cheezy où on se gène à dire clitoris. L'autre, encore plusse mongol à me tirer hommage, intitule sa bannière Slapshot, écrit par Roi Laurent. J'y ai trouvé une similitude. Mais bah, le texte, rien de très mordant, ni même suintant. J'aime l'attention qu'on me porte, pour le seul plaisir d'avoir tout fait avec des mots, filer un mystère-réputation. des mots et mon cul tight qui se montre presque jamais. Au collège.

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mercredi, décembre 07, 2005

Patrick b.

Ô Patrick b. Qui dit qu'il m'aime bien quand même! Qui dit que je suis fucking sick. C'est-à-dire sick à baiser. Ô! Patrick b. qui est TELLEMENT l'objet de mon culte! J'en suis renversée. Il vaut bien sa place dans mon mini-temple..


4 Révérence(s):

  • Aaaarg! C'était donc vrai cette histoire de photo?
    Eh bien, ça me fait un ptivlours. Ouais. Ça c'est certain.

    ***

    Je voulais pas te blesser hein. Je me suis dit que tu pouvais en prendre. Que tu trouverais cela amusant d'être traitée de fucking sick. ;-)

    ***

    Je suis si parano que je vais analyser avec attention cette photo de jambes, là, à droite. Peut-être que je les ai déjà vues de près, qui sait. Ce sont bien les tiennes?

    Par Blogger PatB, à  7/12/05 20:22  

  • ça y est, ô ma reine, vous êtes une star... les foules déferlent pour vous mater l'entre-cuisse entre les lignes.

    vous verrez, après les milliers de cock/tails mondains dans la luxure du glamour du gration littéraire de baie st-paul à vous gaver de sandwich pas de croute et de bière cheap en signant des autographes sur les poitrines d'inconnus combien la vie monotone de la rive-sud vous manquera !...

    allez, adieu.
    je crois apperçevoir l'hélico de brisebois qui vient vous prendre...

    Par Anonymous Anonyme, à  7/12/05 21:51  

  • Mon Dieu: Mes jambes? De près? Je vous laisse analyser, très cher Patrick b. Et puis, si vous avez besoin de plusse d'indices, j'aurais un plaisir presque indécent à vous fournir d'autres pièces..

    Jules: une pointe de jalousie?

    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  8/12/05 23:33  

  • Hum... ouep, je crois qu'il me manque encore quelques pièces à mon puzzle...

    Par Blogger PatB, à  8/12/05 23:46  

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mardi, décembre 06, 2005

Passe que Kate Moss est pu l'enfant chérie.

J'ai pas l'anorexie classique. Suis pas la typique total maigre avec les joues creuses, les règles qui cessent et les cheveux qui tombent. Pas encore. C'est que j'y arrive pas. Je croyais l'avoir atteint. Ça duré trois heures, maximum, je crois. C'est trop peu. Je me regarde de loin, qui panique, qui me vois me gâcher, m'emporter dans une monde où suis pas certaine. mon freak sur la bonne nourriture. Trop peu de temps. Je préfère les cheveux d'enfer et passer sur un, deux repas. Voilà que j'ai atteint un des plus loin stade que j'ai pu faire. Du début, c'est la faim qui crie trop peu, c'est court, peut-être 20 minutes. Après, plus rien. Après, aucune faim. Du dégoût pour la nourriture. Respecter ça c'est la chaîne terrible. Filer ce rythme plusieurs jours, j'arrive à toujours dormir, ya pu assez d'énergie pour survivre autrement. La concentration qui plante, ya peut-être un lien aussi. Faudrait même voir du côté du café au speed pas normal. C'est là que suis rendue. Compter aussi le poids en chute libre. Ma volonté tient, mais le reste fout le camp. Je comprends pas. Ai même pu le temps de faire du travail physique. Mais mon cul se maintient tout seul, passe que ya aucune graisse à enmagasiner. Ce qu'ya à venir, c'est le mal de gorge qui persiste, et là faut jusse pas se tromper avec une grippe qui me tape par terre. Après, en fait, suis pas allée plus loin. Faudrait pas, non plus. Déjà que j'ai envie de vomir après chaque repas. La nourriture me dégoûte de plus en plus. Manger, je fais l'effort. Et puis, l'alcool a totalement cessé de me faire gagner quoi qu'il peut faire. Ai pas l'intention de désespérer. Mais ai total l'impression que suis en train de me regarder dans un miroir, et que c'est celui-là qui vit, agit. Pas moi. Emprise! Emprise! Une alternative dénichée: maigrir encore un peu plusse et pourrai me faire top model, voyager le long des passerelles et me taper assez de gens influents pour lancer, un jour, mon propre magazine de mode. Fashion quotidiennement. Au fond, c'est peut-être ça que mon corps me crie.

3 Révérence(s):

  • Tu es fucking sick. Mais je t'aime bien quand même. La chute libre c'est toujours elfun à regarder chez les autres. ;-)

    Par Blogger PatB, à  7/12/05 08:54  

  • Ben moi j'te trouve conne.
    Pis ceux qui t'approuvent aussi.

    Par Anonymous Anonyme, à  7/12/05 17:52  

  • C'est pas gentil ça Ira. Elle a peut-être ses raisons la Laurence. Anyway, TOUT LE MONDE EST FUCKING SICK, d'une manière ou d'une autre.

    Par Blogger PatB, à  7/12/05 21:12  

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lundi, décembre 05, 2005

Fatale du nord: rousse.

J'aimerais me faire croire que j'entre en hibernation. Jusse pour me rassurer que suis pas en train de sombrer, de me lancer ramollie au micro-onde, flasque comme du gras de cul d'une vieille salope qu'ya jamais accepté de jouir, toute refoulée dans la bouffe. J'essaie la discipline, mais ça donne rien. Suis un tas. Mes énergies parties. Dors tout le temps. Mange toujours autant rien. Avais réussi à atteindre mon poids initial. Ça duré deux heures. Max. Oublie tout. Par contre, suis terriblement mignone. Ai presque finalisé mon look de déesse de glace. Suis de feu, genre qui fait tout fondre sous ses infrarouge, genre lampe à poulet cuit. Un peu comme les méchantes russes dans James Bond. Aurai qu'à travailler mon accent. Coup de langue par-ci. Par-là. Miam miam. Mais ne croque plus qu'à distance. C'est impressionnant, regarder des loin. Sortir de la course, un instant. Ma routine qui flanche. Peut-être ça, au fond, qui m'amène aussi soufflée de toute possibilité d'action. Jusse trop déjà à garder le rythme. Pourtant, mes fantasmes ont jamais été aussi forts. Ou plutôt, aussi près de réalisation, ce qui me file de la salive jusqu'aux cuisses. Comme dans les films. Comme dans les chansons pop. Bientôt, me ferai la parfaite ménagère, tablier ceint à la taille fine, penchée au four. Les rousses sont les seules qui font des femmes d'intérieures au look parfait sans sembler avoir rater leurs vies. Une reine de glace flamboyante. Menus projets pour tenter le sauvetage. Rescapée, faura trouver quelque chose pour me maintenir. Compte ne plus séduire seule.

1 Révérence(s):

  • j'ai déjà essayé le rousse, ça me donne l'air (encore plus) malade :(

    Par Anonymous Anonyme, à  6/12/05 07:57  

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vendredi, décembre 02, 2005

Deux moi de cure.

J'ai cassé ce que j'avais dit. J'ai acheté des livres. Avec la seule intention de les posséder. De les lire plus tard, jamais, on verra. Mais là. Trop d'attraction. De vieilles habitudes refoulées. À ma défense, il était beau, il était doux, il sentait bon. Bien que rien de trop ennivrant. Mais jusse assez pour m'apporter des vents du passé. J'ai plongé. Me suis défoncée à la lecture. Ça faisait plus de deux mois que j'avais touché à rien, sauf quelques mots pour le collège, mais encore là. J'ai bu, j'ai déchiré, j'ai bête de nécessité à en avoir toujours plus. Puis, à la fin d'un marathon interminable, je tremblais, étais foutument excitée, mais avais un pois qui démageait. C'est que. Me sentais terriblement mal envers mes magazines de mode. Trahison, qu'elles me criaient. J'avais peine à les regarder. Moi qui me retiens d'en acheter dix-huit à la fois, voilà qu'avais flambé mon budget dans leurs adversaires, les livres. Suis revenue à mes anciennes amours. Passe qu'on y revient toujours, faut pas se tromper. Mes pauvres magazines. Ont perdus toute confiance en moi. Mon devoir de porte-paroliser. Mon premier remord. Des magazines. Suis dans un entre deux. Ils me rejettent. Tous deux. C'est insuportable. Je vire déconnectée. Encore cette envie de me défoncer contre les murs. De courir dans le noir, l'haleine loin derrière. Tout le reste. Un besoin de trop et c'est la violence qui ressort. J'espère un jour être réadmise au temple de magazines de mode.

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jeudi, décembre 01, 2005

Too much.

Ces temps-ci, suis vraiment chotte. Suporte mal pas mal toutes substances. Autant l'alcool qui me saoûle et me malade à rien qu'encore pire, le café qui me rends deux fois pire que le speed. Tout dire. Le shake, les tics, bla bla. Terrible, mais amusant. Sous effet, ai toujours ce lubrique qui s'allume un peu plus fort, un peu plus clair dans mon oeil, mais maintenant, je tente de me diminuer, pas faire croire rien à personne, passe que serais bien capable. Mais je tente la fidélité. Pas par nécessité. Par envie. Par mon minimum de principe. Surtout passe que suis la pire romantique qui existe, derrière tout. Mais j'adore tout de même l'alcool sur les mecs. Passe que adore séduire, malgré tout. J'aime le jeu. J'aime les détours, les doubles sens, les danses, les regards, sourires, les hanches, blabla. J'aime tout ça quand suis certaine que ça mène à rien. (et pour moi, baiser c'est comme de l'air sans vent, on passe dessus.) C'est pour ça ai rien appliqué à mon copain. C'est pour ça que suis impérative qu'il se tape pas Reine Laurence. Ya la différence. Sans importance. Passe que ce que j'ai toujours été, c'est l'orgueil. Mais ce que j'ai développé de mieux assez fort, c'est la franchise. Alors tout se passe bien. Mais ça exclue pas le jeu. Je prends mon partenaire pour intelligent. C'est pas que suis aguichante que veux nécessairement ta queue dans ma bouche. Mais bon. Ils sont tous terriblement choux. Et puis, ça me fait du bien de me faire désirer. Malgré mon couple. Malgré mes habillements décriss. Mon t-shirt de mec, trop grand, vert fluo, taché de vin. Et tous qui mmm. Ai tout de même de la difficulté à m'enlever comme objet de désir volontaire. Ai l'habitude. En fait, ça me flatte, mais ai pas l'envie de mieux de plusse. Sauf que les hommes me tuent. Ils ont tous un potentiel magnifique de too much. Malheureusement souvent trop maniable. Du moins.

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Pour s'incliner

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autodidacte