Ze manoir

mardi, septembre 21, 2010

La vie merveilleuse.

Lundi j'ai parlé comme je ne l'avais jamais fait avant. En racontant l'exploit à ma mère plus tard, je lui disait que j'ai parlé plus en trois heures que dans toute ma carrière scolaire. Impressionnant. Et le mieux, c'est que j'en suis sortie stimulée, vraiment heureuse d'avoir participé. J'ai encore l'impression que ce que je dis sort croche, les mots n'arrivent pas assez rapidement pour mes idées, et surtout dans le court temps alloué à la parole, pas le temps de tout réfléchir et mettre en joli. Ça ne me semble jamais clair, toujours l'impression d'allonger vers du rien, mais quand même, j'ai parlé. Enfin me sentir dans un cours à ma place, à comprendre les enjeux et avoir des tas de références, pas juste dans mon passé d'études, mais dans ma vie, ma culture à moi. Ça m'a vraiment fait du bien. Savoir que je pouvais encore, que de sauter au doctorat, c'était pas juste être dominée par des génies. Moins imposteure. En revenant le soir, je me rappelais ce que Kim dit de moi, son amie brain. Moi, un brainer, ça me fait toujours rire. J'ai pas l'impression. J'y mets pas le temps, ni l'effort. Ça a toujours été facile, sans trop de complications, naturel surtout. C'est ce que j'ai besoin, sentir que c'est naturel, ça me vient et la plupart du temps ça fonctionne. Un bon soulagement, en plus de tout le reste.

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Pour s'incliner

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mercredi, septembre 08, 2010

Je sais être émotive.

Pleins de choses qui arrivent, après les plus de 14 litres de salsa, j'ai mal au poignet, la tendinite qui revient parce que coupage de trop de légumes, ça me fait rire je me sens un peu nulle. Ce matin c'est l'enfer, la suite du mauvais feeling après le trop de party du week-end, mais ça va passer, ua moins je sais pourquoi. Mais disons que la vie n'aide pas. Camille est morte cette nuit et là je suis très émotive, je marche jusqu'au métro, c'est mon instant de réflexion, toute seule dans le matin je peux me concentrer, toute mon tête est libéré, et là je réfléchis encore à la mort, à la pauvre Camille qui n'en pouvait plus et qui voulait mourir et je ramène à moi, je n'ai pas hâte que ça m'arrive, c'est ce qui pourrait me faire peur dans vieillir, perdre le bonheur que j'ai tant présentement. Et puis j'ai mal au coeur ce matin, donc pas possible d'éplucher des tonnes de recettes sur internet pour me changer les idées. Gros mélange de tristesse refoulée, de fatigue de salsa, de fatigue de party, de stress d'école de travaux pas faits, de vie qui roule trop vite. Malgré tout je suis heureuse pas possible, avec Éric toujours parfait, au bon moment, et je veux pas que ça change même si tant de choses sont de mes souhaits.

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Pour s'incliner

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autodidacte