Ze manoir

vendredi, juillet 29, 2005

Mords-moi l'oreille.

En bladant du retour chez moi, je croise un groupe de gens qui marche. Mais vraiment l'idée comble du mot groupe. Qui englobe tout âge et tout style. Yavait tout, en petit multiple. Je blade à contre-courant. Leur mouvement est lent. Le réflexe pas présent du tout. Mais à frôler de tout près en croisant, yavait qu'une évidence. C'était des zombies. Des vrais. Qui bouffent de la chair, qui lentent le long des routes. À prendre un instant et fixer le regard d'une fille, c'était plus que vide, l'air hagard, yavait tout dans la perfection. J'essaie de raisonner, mais c'est trop clair. Ya vraiment des zombies. Et mon plaisir, ensuite, en voguant blade sur du doux tout neuf, c'est de cuisser en recençant toutes les armes dispo à la maison. Chercher à savoir si je serais vraiment capable d'utiliser le mp44 aussi bien que frérot (c'est ti dans le sang ou c'est ti pas là?). Savoir si j'ai perdu de mon talent à gunshoter, prétendre au titre de sniper d'enfer (parce que j'ai l'oeil, partout, j'ai l'oeil). Je voyais la tuerie. Je me disais pourquoi pas. Ressortir ma scie ronde. Ça serait jubilant pour les outils. Monter une milice dans ma banlieue. Rider avec une troupe de pères. Et puis oui la minivan c'est un abri intouchable. Symbolique nouveau genre. L'attaque zombie. Pour polir le métal rouillé.

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jeudi, juillet 28, 2005

Deux dans un.

Hier, c'était encore. La fête chez moi, parce que sista. Moi, je dors. Huit secondes de robe pour un bonsoir, sourire et c'est ma fin, je dors. Pourquoi c'est arrivé encore? J'ai pas fait un son, j'ai pas contacté un regard, j'ai passé huit secondes. Une heure plus tard il est assis à mes côtés, il me voit mes yeux clos, il m'applique sa paume comme une excuse.
Pourquoi quand je l'ai vu je savais qu'il allait se pointer, chez mon lit de petite fille de onze ans? J'ai même pas eu à jouer, j'ai qu'eu à être. Et je le savais. Là, je supporte plus. Là, c'est irrisistiblement sans défi. J'ai qu'eu à être. Comme si le sexe en permanence.

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mercredi, juillet 27, 2005

mmm.

Juste envie d'un solide trip à la crème chantilly. Partout sur tous les corps. Partout à lécher tout partout. À bouffer à bouffer à bouffer.
Peux penser à rien d'autre.
Tout partout à bouffer à bouffer à bouffer.
Juste ça.
Now.

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  • Eh ben, dans ce temps-là, t'es supposée savoir à quelle porte frapper.

    Par Anonymous Anonyme, à  29/7/05 18:32  

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mardi, juillet 26, 2005

Reach ma pointe beauty.

Voilà. Le mec a fondu. Déjà. M'a fait sa déclaration claire, nette et précise. Pas d'amour, c'est certain. Veut me baiser, c'est pas nouveau. Mais il sortirait bien avec moi. Il se permettrait bien quelques tendresses à mon compte. Voilà, ya pu de recul pour lui. Clair et net j'lui ai tombé dans l'oeil bang bang. Et lui tout désemparé parce que je dis rien, parce que le laisse dans l'ambiguité cruelle, parce qu'il sait plus quoi penser. Paraît que c'est pas normal de pas réagir quand quelqu'un tombe dans tes bras. Il sait que je joue de lui, mais il sait pas à quel point, il sait pas vraiment comment. Mais là suis presque prise, parce qu'il me fait pitié le pauvre chou, tombé si vite. Et si je me mets à lui accorder, là c'est certain que suis prise. Et j'ai pas envie de recommencer à coucher les jambes aux quatre vents comme on dit. Pas avec lui. Maintenant qu'il a culminé, il va stagner, mais j'ai bien envie de le disséquer tout écarté comme une grenouille. Me faudra lui trouver son consentement. Ce que j'aimerais vraiment comprendre, c'est comment il est tombé si vite et ce qu'il pouvait bien me trouver. Au moins savoir si c'est mon cul ou mon sourire. Mon attention, mes regards, mon attitude. Je sais pas. Je voudrais me comprendre à travers le monde. Autant que je le comprends à travers moi.

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dimanche, juillet 24, 2005

La louve des celles trop sensibles.

Ce soir j'ai qu'à écrire à toi. Ce soir je t'écris au tu parce que c'est de toi qu'on parle, parce que c'est toi le point convergent des idées. Je sais, t'aime trop ça être au centre. Mais on va tellement plus loin, même sans toi. Tu t'imagines un monde irréel, une vague de rêves. Tu te vois déjà au sommet (de quoi au fait?), tu te vois indispensable, comme si ton absence crée un long couloir de vide, une marche de condamnés sans ton aura bénéfique. Tu penses jouer si bien ton rôle appris dans les livres, dans les films, dans les clichés. Mais au fond tu sais que tu doutes, tu te questionnes et t'amènes toujours devant, toujours ton rôle. Mais à s'arrêter, c'est là que tu ne trompes plus personne, c'est là que les plus rusés savent mieux que toi t'utiliser. Mais toi tu penches vers des celles, vers celles qui se donnent corps et âmes, généreusement. Tu penses que jouer est bien drôle, tu combats des envies de sérieux. Tu penses jouer quand tu sais même pas ce que tu fais, quand tu appliques des règles acquises, quand tu appliques tes clichés chouchoux. Tu t'amuses trop à souffrir tes celles, mais tu ne sais même pas ce que tu veux vraiment, tu te déchires avant même de te comprendre. Tu es trop jeune encore peut-être. Tu trouve que j'ai changé, que ton idéal a battu le camp, qu'il a foutu trop chaud ailleurs. Tu n'acceptes pas d'être qu'un parmi d'autres, la réalité qui t'éclate le visage t'entaille si gros que tu t'aveugles de sang. C'est pas que tu comprends vraiment rien, c'est plutôt que tu veux pas le savoir et que tu cherches pas en profondeur. Au fond, tu t'en fous un peu. Mais c'est normal. Ici, on s'intéresse plus à ton toi. On s'égare plus loin, de toute façon, tout le monde fini par faire son temps. Même moi, si on y pense un peu. Alors toi qui gigote tout le temps sans jamais se lâcher total, je te dirais avec certitude d'apprendre à vieillir. Parce que même une carcasse sèche. Je te dirais que la vie est faite de désillusions, surtout pour les rêveurs, mais le plus beau, c'est de continuer de rêver, d'oublier un peu, aussi (c'est plus facile). Toi qui trouves que tout dépérit loin de ton sillage, ya peut-être que toi qui s'éloigne et ta vision qui myope. Et puis si on te mettait au visage tous les éclats fragmentés de tes réalités (que tu concasses depuis combien?), là, je sais vraiment pas si tu répondrais réel, même à toi. Et pour ça t'as perdu. Et pour ça tu mérites qu'être que ta pâle imitation de Buk. En traduction.

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  • A feu et à cri
    Cordialemnt

    Par Anonymous Anonyme, à  24/7/05 04:20  

  • Wow! Bon résumé!
    Mais le message risque de ne pas être lu par le principal concerné. Dommage...

    Par Anonymous Anonyme, à  24/7/05 15:25  

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vendredi, juillet 22, 2005

"Autour de moi ça dévergonde."

J'ai la misogynie facile. Je ne me méprise pas moi, mais les autres oui (mais je ne me considère pas comme une femme, en fait je ne me considère pas, je suis, j'unique.) Les femmes me lèvent le coeur huit fois plus souvent que les hommes. J'ai un petit penchant pour les mecs qui me fait leur pardonner beaucoup de choses. Mais les femmes, c'est sans excuses. Comme le reste, c'est en général, parce qu'en particulier, yen a tout plein de merveilleuses, mais en général, j'en ai mal au coeur. À réfléchir ce que je déteste tant d'elles, je vois bien qu'ya milliers de comportements que je retrouve chez moi. Les choses intégrées dans mes rôles favoris. Jouer les clichés. Ça me soulève les trippes de voir qu'yen a qui font la même chose que moi, mais inconsciemment, font ce qui est commandé. Elles ne revêtent pas un rôle. Elles sont les rôles, leurs vies en est un qu'elles ont même pas choisi, c'est comme ça par tout plein de facteurs, mais elles ont pas réussi à s'en déprendre. Elles ont pas réussi à se décoller des attendus de et à se forger par elles-mêmes. Et ça, yen a des tonnes. Et ça, ça pullule. La faiblesse, ça me dégoûte. Ça m'a fait mettre le mot dessus. Quand je joue, c'est par pure ironie. Quand je joue, c'est pour détourner ma violence de désespoir face au monde stupide. Ironique. Prête à charger. Oh yeah!

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jeudi, juillet 21, 2005

Quand le poète promène son chien.

Rêveuse grande ouverte au soleil, c'est là que je m'aime le plus. À me transporter danseuse sur une musique que j'entends toute seule, que je compose. À même plus savoir si se suffire, si quoi qu'yest, nan, juste danser sur la petite musique, rêveuse. Les yeux au loin (au dessus des maisons je disais avant), saisir les formes d'air à caresser. C'est peut-être s'isoler total dans ma bulle, mais c'est si beau, en jeu d'harmonie. Le petit matin file souvent cette impression. Lever quand ya rien qui bouge, croiser le poète qu'on lisait deux instants plus tôt. Lancer des regards. Espérer semer le doute. Et partir en dansant.
Parce que ce qu'ya de merveilleux dans les regards, c'est qu'ils signifient tous quelque chose, avec talent on peut tout dire, tout parler d'expression. Mais aussi, c'est ne rien dire et filer à l'interprétation. Là encore, c'est question de travail, d'habitude. Je le réfléchis pas réellement, pas posément, c'est presque tout naturel faudrait dire, mais quand je peux, j'ai toujours le regard libidineux. Avoir dans les yeux tous les fantasmes possibles, les jouer en gradation, jouer j'te touche j'arrête, plus toujours plus loin, plus fort. Je le veux pas nécessairement. Mais j'essaie toujours de parler en regard, parce que ça risque tellement de plus satisfaire qu'un mot. Parce que je sais pas bien parler. J'aime pas parler. C'est pas posé. C'est pas clair. Suis toujours tellement confuse. Surtout quand suis rêveuse.
Sans mot. Sans son. Mes fredonnements. Mes ongles qui grattent. Une contre-basse tapage nocturne. La lune étouffée. Les cils. Ils se rabattent. L'oeil tourne, sec comme la pointe d'un compas. Bang. C'est raide. Ça s'ouvre. Des éclairs. Bang. Un coup de poing. De dos. Cheveux furtifs qui masquent. Elles lèchent les coins. La prunelle sensible. On joue les précieuses. Ou tout simplement. Je joue la larme de mes doigts. J'ai dit je pleure avec mes mains.

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mercredi, juillet 20, 2005

Fermeture 1 dot 1.

Pour terminer l'histoire qui est allée trop vite, moi qui croyais pouvoir durer tout l'été à m'amuser. Voilà il m'a invité à sortir. Bien sûr il connaît les règles pour pas se tremper, mais il saisit mal sa subtilité. Au moins j'ai pu refuser tout simplement sans de malaise. Mais là moi qui a pu de plaisir et je dois doser mes sourires pour le conserver juste assez. C'est qu'avoir un mec à ses pieds, ça ses avantages. Surtout quand c'est le chiant du coin. Et là tout fan qui fait les dix milles faveurs, qui obéit pour qu'un début de sourire. Et à utiliser, ya presque pas de malaise interne, tomber si vite, ça mérite rien, ça vaut si peu. Nan. C'est certain que je préfère ceux qui résistent, ceux qui me filent pas de la lèche de bottes. Il est donc déjà complété. Mais ya deux dires qui me disent que j'aurai quand même à m'occuper. Mignonne: À la place, t'auras le reste de l'été à le décoller de toi. Et pour tout confirmer, Mignon: Un mec qui a jamais réussi à t'avoir, au fond il te désira toujours encore, peu importe. Au fond, c'est encore jouer à l'élastique de petite fille.

3 Révérence(s):

  • Parfois je réalise qu'on a des jeux qui se ressemblent, toi et moi, sauf que moi j'ai encore assez de principes pour ne pas nommer ça des jeux... lol... ah, les fans...


    Ira

    Par Anonymous Anonyme, à  21/7/05 11:46  

  • "j'ai encore assez de principes"

    ce qui est vraiment drôle, c'est quand tu y penses, ça devrait être toi qui est moche de pas le nommer ton jeu. selon la logique, ma façon serait plus honorable. mais le monde est stupide. alors je n'ai pas de principes. mais la vie est bien plus fun ainsi!

    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  21/7/05 16:48  

  • Mais moi, je les connais pas ces règles générales que tout le monde connaît. Je sais pas pourquoi, les ai juste jamais su. C'est pourquoi me fait mes règles à moi.

    Suis pas reine pour rien..

    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  22/7/05 17:09  

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Réfugiée chez les puces.

Transformation. À force de ne rien faire, on devient ce qu'on peut. Je veux être la meilleure et même dans le film je serai l'érudite de qualité. Alors j'apprends. Je m'initie aux pratiques que je connaissais déjà, je touche réellement. J'harmonise tout le tête au corps, lui rend sa valeur dans le palpable. J'apprends la rapidité, j'apprends de nouveaux réflexes. J'apprends les yeux tout le tour du tête dans un monde que je contrôle moins, où ya pas de séduction.
À force d'écouter de la musique à répétition, à force de chercher les arrangements gagnants au rythme son-image, on gagne se talent du bout du pied. À force de swingner des yeux, on peut qu'avoir l'image toute faite de la perfection. Influencée par la vidéo. Et puis oui les plus beaux moments c'est quand c'est vraiment pareil qu'en film. Quand ça sonne vraiment grain des années 50. À force de tourner vite vite sur ses patins, on s'étourdit même pas, on gagne que du style.
Ça prend tellement d'éléments pour la perfection. Mais comme le reste, sans garde du temps et des obstacles, on y arrive. Et pour tout ça, ça m'a filé qu'un goût terrible du virage au dire geek. S'abstenir parce que gaming, troquer les mini-jupes pour de nouvelles consoles et se rouler dans les lectures du onzième art. Et surtout surtout, ma superbe robe léopard chez les goths, pour vivre dans mon rêve en film à moi. C'est toujours comme ça, avec tous mes goûts de grosses machines, de métaux forts, de chairs arrachées, d'électronique et d'avions. Mes goûts pas à moi, mes goûts qui salivent pas possible. Toujours à planter plus loin pour s'ouvrir toujours plus forte.

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mardi, juillet 19, 2005

On dit control freak (mais il me trouble.)

À marcher tranquillement j'ai revu la beauté. Un mec, un seul mec par son simple corps me file l'envie pas possible de le traquer pour l'observer toujours, planter mes yeux sur sa chair, sur son allure. Me gorger de lui. Le mec il est beau. Mais j'ai jamais vu ça. Jamais cette intensité. Ça existe pas en dehors de lui. Je me fous s'il est gentil, intelligent ou toutes qualités stupides qu'on pourrait vouloir. Il est beau. Veux même pas entendre sa voix. Je le vois, c'est assez. Je veux rien, n'entends rien avoir, j'engage rien. Ça serait que pour le voir plus longtemps, plus souvent. C'est pas la beauté normale. Quand j'écris du théâtre, j'ai douleur physique, ça tenaille, c'est horrible. Le voir c'est pire. Il me trouble en moins de temps qu'un grain de sable. Il me trouble. Et être troublée, c'est pas dans ma définition. Le voir j'ai aucun contrôle. J'ai le pathétique à fleur de peau. Mais il est pas humain. Il est la beauté. Plus que l'art qui voudrait y tendre, plus qu'un incarnation. Un mot pour lui, pour l'habiter un peu plus. Dans mon pathos à moi, je le note à des années. À chaque fois c'est l'événement le plus gros des temps. Il me trouble. Et ça ça m'existe pas. Ya pas une once d'amour ou de psychologie. C'est une histoire d'esthétique, de couleur parfaite. Une question de perfection, de pureté. Yen a qui aiment les diamants. Moi j'adule un pas humain de beauté. Mais à m'enfile dans ma lignée pathétique, ya l'autre qui me revient en tête, celui que j'ai jamais su oublier, celui qui m'a enfermée dans une forge sans le savoir, qui m'a coulée dans un lingot d'or qui m'a coulé dans une poutre d'acier où depuis je reste muette secrète stupeur. Tout ça, sans le savoir. Et là je rêve, pleine de deux souvenirs d'hommes pas humains pas dieux encore plus même pas oeuvres, seulement l'histoire d'une couleur, une couleur toute unie. Une pureté, des dents, la douce folie. en mer.

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lundi, juillet 18, 2005

Toute l'histoire coule dans mes veines.

Fais un retour en arrière dans mon anorexie provisoire. Je réussis à toute la ligne mes désirs, ceux qui vraiment sont en chamaille à l'estomac. J'ai trop souvent le mépris ancré dans l'esprit critique sordire, mais vraiment, vraiment, je m'en fous. J'attaque en test, surtout. Mais faut pas m'attaquer en réel, me piquer à mes sujets les miens, ça me file des rages pas possible, et toute calme au coin d'ombre chez moi, c'est affûter la pointe de la mort et faut craindre parce que moi j'ai pas peur. Toujours eu la certitude d'arriver à tout, sans l'obstacle des moyens, du temps. De là tout baigne, yen a un qui se mystifie l'espace de huit réflexions pour généraliser la femme toujours pareille toujours si imcompréhensible mais je m'en fous c'était nécessaire. Ya pas de chat ya pas de souris ya que mes crocs et de la chair à ne pas dévorer à surtout surtout pas bouffer à laisser traîner à faire peur de la pointe de mes crocs. La vie tourne parfaite à tout ce que je touche qui s'amenuise peut-être de plaisir en laissant le goût amer d'un passé mieux vivifiant. Mais par l'ennui d'une trop vive sagesse, j'oublie la cracheuse de mot. Mangeuse de mots ça oui, grande quantité. Mais je les garde pour moi, les range dans un petit coin sombre de ma chambre, à l'ombre des draps de satin doré de mon tête à rabais, camouflés par l'éclat des miroirs ambrés, mon imagination puérile. Vivement mes rares mots précieux d'étonnements sous mon petit lit simple de petite fille de onze ans, tous petits les boules parmi les monstres. J'achète mon admiration sur mes feuilles tremblantes gravées sur mon bois l'ombre d'un confessional de brousse. Ça m'allume me tapie. Seule la petite fille de onze ans. Mais par l'ennui d'une trop vive sagesse, j'irai connaître ce qu'il me manque à la création d'une oeuvre sublime, à mon ryhtme d'ivresse, à mon goût d'effets surmenants. J'irai tuer ce qu'il faut de soldats pour connaître les méandres par coeur, pour me renommer de ma stratégie encore plus que de mon image. Dans mon art qui me laisse toute froide, où je me crève que les yeux, où la souffrance est pour le cul, pour me conquérir vers une gloire. Ma gloire guerre.

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  • Mister très cher..

    Les commentaires qu'on me laisse me restent pas de glace. Si je semble toute muette sauf chez moi par moi, c'est que suis toujours un peu génée chez les autres et puis la peur de l'impertinence me guette, ça c'est certain. Au manoir, trop souvent j'ai pas de mots à redire qu'un sourire, un chaud de coeur ou une lèche de chien qui s'oublie ses yeux piteux.

    Suis bien contente que ça vous plaise, ma pensée. Ya tellement rare, tellement trop qui me hachent en pensées. Mais ici encore, j'ose pas vous poursuivre en questionnements de ce que vous aimez tant, plus précisément. Parce qu'à me mettre à disséquer, trop souvent ça rebute de long et trop souvent, qu'une histoire de mots.

    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  19/7/05 02:23  

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mercredi, juillet 13, 2005

Flasque.

Merde. Sale pétrin. Ce qui peut arriver, je sais pas. Mais là, yest arrivé presque ce que je voulais pas. Le dérapage qui faisait la crainte. Le problème, c'est que j'ai surestimé la victime. Lui ai prêté plus que force qu'il n'en avait. Il s'est lancé sur moi comme tous les autres, à la première portée. Il m'a dénommé le jeu. Il m'a tout fait d'explicitement en pouvant encore se cacher. De peu il va attaquer vivement, de peu quelques mots sur ma bouche il se fout tout contre moi, en désir. Parce qu'on peut ralentir un homme mais pas l'arrêter sans tout gâcher le scénario. Faudrait être clair, mais moi j'ai encore envie de jouer. Et là, c'est mon jeu à moi, c'est moi qui mène, j'ai aucun intérêt, j'ai pas de désir. Lui pour deux.

J'ai fait la belle, la coquine, la timide, la confuse, la provocante, la mystérieuse, la sensuelle, la violente, la dominante, l'implorante. Et j'ai si bien joué, si bien surfé en genres qu'il s'est pamé en trois coups de klaxon. J'ai bien réussi. Trop. Là, je sais plus quoi faire, j'ai si peu de temps. Et lui, il désire toujours aussi fort.

Il ne m'observe pas, il me contemple. Il veut prendre la place du crayon toujours si savamment logé dans mon bouche. Il veut s'enfermer avec moi où il n'y a pas de caméras (il a déjà repéré les lieux). Il veut admirer mon beau sourire il veut régler mes problèmes accourir à mes commandes. Il veut que je le punisse le morde l'attache, du moment que je m'occupe de lui, de son corps surtout. Il se prétexte pour me voir j'le fait sourire.

C'est trop.

Quand il va vraiment se décider à me lancer contre le mur pour enfourner mes lèvres moi je saurai pas quoi dire parce que j'aurai été total aguicheuse je peux juste pas m'empêcher c'est que ça m'amuse tellement jouer sur les mots filer des regards d'interprétation de tester les gens à savoir leur faiblesse elle va jusqu'à où parce que pour moi c'est de la faiblesse de tomber pour moi c'est de pas se tenir sur ses couilles que de me les léguer sur la nuque j'aime les jeux et j'aime me battre surtout j'aime quand je domine mais ça m'exaspère ça me déçoit toujours parce que c'est sûrement pas ma technique qui est si raffinée bordel je suis toute neuve comme on dirait mais c'est qu'ils se laissent piler sur les pieds comme si c'est vraiment ce qui m'apporte la jouissance extrême c'est que je ne veux pas nécessairement d'un mec à mes pieds je trouve ça ridicule j'aime me battre et personne veut de l'éternel tous recherchent la paix la plénitude pour moi c'est comme stagner c'est pas avancer et mordre griffer au moins ça ajoute de la vie par la défaite on réfléchit mais ya personne qui endure et en plus je préfère ceux à l'ego trop élévé au moi plus que personnel à ceux qui n'ont aimés qu'eux au moins je sais qu'ils ne m'aimeraient pas mais comme un certain l'a si bien dit il s'est foutu tous les clichés de la télé pour connaître les femmes comme les autres idéalisent leur rôle et me donne tellement d'acharnement à être le sweet convivial alors que je souhaitrais seulement des larmes et des cris hystérisques pour me divertir pour sentir que quelque chose arrive parce ne pas se pousser c'est comme mourir le crapaud qui oublie de sortir de sa vase l'hiver fini il meurt enbousé les chaleurs de l'été venues c'est comme ça que je me sens avec le monde idéal devant moi mais personne avec qui le partager à afficher la mise en branle je sais pas quoi faire mais quand il va agir même si je lui aurai jamais rien dit de clair parce que je veux pas être prise alors je sais pas comment je vais réagir mais malgré mon mépris de sa faiblesse j'ai peur de pas avoir le coeur de lui trancher la gorge de lui battre les couilles pour faire un non et qu'au fond même si c'est pas le désir hard que je le laisse quand même parce que c'est moins dur que de le blesser à l'orgueil ce que je comprends le mieux mais aussi que c'est moins dur que de briser un rôle construit tellement plus solide qu'un coqu'en-bouche.

2 Révérence(s):

  • C'est décidé mieux vaut troquer de vagues plaisirs au sourire que d'être liée au mec terriblement seul qui a rien d'autre à faire qu'être en fantasme de moi. Il va pas comprendre l'engrenage qui stoppe lentement au moteur, mais il va valser au frein à mon dire, comme le reste. Suis surtout déçue, plus d'hommes à jouer.

    Et puis malgré tout, ya bien une chose qui me reste, c'est mes surprises à chaque fois, l'ego tellement gros que ma naïveté dérape pas.

    Par Blogger reine laurence, à  14/7/05 00:44  

  • Cette naïveté qui ne dérape pas, ces lieux que tu ne vois pas et cet ego qui explose en exil.

    Par Anonymous Anonyme, à  14/7/05 02:23  

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mardi, juillet 12, 2005

Au sujet de la solitude.

On me dit que suis solitaire. Parce que je me lance pas au devant des gens, parce que je suis pas celle qui a le cercle de dix-huit milliards, parce que j'adore pas toujours être entourée. Je considère parfois le temps à consacrer aux relations sociales comme le temps passé à manger. En perte alors que je pourrais tellement.. Mais parfois, consacrée, ça me rend si bien, si contente et au sourire comme le soleil sur l'eau. Ça lumine.

Yen a qui ont déjà dit qu'une femme ne peut que danser magnifiquement. Qu'une femme qui danse est toujours irrésistiblement sexy. Je sens qu'yen a qui ont toujours aimé idéaliser la femme. La foutre en personnage comme le reste des vies. Parce que le rêve est plus beau.

La danse. Tiré du pouls de la musique. Les notes alcool puissant. Qui s'imbibe dans le buvard. Qui lèche le papier plus fort que le vagues. Surtout qui coule, s'enrobe toujours plus beau que les graisses, qui s'associe aux bulles savons sur ma peau, sur l'humide dans la douche. Qui contraste pâle. Transportée d'une virvolte. Et tout ça assez fort pour bouger les pas sans ballerines sanglantes aux pieds, m'emporter aux confins du moderne superbe, m'allonger sous les classiques valses autrichiennes. Même le sourire est de trop. Les mots du bonheur ou malheur, de l'heureux temps, on s'en fout. Cataractes qui recouvrent l'oeil, puis tout le reste. Résonance une note, deux, trois. Paf. Le vent dans chaque forme. Le rythme pas seulement un aller-retour, une boucle, un fluide de chi. Nan. Plus loin encore qu'être, plus loin encore que le bassin d'un bassiste.

Au sujet de la solitude, cataractes du rythme.

Je raconterais bien l'histoire de l'héroïne dansante
De la ballerine
Du magnolia sur l'eau
Mais j'ai louché entre mes seins.

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dimanche, juillet 10, 2005

Criser c'est les fondations du manoir.

Party de famile hier soir. Discussion avec tantine. De moi qui écrit. Moi qui me verrais jamais écrire quelque chose en voulant le publier. Jamais aller faire l'effort pour me faire accepter sous des presses. L'argent, on s'en fout. Elle hoche. La reconnaissance, c'est nan ultime. Elle ose même pas effleurer le contraire, suis trop vaillante sur l'idée. Pas de désir d'entrer dans l'argumentation stupide. Tout le monde apprend vite que j'ai toujours raison. Comme ils me répettent tous, c'est vouloir passer un message, avoir quelque chose à dire au monde. La certitude que ce qu'on écrit devrait être lu par quelqu'un. Qu'en quelque part, yaurait bien une personne à qui ça changerait d'un peu. Valoir sa rotation de Terre, s'arrimer à la Lune pour lancer soi aussi une petite vague. Et ça je l'ai pas. J'ai pas envie de filer des mots pour les autres. J'ai peut-être pas assez l'amour couvant du prochain, j'ai peut-être trop le narcisse en fleur de peau. On verra avec le temps. Mais tantine pigeait pas. Malgré tous mes bons arguments, elle persistait. Parce que dans son tête, si on passe son temps à écrire comme c'est mon cas, je peux pas juste laisser traîner ça sur la table, sous mon lit, aux coins en oubli. Naturellement, publication. C'est ce que tout le monde fait. C'est la voix normale. Pourquoi penser plus loin? C'est comme si je décidais de finir mes études, après un job pas si mal, après le mari, les deux enfants et vlan dans la maison en banlieue, le colley et la minivan (bien que la minivan.. mmm..). C'est tout naturel, tout tracé, tout le monde le fait. J'ai pas décidé de réfléchir et penser pour m'engluer dans du non-sens mais commun. Suis trop égocentrique pour suivre la masse. Et puis l'écriture, c'est ma stupidité la plus grande, c'est mon emplie de superstitions le plus intense. À prix d'efforts comme dix-huit journées de blade sans arrêt, j'ai réussi à désacraliser les mots sur la page. Chaque mot, pour moi, devait avait avoir une valeur ultime, excellente. Maintenant j'admets mes gribouillis illisibles. Mais je me limite encore qu'à la simple création et me pousse pas jusqu'à l'oeuvre. C'est la différence. J'exige rien de complet. L'ensemble devrait peut-être signifier trop alors je plante. Je bouge pas je mumure dans un marais. J'entends les mouches qui me font chanter des airs pas possible, mais je me vautre comme la grenouille à l'hiver, sans l'envie du soleil chaud. Sans avancer. En refusant de sortir ma peau de sa glaise, en cachant la beauté douceur sous le grossier du ponce. Les livres, des livres trop jeune, trop tôt, trop multiple pour que l'équilibre soit pas chancelant. Pour que je fasse pas de cas.

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vendredi, juillet 08, 2005

Quelques poèmes d'écrits, hier. Qui me plaisent assez. À défaut de trouver leur sens, j'ai filé, encore, la trame par l'univers. Toujours l'ambiance. Le rythme est bon, même que ça sonne bien avec mon accent. Je sous-tends la petite musique de douceur d'été. Je barbouille fort, pour essayer de masquer les rythmes piqués aux autres, le calme volé de mémoire. Ça sent les pas chassés. Mais j'y dissimule la force pour un voyage qui fait mal. Je vois un peu plus où je vais. Un regard voyeur, si contenté presque pervers. Ou l'adhésion dans la cage de l'animal transi, en boule. Et mes yeux jaunes, dans l'ombre, qui ne changent pas. J'ai envie de continuer. Je le ferai. Trop longtemps les mots en jachère. J'écrirai cette suite nouvelle, qui n'est pas nécessité, qui n'est pas coeur arraché. La pâle contemplation de l'imaginaire, versifié au tu. Encore plus que mes cris intimes, c'est des mots déchirés. Les mots dominants, à leur service mes yeux plissés, ma main crispée, mes soupirs le coeur battant, le tête fou, rongé, la chaleur qui monte la salive s'écume, insoutenable, insoutenable, mais nan, nan, NAN. La page à remplir. Mes regards absents du corps de pioche, c'est digne du meilleur théâtre.
***
L'attaque se faisait douce aujourd'hui, fallait suivre l'air du temps, la lumière diffuse sous les nuages. Le matin tôt, très tôt, si tôt les yeux glauques, le sourire échappé au début du marathon. On se parle si peu, jamais sur le même étage. Mais il se pointe toujours. M'a déjà filé un surnom. Que je lui ai baffé au visage, ya personne qui dérive mon nom, personne qui dérive de moi sans autorisation. Ceux qui me nomment à moitié, ils me connaissaient avant même que je naisse. Tu changes tes manières ou tu me parles plus que j'lui ai dit. Il m'a tiré une langue agace. Courte journée aux taloches d'arrière-tête et aux regards qui veulent tout dire ce que tu souhaites mais ça j'y gagne toujours aller coquin c'est comme ça que je t'ai eu, t'as senti le libidineux à l'ombre, au coin des cils. Il a peut-être une copine, mais ça on s'en fout, ça empêche pas le mec de désirer. Une sale manipulatrice à ce qu'on raconte. S'il a l'habitude, ça va être que plus amusant. Il semble avoir saisi une bonne part du jeu. Il joue, sourire au lèvres. Le plus gros reste à faire. Mais il a déjà foutu ses pas où je voulais. Il embarque au jeu. Reste à savoir s'il va être capable d'y rester, parce que l'étincelle au fond de l'oeil, c'est la grossir jusqu'à ce qu'elle flotte à la paupière (mais suis une gentille fille et vais l'éteindre avant qu'il devienne aveugle, ya pas à s'en faire.)

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Pour s'incliner

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jeudi, juillet 07, 2005

Journée enfer. Pour les autres. Au sens que c'était chaud pas possible. L'été enflamme les mecs encore plus que les fleurs au soleil, faut croire. Mais là, c'est rendu impossible. Je devrais même plus sortir de chez moi. Je fais pas dix minutes dans la rue qu'ya évidemment quelqu'un qui me siffle, me hèle. Faut toujours que ça soit des stupides, des pas de classe, personne avec des couilles vraiment valables. Je porte des minis, je peux comprendre, mais il fait chaud. Je fais ce qu'il me plaît, j'en laisse bien passer. Mais quand je suis à vingt pas de ma maison de banlieue tranquille, j'accepte pas le u-turn d'un débile pour me proposer un lift. Get lost! Quand je flâne seule à Montréal pour m'enduire de rythme, j'accepterais à la limite l'ultime motivation de quelqu'un à me parler. Mais pas essayer d'engager une relation quand t'as l'âge de papa. Pas quand t'as aucun style, passé cinquante ans et un sac banane. C'est dégoûtant, je veux dire, ya plus que trois fois mon âge. Nan, j'accepte pas. Ça me fait que me donner raison dans ma peur de viellir. L'âge, peur d'être laide, d'être sénile surtout. Peur de brouiller ma vision, de pas m'avouer mon âge. Mais bon, ça sera rendu là. Faudrait après que j'aime l'humanité qui vraiment me donne rien de beau à voir, je me couche je me lève et l'acidité du vomi trop près qui me quitte pas, jamais. En particulier, ça va. Mais que c'est un mince nuage, moi je flanche, ça dégoûline de goudron crachat. Les foules m'horripilent, j'y vois le modèle de ma contre-folie, du désespoir. M'asseoir dans les bras d'un copain. Zapping de la télévision. Verre de vin. Yé tu beau mon chum!.
Je m'affirme à moi par différence en sachant la dissociation. Parce que ça prend juste une personne qui comprenne pour que tous comprennent. Mais d'ici là. Je cherche même pas l'espoir. Je tangue à mes flammes.
Parce quand t'es vraiment seul, t'as pas à subir le regard de pitié des autres.
Parce que la liberté, au fond, c'est encore plus ravageur que la vérité.

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  • La liberté politique est un rêve, la liberté personnelle une chimère.

    Par Anonymous Anonyme, à  7/7/05 13:27  

Pour s'incliner

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mardi, juillet 05, 2005

C'est ma pupille qui est charnelle.

J'me fais le coeur gros. J'me fais le sourire pour amener le rire. J'me fais ma p'tite action j'm'apporte le plaisir que veux-tu j'ai pas grand chose mais j'me raccroche à ce que je peux. L'histoire est toujours plus belle par soi, je veux dire quand on sait ce qu'on veut, ya qu'à passer par-dessus. Aller plus loin qu'ils disent. Ou repousser les limites. Ou ses limites.
J'm'amuse à magnifier mes souvenirs. À me filer comme premier rôle dans mes films de vie. J'réalise c'que j'peux avec les costumes, la danse. Le reste j'aspire le rythme, je bois c'que j'peux de ma liberté. Je souris beaucoup et je saine pas possible. Mais ça.
Aujourd'hui, j'me suis livrée comme j'ai parfois l'habitude. Quand j'y décide. J'ai montré une pointe de savoir-faire, bien enrobée de sucre au piment. Voilà son premier jugement, son impression en détectage. J'suis quatre mots:
- timide (he's right)
- fofolle (le mot sonne trop laid)
- d'énergique drôle
- puis celui-là, il l'a oublié.
Il avait parfois raison. J'lui ai donné quelques indices de plus. Yavait oublié l'orgueil. Mais c'que moi j'ai oublié d'mentionner, c'est que j'aime me parer du mot volé à l'autre : cruelle. Yen verra rien le coquin. Un terrain de jeu. Un essai. Calculé. À écrire pour voir où ça mène. La terre parfaite. Me reste qu'à sculpter comme ça m'plaît.
Description: il est neutre il part à la fin de l'été il est du job il m'intéresse pas il est pas mignon ya le défi il est le plus vieux de jamais il est du job je suis toujours décriss au job il est mule il se donne un genre mystérieux bla bla.
Tout démarre bien, j'lui ai presque tombé dans l'oeil et puis il me fait déjà des projets à long terme. J'suis son phénomène occasionel. Et bien il va en voir. Me sens presque pas correcte, moralement, d'm'amuser à jouer quelqu'un, pour mon action à moi. Mais j'ai une vengeance à sonner. Et si on avertit d'la guerre, c'est pas comme filer ses armes à l'ennemi? Mais c'est qu'avec moi, il se battra lui-même.
Sista m'approuverait pas. Mais je peux pas m'empêcher. Le seul mec d'la place. C'est ça ou l'faire inconscienment. Et puis, j'prendrais vraiment mal qu'il soit pas fou de moi. On dit qu'le destin est déjà tout tracé. Ouep, j'ai les yeux laser qui sillonnent les mains quand j'apperçois. Genre de scientifique. Je teste la faiblesse de l'humain. Encore dégoûtée. Mais au fond. Si quelqu'un savait que j'me goinfre de films musique céline dion, tout ça le coeur en larmes couteaux. À avoir le tête qui pousse si fort, c'est l'amour qui commence à croire à la racine. À m'ennuyer d'un unique d'un mignon d'un coquin. J'lui écrirai mes plus belles lettres d'amour. Pour passer le temps. Après j'les brûlerai sous la pluie sous la terre près des endives.

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samedi, juillet 02, 2005

Retaper les chaises comme la peau.

Si on regarde de près, c'est comme une scène de film, un film nul on s'entend. Un film qui veut se donner des airs intellos, avec des métaphores et des sens à double. Un image qui se tire du réalisme du l'histoire, pour bien faire comprendre aux spectateurs. Donc partir dans l'imaginaire de la pellicule, du réalisateur mais assez nul. Ça file l'image du personnage au centre, le décor du rien, de toute façon on s'en fout. Et là tous ses proches qui lui tiennent à coeur, ou tout autre plein de personnes (l'effet revient assez au même), c'est qu'ils tournent tous le dos, ensemble, en même temps, et marchent en l'opposé du personnage central. Et lui que voilà tout déconcerté, laisse ses bras balants et il trouve ça donbentristepauvrepetitquessévafairemoitoutseulpourraijamaismeuhmeuhjepleurerevenezjesuistellementpasindépendantbou.
Stupid-ass-bitch qu'ils diraient. Mais si on porte le regard plus loin que le simple cadre de la caméra qui au fond limite encore plus la vision que est déjà assez limitée pourquoi aller se foutre d'autres barrières mais yen a qui ont besoin de ça pour vivre comme besoin de dogmes parce que se bâtir une vie tout seul ça donne tellement de dificulté trouver un sens à la vie c'est trop lourd pour une seule personne mais faut comprendre ya pas que ça dans la vie faut choisir la couleur de ses murs et peinturer et tout transformer pour que ça émerveille le regard ça c'est une vie qui va d'aplomb avec le gazon juste parfaitement coupé. Le regard plus loin, c'est voir qu'ils se détournent pas pour bouder l'autre, mais pour leurs propres intérêts, pour des merveilles qui leurs plaisent à eux, parce qu'ils ont pas à dépendre à créer du bonheur à l'autre, même si c'est un personnage important du film, au fond le réalisateur il voulait juste bien expliquer une vision du drame d'une vie plate. Les autres quittent pas volontairement, souvent sans s'en rendre compte. Alors dramatiser, ça sert à rien. Se plaindre, c'est que passe-temps. Faut juste pas jeter le blâme sur les autres, s'intégrer même si ça fontionne pas. S'intégrer seul aux promenades en foule. Prendre des notes. Rien de bien excitant. Mais ça fourmille quand même mieux que les histoires qui empêchent les mots, que les virées qui obnubilent trois ans ou qu'l'été qu'yavait qu'à répéter par force de lettres que la vie est plate. Nan. J'ai jamais mieux vécu mon tête qu'en gravant mes mots sous l'eau.

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