Ze manoir

vendredi, octobre 30, 2009

Radar.

J'adore le vidéo de Britney, Radar. Parce qu'il y a si longtemps que je l'attendais, j'ai tellement écouté la chanson sur repeat, alors enfin. Je l'aime pour sa robe blanche super et son chapeau à large bord, et l'éventail, pour la peau blanche. Pour le polo, dans l'espoir de la classe. Parce que ça me rappelle les déboires amoureux de la soeur d'Éric. Parce que ça finit avec des amoureux qui se tiennent la main au soleil couchant. Parce qu'elle danse contre un mur, c'est toujours gagnant. Pour ses petites lunettes d'opéra pour observer les joueurs en mouvement. Pour la superposition de plans qui me font trop rire, Britney en sous-vêtements qui se flatte la cuisse-fesse, puis le joueur de polo qui flatte la croupe de son cheval. Oh que j'adore le lien ! J'aime son vidéo, il me rappelle My Prerogative, bien fait, avec plein d'éléments qui m'accrochent, mais qui ne fera jamais mémoire, pas comme le latex de Oops. Ça me rend heureuse quand je ne suis pas heureuse.

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Pour s'incliner

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lundi, octobre 26, 2009

Problème d'école.

Ok, j'ai maintenant le droit de le dire, je trouve ça rude le doctorat. Mais je garde espoir, parce qu'on m'a dit que ce n'est pas toujours aussi pire. Ça risque de s'améliorer. Mais présentement, je suis un cours que je n'aime pas, et tout ce que je me tape, c'est de la théorie pure, à travers des philosophes. Et je suis loin d'être une philosophe. Surtout, on considère que je sais déjà des notions que j'espérais apprendre en entrant au doctorat. Oui, c'est la première fois de ma vie que j'ai de la difficulté à l'école. Et j'espère que ça ne durera pas.
J'ai repris mes tics nerveux, et mon appétit a diminué. Je suis stressée en permanence, ce n'est pas beau. On exige que je délimite mon sujet de thèse d'ici quelques semaines, mais à force d'explorer, j'ai juste trop envie de faire des tonnes de choses, pas encore prête à me limiter. Ma seule grande force: expliquer ma démarche. Mais j'ai beau comprendre mon processus de non-choix, ça n'avance pas plus. Hier, je me disais que j'aurais peut-être dû continuer en linéaire et travailler sur mon super peintre, ça aurait été facile et j'aurais expliqué ma prise de souffle à la sublime de Kant face à son travail. Mais ça aurait donné quoi. Cette professeur disait: créer du discours sur un objet. C'est pas ce que j'ai envie de faire.
Mettons tout ça au clair, je veux:
Travailler sur l'architecture, et ça c'est réglé.
Faire de la recherche en archive, et creuser quelque chose de concret (et m'éloigner des philosophes). Faut juste trouver sur qui, sur quoi.
Intégrer ma passion de la nordicité, mais ont-ils fait quelque chose de vraiment beau ?
Puis me reste à trouver comment arranger ça autour d'un problème plus grand, pour avoir quelque chose à dire, qui risque bien d'être autour du patrimoine, parce que ça m'excite bien et qu'avec Éric je calle déjà dans la restauration.
Tout ça en trois semaines ? Je pensais avoir deux ans.

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jeudi, octobre 01, 2009

Vaccin.

Quoi qu'on en dise du bien ou du mal, je m'en fous. Je n'aime juste pas ça, les vaccins. J'ai la peur terrible des aiguilles, déjà à la télé je ne suis pas capable de supporter, alors imaginer ça en vrai, puis le voir en vrai, devant moi, prêt à transpercer, c'est la grande grande frousse. Alors j'étais chez le docteur et puis j,étais déjà pas mal fière, je me suis rendue jusqu'au matin même sans avoir peur, sans le stress de la pré-piqûre. Là-bas, à la salle d'attente, c'est toujours plus difficile, l'attente justement rend le stress. Mais ça allait, je suis résolument mature. Mais dans la salle, lorsqu'elle a tout déballé et a commencé à s'installer, à me mater le bras, ça c'était terrible. Mais pas de perte de connaissance, juste un très grand violent mal de coeur. Me faire injecter, c'était plus que mes forces, ça m'écoeure terriblement. J'ai paniqué jusqu'à la piqûre, moins d'une minute. La pression du liquide qui entre, ça a comme explosé dans ma tête, une grosse boule d'horreur, de tout imaginer, ce qui se passait à l'intérieur. Et puis ils prédisaient de la douleur et des maux de tête, mais rien de tout ça vraiment. Pas de la douleur, vraiment. pas d'élancement, de pincement intense. Juste le muscle endolori. Mais surtout, l'impression que le vaccin se diffuse, ou plutôt infuse. Il était là, sous ma peau, et il se dilatait tranquillement, prêt à se répandre, infusant tout autour un à un. Ça, c'est l'image qui m'a donné mon mal de coeur toute la journée, et chaque mouvement de bras me rappelait qu'il était là, sous moi, à infuser tout autour. J'ai pas aimé ça.

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autodidacte