Ze manoir

mercredi, février 28, 2007

J'ai le coeur qui débat.

On dirait que le soleil me met d'une bonne humeur ces jours-ci. C'est dommage. J'ai toujours trouvé débile les gens qui se laissent influencé par le temps qu'il fait. C'est vraiment peu de contrôle. J'aime pas me laisser toucher par les éléments extérieurs. Pourtant, marcher au soleil m'amène j'ai un sourire aux lèvres et je me dis que ma vie est belle (ma vie est belle). Mais à relativer, j'y vois plus clair. Je n'ai pas à me mépriser moi-même. De toute manière, j'aime pas le temps trop chaud et la neige qui fond qui salie mes bottes et qui m'oblige à rouler le bord de mes pantalons (car je n'ai pas adhérer à la mode des skinny jeans dans les bottes, passe que c'est trop fashion, moi ça me plaît pas. et puis, toutes les grosses portent des skinny jeans, ce qui est débile et laid, moi je ne suis pas grosse, mais je suis trop pauvre pour m'acheter des vêtements.) Mais ya ce revirement de cheminement qui culbute ma vie, mon avenir et qui me fait des pincements au coeur, genre d'excitation. J'ai toujours aimé l'incertitude de ma carrière, surtout l'oscillation de mes goûts d'étude. Ça met du piquant dans ma vie de bonne jeune fille. J'avais l'idée toute tracée d'où j'allais, ma façon d'atteindre mon but. Mais là, mais là, tout vient de changer pour le mieux, on dirait vraiment que l'école est moulée sur mon corps, du vrai bon latex qui glisse sans lubrifiant. J'aime ça. J'ai hâte. Personne comprend, tout le monde me dit qu'il ne comprend pas. C'est quoi? Ça fait quoi? Ça mène où? Au bonheur.

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Pour s'incliner

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lundi, février 26, 2007

C'est long, c'est loin.

J'ai recommencé à écrire. Dans mon texte. À mettre les mots en file pour en faire un rythme musical, à marcher et réfléchir, à jouer sur le son, pour rendre ça un peu plus beau, tant à s'intérioriser. J'aime le soleil de la journée, j'aime pas qu'on perde la neige. En Islande, ça sera toujours ainsi, assez froid pour porter des beaux manteaux, pour laisser planer le suspens de ce qui se cache en dessous, des vêtements qu'on a choisi. J'aime marcher quand il fait froid, pas de vent, c'est là que toute la musique vient, tout semble devenir plus facile parce qu'il faut rester caché dans le duvet, ya plus rien d'exposé, je reste toute seule avec moi, je ne suis plus offerte aux regards. J'aime me retrouver seule au milieu des gens, m'asseoir et être ailleurs, pendant que les autres cherchent les liens, veulent tisser toujours. Moi j'aime pas les araignées. Suis plutôt du type cocon. À détester la grande lande par sa grandeur, à répugner des arbres et des forêts par l'ampleur. J'aime mieux me sentir serrée, tassée dans un coin, à m'y faire, c'est pas si mal. Les grands espaces, il faut les occuper, faut courir partout, sauter, crier. Finis toujours par m'épuiser. J'aime encore mieux les escaliers d'une vieille ruelle, la pierre creusée et les passages secrets.

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lundi, février 19, 2007

Le corps.

L'engagement physique s'avère plus épuisant que je n'aurais pensé. Entrer en couple, à longue durée, est un véritable entraînement. Être bien et vivre dans le sourire est dans mes capacités, c'est facile, j'y ai accès. Mais le reste, assurer le corps, surtout établir le lien entre l'ensemble, ça se révèle pire que j'aurais crû. C'est que, rester mignonne toute la journée, toute la soirée et toute la nuit, encore là c'est pas si mal. Et même c'est plutôt bien, parce que prendre la mauvaise habitude d'être chez soi en linge d'intérieur, ça finit toujours par sortir à l'extérieur, et des pantalons d'entraînement à l'intérieur de grosses bottes poilus, c'est horrible. Mais c'est le reste, toujours envahir le corps, toujours recevoir le corps, c'est agréable, mais fatigant. Adorer l'action, ça passe, sauf que j'arrive pas à me détacher, c'est pas comme si j'étais dans le brouillard, c'est pas comme les yeux vitreux d'alcool. Ya mon regard qui balaie, qui scanne pour trouver le sexy, pour aimer un peu plus, l'apport mental quasi-nécessaire pour virer l'extasy. Passe que je ne joue pas de rôle, ya pas de déguisements et d'histoires, ya pas d'au-delà. Alors c'est l'engagement physique qui travaille, et moi j'essaie de remplir mes fonctions.

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lundi, février 12, 2007

Le gars du bus.

Voilà. Tout simplement, en un instant, ma vie est retournée en arrière, bouleversée. Il était décidé qu'on sortait en grand, en assumant tout ce qui pouvait arriver, en espérant que tout arrive, que la vie se fasse ressentir un peu. C'était la fête et le party, le sourire sur les lèvres et tout ce que je pouvais faire pour être la plus mignone. Me laisser séduire un peu, le temps d'un regard, d'un demi-échange. C'était à qui serait le plus rapide entre les éclipses de mon copain. Juste des sourires sans intentions, comme d'habitude à se sentir un peu désirée, un peu plus. Mais voilà. Ya mon plus ancien fantasme, le fameux gars du bus qui s'est pointé. Lui que je ne voyais qu'une seule fois par saison, il était là. Je n'étais pas certaine et j'ai joué la fille de 5 ans en envoyant un ami lui demander son âge, son nom. C'était vraiment lui, à quelques mètres, à un groupe d'amis près. Lui à dire que j'étais bien jolie, lui à me trouver au retour des lumières, à faire l'adulte et à me parler directement. Une courte présentation. Toute simple. Et je suis toute bouleversée. Je l'avais oublié. Je n'y pensais plus. Il avait toujours le même effet qui le suivait. J'ai quand même fini avec mon copain.

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vendredi, février 09, 2007

J'ai été critiquée.

Je pensais que lorsqu'on parlait d'immaturité à l'âge adulte, on faisait surtout appel au déni des responsabilité, au coeur d'enfant et au désir de conserver les plaisirs de jeunesse. Je me demande s'il faut associer l'immaturité plutôt avec un certain manque de savoir vivre. Comme si on retournait rigoler à la petite école. Faut les voir s'amuser encore à pourchasser les petites filles, à pourchasser les petits garçons. À se lancer des pierres, juste pour rire. Voilà, j'ai été abusée par mes réflexions, je ne m'y attendais pas. J'ai toujours le look un peu déglingué ces temps-ci, et même toujours. Toujours à la limite de ne pas être jolie. Juste assez de négligé pour que tout reste correct, pour que les gens me trouvent quand même bien mise. Et je sais que je pourrais faire mieux. Voilà, quelqu'un m'a lancé une horreur au visage, contre mes oreilles en chaleur, et moi rien ne m'atteint sinon l'étonnement que ça arrive. Que le joli garçon du 2e étage me lance la mesquinerie sans raison, sinon pour être plusse cool. J'ai assez de ressentiment. Je ne l'aime pas, je ne l'aime plus, avec ses cheveux comme la mode de 3 ans. Voilà. Et moi, je me trouve mignonne avec ces bottes un peu trop grande, qui me font de plus gros mollets, parce que les miens sont trop petits pour tout ce qui est moulé au général.

1 Révérence(s):

  • Je suis certain que ton voisin retro aimerait bien, entre ses mots postdatés, que tes bottes se terminent aux genoux. Mais il risquerait de ne plus savoir quoi faire.

    Par Anonymous Anonyme, à  11/2/07 02:47  

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