Ze manoir

vendredi, septembre 30, 2005

Les geeks ont des pénis.

Ce que j'aime du collège, c'est que c'est très facile de se rapprocher des instances au pouvoir et de faire changer quelque chose, par quelques sourires, malgré ce que les gens peuvent dire, c'est toujours la séduction qui avance le plus vite. Et puis, ya la petite idée de power trip, d'avoir ceux qui régissent tout, près à t'avancer de l'argent pour des choses débiles, tant que ça entrevoit leur gland. Ya ceux qui veulent m'inclure dans leur univers, de façon gentille et tranquille, et ceux qui se laissent faire. Manipuler jusqu'à être la reine des instances. Ce que j'ai pas de doute, c'est que les mecs sont aussi facile à corompre un peu plus élevé. J'ai pas de problèmes à ce que je veux. Un sourire. Une mini-jupe. Des jambes. Un cul. C'est tout ce qu'on me demande. L'esprit, même pas. Alors quand j'en ai, c'est l'impressionnement, et puis ça vire à l'envers les conventions, ça les vire tout à l'envers je dis. Ils me veulent, ils peuvent rien contre leur pénis. C'est mongol. J'écris 3 fois vagin et on me censure. Après, on se dit à l'aise avec sa sexualité. On dit qu'une fille est une pute avec sa mini-jupe, ses seins à moitié couverts, on chiale comme pas possible contre l'horreur de la nudité, mais on chiale contre le conservatisme puritain. Ya pas de mesure. Que ses propres valeurs-vérités. J'ai pas de problèmes tant qu'on ne décide pas de m'enculer pour ça.

5 Révérence(s):

  • et s'il décide de le faire?

    Par Blogger max cat, à  2/10/05 08:50  

  • J'ai peur d'aimer trop ça.
    Et serais donc corrompue.

    Par Blogger reine laurence, à  2/10/05 22:22  

  • Humain : espèce qui s'encule à qui mieux mieux et se plaint après-coup maladivement des déchirures douloureuses ainsi que des douleurs et maladies déchirantes.

    Par Blogger J. Walters, à  3/10/05 15:27  

  • Pour une jeune femme qui a lu «Les Instituteurs immoraux», vous n'êtes pas très curieuse.

    À la prochaine?

    Par Blogger max cat, à  7/10/05 19:07  

  • Veux pas me faire enculer pour autre raison que le plaisir. Et là, j'ai pas encore eu d'invitation..

    Par Blogger reine laurence, à  8/10/05 16:53  

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mercredi, septembre 28, 2005

Celui que je ne nie pas, c'est Holden Caufield.

Je sais bien que je cherche trop à contrôler chaque élément de ma vie. Je sais bien qu'à chaque fois j'essaie de détruite tout ce qui tient encore debout, pour m'offrir un peu de tremblements. J'oscille entre le stable et l'instable. J'ai des visions magnifiques, des rêves énormes, mais ya quelque chose de tellement gros que j'arrive pas à bouger. Mes bras sont faibles. Mon fond se pourri. Étienne est en Inde et son récit de voyage est le premier jamais lu qui m'intéresse. Son style reflette sa personnalité et il me manque plus que je ne le connaissais. Il me donne l'envie des ailes. Comme à chaque fois que j'ai envie de m'enfuir. Ça semblerait tellement plus facile. Mais je me sais incapable d'arrêter l'étude. J'ai besoin de formation et d'analyse. Je peux me passer du cadre de l'école. Mais je ne peux pas cesser d'apprendre de façon rationnelle, je ne peux pas empiler les connaissances par la chair. Je passe trop tout dans ma moulinette d'esprit. Le Nunavut serait parfait. Le Nunavut qui ne laisse aucun choix d'analyser, de réfléchir. Le Nunavut qui par sa grandeur opresse jusqu'à devoir extraire. J'idéalise sûrement encore. Je risque encore d'être désillusionnée. Je m'en fous. J'arriverai à tout ce que je veux. Je suis déjà convaincue. Il reste à me polir. Suis comme le rubis immense mais brut. Il est pas encore taillé alors il sait pas encore éblouir de toutes ses facettes. Ça viendra. Suis ardente, juste avant que le joallier me retire d'une cristallisation séquelle, j'éclabousse encore avec un peu de fumée. Je veux garder cette brume qui fait la beauté des billes, je ne me vois pas acquérir une maturité qui jette mon inconscence. Je veux être une poupée hallucinée chez l'éternel.

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dimanche, septembre 25, 2005

Juger.

Je sais que j'arrive facilement à mes fins. Je sais maîtriser l'image, je fais voir passsablement ce que je veux. Mais je me sens quand même étrangère au monde, je me sens toujours comme une nouvelle. Je comprends peut-être comment l'image fonctionne mais je ne trouve pas le sens du monde entier, comment les gens vivent. Ça me dépasse. C'est jamais clair. J'aime mieux me retirer. Être une observatrice. Je me sens comme si j'avais à me créer pour sembler humaine, pour me fondre un peu. Je n'ai pas les mêmes moeurs. Faut que je lise des livres pour apprendre l'inné. Je ne me sens pas adaptée. Seulement mes personnages le sont. Mais encore faut que je connaisse la scène pour choisir le bon masque. C'est long. C'est lent. Et je m'étonne encore de l'image que les autres ont de moi. Qui ne correspond tellement pas avec ce que je sais être. Je suis soit la gentille, tranquille, mignonne et toute douce, celle qui ne parle pas fort, celle toujours d'humeur calme et bonne. Mais je sens tellement de violence, de force en moi. Que j'ai. Je me fais aimer. Ailleurs, je suis à mi-chemin entre la slut et la croqueuse d'homme. Celle qui les fait tomber. Celle qui les établit en liste. Bien ouverte qui jette après usage.
Le problème, c'est pas autant d'être mal perçue, j'ai un peu travaillé pour, faut dire. Mais c'est à chaque fois avoir en pleine face que tout ce qui compte est l'apparence. Parce qu'on peut bien réussir juste en étant joli. L'image que je me suis créée, c'est seulement en projettant. Et déjà on m'accorde une personnalité pleine. Ce qu'ya d'étonnant, c'est que personne s'est jamais arrêté pour saisir un peu mon tête. On même déjà pour mon corps. C'est assez. Ya tellement d'ironie dans tout ça que ça file de solides frissons.
Les gens sont trop faciles à berner. Sans même leur mentir. Apprendre à donner ce qu'ils veulent entendre. De toute façon, sinon, les gens sont sourds. Malgré tout, ça me fait mal de voir les gens ramper et aimer ça. Ça me tue de trouver les gens aussi stupides. Je regarde par en dessous mais c'est toujours ironique.

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vendredi, septembre 23, 2005

Faudrait pas que je sois enceinte, le bébé aurait déjà le cancer.

Britney Spears chante: "And when you say those words/It's the sweetest thing I ever heard."
Et puis là c'est toute l'histoire des regards. Quand le regard devient fou, vaguement délirant. Quand le visage se transforme en psycopathe profond. Ça dit que rien pourra l'arrêter. C'est calme maintenant, mais ya pas d'anticipation possible de ce qu'il pourrait faire. Enfin une excitation plus profonde peut naître. Se laisser aller parce qu'analyser est inutile. Totalement.
Je n'arrive pas à me calmer complètement. J'ai du stress. Malsain. J'ai jamais si bien dit qu'au cumshot à paraître: Ici, le sexe est politique. Mon seul regret est de ne pas être parfaite. C'est difficile, j'ai tendance à tout cacher. J'accepte avoir des défauts. Mais j'horreur que quiconque soit désillusionné à mon compte.
Je lutte contre la fusion du corps et de l'esprit. Si tout est séparé, peut-être alors c'est plus facile de trancher, d'oublier l'ambiguïté. J'ai tous ces petits rôles intérieurs, tous ces scénarios à jouer, où je ne suis pas vraiment moi, mais où le temps est tellement meilleur, où la vie semble plus drôle encore. Si j'ai tout ce pouvoir d'imagination, je vois pas pourquoi me cacher sans la vivre. Pourquoi seulement tout foutre ça dans des romans débiles ou des vidéos qui valent qu'à cracher dessus. J'aime mieux me faire mon théâtre à moi et jouer comme la plus merveilleuse des actrices.
Je ne recherche pas l'intimité de mon public, des autres. Je ne veux pas être proche. Je veux une complicité. Je veux pouvoir jouer avant d'échanger des souffles dans l'oreille. Je veux du loufoque et c'est que part là que devraient passer les regards par en haut.
Je dors mal. Parce que le sexe est politique. Comme tout le reste. Je ne fais jamais rien pour rien. Ma survie, moi, pas juste au bout. Moi partout. Quelqu'un va trancher à mon sujet. La visualisation est à proscrire. Mon intellect doit flancher. J'ai pas tout décidé.

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jeudi, septembre 22, 2005

Ok bébé. J'ai le feu aux couilles.

Ô bébé, petit bébé. J'en ai assez de toutes mes imaginations, de pas savoir m'arrêter et d'être plate chez moi. D'être étendue pour morte à juste blanc dans mes yeux. Ô bébé, petit bébé. Savoir flotter juste un jour, sans se raconter d'histoire. Cesser de clouer des mots à la pierre de tes reins, petit bébé. Jouons à papa et maman. Petit bébé. Viens juste me caresser 30 secondes que j'aille ce putain d'orgasme. PUSH THE RED BUTTON. Ma libido à deux sens, on-slash-off. Push the red button. AGAIN. Maintenant, crache dessus qu'on se mélange un peu. Dans mon tête ça se roule la bille comme des jeunes salopes de onze ans. Suis tellement neutre que c'est immonde. Je vais jamais où je voudrais. Suis trop lente. Je déteste parler (parce que suis trop lente)(en partie) alors suis très directe. Je ne connais pas les limites. Pour vrai. Sauf celles écrite dans mon livre d'étiquette. J'ai des failles. Mais c'est juste drôle. À mon avis. J'ai pas le temps de m'empêtrer dans le mielleux du langage. J'ai trop qui m'habite et qu'un tout petit petit trou. Ya un gros gros, terrible gros feu qui vacarme en moi. C'est là. Ça rugit. Une fauve. La nuit. Le feu. Ça crache. Jusqu'aux rêves tordus.

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mardi, septembre 20, 2005

L'ennui.

Ya des gens qui trouvent que j'écris bien. C'est leur goût, ça fait bien plaisir, mais à la limite, je m'en fout. C'est que ça n'altère pas mon jugement sur moi. J'ai décidé d'écrire parce que je savais que j'étais résolument moche. Le but n'était pas de m'améliorer, mais de savoir si ça allait me résister, trouver quelque chose qui oppose difficulté, qui de demande du travail même pas juste par goût. Je me fouts que quelqu'un aime ce que je fais dans la mesure que ça me convainc pas d'aimer ma création. J'ai ma critique à moi et si je passe pas mon jury, ça vaut rien. Voilà que je commence à apprécier certains de mes textes. Que ça vaut qu'on s'y arrête. Que je suis motivée d'écrire parce que je sais que ce qui se prépare va être bon. Que j'en salive d'excitation. Si j'arrive à la satisfaction personnelle, le défi est passé, terni. La consécration extérieur n'est qu'un nanane de plus, c'est pas là l'intérêt. Je sais plus où me pencher pour vraiment échouer, pour avoir des années de labeurs et savoir que jamais, non jamais. Je pourrais devenir gauchère. Ou lesbienne. Je pense que je serais foutument nulle en cunnilingus.

2 Révérence(s):

  • Hey Miss!
    C'est pas bon, je prend déjà tes expressions, erm.
    Deux choses : peu importe que ça change quelque chose ou rien dans ta vie : j'aime te lire, bon!
    T'es mon idole littéraire au cégep, tu l'sais bien :)
    Deux : J'suis aussi pas mal certaine que tu ferais une (très) mauvaise lesbienne.
    Essaie plutôt de devenir gauchère, j'peux te donner des cours!

    Par Anonymous Anonyme, à  20/9/05 21:21  

  • Les auteurs ne se possèdent pas. N'ont pas le droit. Texte écrit, texte lancé, doit voler. De lui-même, les ailes portées par l'ère...

    Tu veux pas? C'est ton droit! Personnellement je dis que t'es pas assez intelligente pour juger de la qualité individuelle de tes textes.

    J'ai un livre à te faire lire. ABSOLUMENT. Comment je peux te le faire parvenir?

    Par Blogger J. Walters, à  22/9/05 11:25  

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lundi, septembre 19, 2005

L'ironie du sexe.

J'ai appris aujourd'hui qu'un lecteur m'avais adressé une lettre d'insultes, elle est perdu quelque part au journal. J'ai appris hier qu'un mec avait dit me détester parce que je suis une sale pute. Je ne le connais pas. On m'a dit que lorsqu'on parle de moi, j'ai baisé des tas de mecs et j'ai des fréquentations très très multiples. Mon personnage est rendu loin. On me confond. Ma réputation me précède. Sans rien dire de clair mais sans faire des détours faussements ambiguë qui veulent tout dire, j'ai laissé un nuage d'anticipations seulement par ma langue bien tendue sur le sexe. C'est drôle. Mon public et mon privé se dissocient de plus en plus avidement. Personne n'aura jamais l'intégral de mon tête.
Les gens me confondent, c'est certain, mais je jongle toujours avec la ligne. Ils ne savent pas où me retrouver dans tout mes foisonnements. J'ai assez de facettes pour les perdre dans un labyrinthe de miroirs.
Il me semble que je ne connais pas les mêmes limites que la majorité, mes visions dépassent ou régradent, mais c'est rarement pareil. J'aime l'indécision, parce moi-même suis pas si tranchée, j'aime rendre les gris, infinitivement plus créatifs que le total blanc et noir. J'aime tanguer et vasciller, j'apporte à déstabiliser parce qu'on l'oublie si souvent.
Et parce que j'en ai la preuve ces jours-ci, j'adore l'ironie du sexe.

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vendredi, septembre 16, 2005

Je sais je sais (je suis).

Ok. C'est certain que c'est facile de se trouver un mec pour se faire dire qu'on est mignonne, que le corps est merveille de la nature, qu'on a tout de plus désirable, qu'on est l'idéal, c'est facile de sentir qu'on fait bander bien dur sur les pantalons, c'est facile d'avoir la confiance de l'autre qu'on est la chair de mieux. Mais franchement, après quelques milliers en moins de trois mois, ça vaut quoi. Un ou l'autre perd de sa crédibilité et j'ai pas envie de filer plus de crédibilité à un particulier. Mes soirées saoules (surtout au collège) ont l'habitude de finir avec quelqu'un et pas nécessairement du bien (mais ça, comme en général, suis trop altruiste peut-être). Donc ça finit toujours en drame mais j'aime ça, c'est certain, suis l'actrice la plus mélo de la troupe.
Pourquoi est-ce que je travaille si fort pour que le mec en redemande, si je sais si bien que le lendemain je le renverrai bien bas sous ses idéaux charnels. Parce que je ne veux faire aucun dommage, j'ai l'intention que personne de morde à mes jeux. C'est si simple. Tous m'avisent qu'ils me voient arriver dix milles à l'heure. Je veux bien, oui, mais ils se laissent attraper encore plus vite, oui. ILS VEULENT CROIRE. Faudrait que je les défende après?
(la seule shit: mon sac disparu, et mes origines donjon-dragon qui recule.)

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  • Il demande tant d'efforts de connaître quelqu'un, pour être ensuite, presque assurément et irrémédiablement déçu. Alors quoi...

    T'es libre demains soir, qu'on profite de la futilité de la vie?

    Par Blogger J. Walters, à  17/9/05 16:50  

  • demain sans s.

    Par Blogger J. Walters, à  17/9/05 16:51  

  • et tandis que j'y pense, avec.

    Par Blogger J. Walters, à  17/9/05 16:52  

  • Je m'amuse à jouer et c'est un grand plaisir que je ne m'enlèverais surtout pas. Mais c'est pas du jeu dont je me plains. C'est le regard qu'il me donne sur l'humain, et malgré mon mépris de longue date, j'ai encore terriblement mal de réaliser que l'homme est si faible et si stupide. C'est ça qui me fait chigner. Parce que pour tout le reste, c'est totalement assumé. Sinon, ça serait que huit vies de regrets.

    Et oui, voilà, suis née comme éternelle insatisfaite, la vie que de désillusions. La futilité de la vie, c'est pas mal tout ce qu'il reste..
    Oui.
    Demains.
    Avec des èss.

    Par Blogger reine laurence, à  18/9/05 00:04  

  • demains sont longs dans le mépris et l'isolement. Mais tu souffres encore et, ça, c'est rassurant.

    meilleure des chances à toi.

    Par Blogger J. Walters, à  19/9/05 16:19  

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jeudi, septembre 15, 2005

C'est clair.

Un de mes troubles sur l'écriture: ça manque de matériel.
Physique.
Palpable.
Matière.

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mardi, septembre 13, 2005

À me convaincre.

J'ai toujours pris l'écriture au tu comme de la facilité, un geste de paresse. Parce que ça touche trop facilement, parce que ça apporte de la puissance à la dix, vitesse fulgurante. Ça frappe en pleine figure même ceux qui veulent rien savoir. Ça facilite tellement l'identification, ya rien de plus simple pour cracher sa rage. Ils l'expliquent même à la petite école. Faut parler au je, dire ce que je pense, ce que j'ai ressenti, sinon, l'autre se sentira accusé et agressé, yaura pas d'avancement dans le conflit. Mais moi j'ai toujours aimé le conflit et je me dis que si l'autre se sent agressé, peut-être qu'il se décidera finalement à mordre, pour qu'on crée un peu de feu. Pour qu'on crée. Pour que on.
Peu importe, c'est de la facilité à mon tête, jamais rien qui faudra, même si parfois je m'y entête, mais tout se résume tellement à cracher.
Sauf que j'aime pas les groupes. Ça me rend sourde. En plus, j'arrive jamais à la même vitesse. Suis extrêmement intelligente, mais lente. Peut-être par défense, mais très lente. J'atteins déjà plus de potentiel seule à deux. Dans un face à face. Surtout que la fashion se penche aux cowboy, j'ai tout à séduire à ce niveau. Reine des duels. À deux, c'est la que suis la pire. Ai décidément toujours raison.
Ça apporte peut-être le tu à quelque chose de moins narcissique, à quelque chose au public, même si la charge porte surtout sur moi moi moi. Toujours et encore moi. Peut-être qu'écrire à un public aussi restreint qu'un muet imaginaire, qu'une conversation imaginée, qu'une parole lancée aux trous noirs, peut-être que ça dévoile un peu, que ça amène à un autre niveau. Peut-être que ça vaut un peu.
L'écriture au tu est facile. Mais peut-être qu'elle est riche aussi.

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Se délecter du pire.

Une autre raison de me laisser vivre au-delà de 37 ans.
Bien entendu être une vieile aristocrate top classe. Mais surtout pour baiser des jeunes tout-juste-vingt-ans et les laisser manger ma chatte ridée aux lèvres pendantes, les laisser boire mon jus fermenté des années..
C'est tout.

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dimanche, septembre 11, 2005

C'est jamais vraiment voulu.

Je ne sais plus écrire je n'ai plus aucune pensée intéressante qui m'habite mes émotions fortes sont les dix-huit araignées qui ont grimpé dans mon salon de travail aujourd'hui j'ai eu la frousse pas possible mais elles sont toutes mortes les salopes c'est quand même triste quand je sais que c'est le mieux d'intense que j'ai pu avoir c'est terrible je me sens m'enliser dans la routine et je ne vois pas vraiment de porte de sortie je n'ai plus de temps libre assez longtemps c'est complexe mais ya toujours cette solitude à songer aux autres et tous ces autres qui au fond sont pas vraiment profondément des soies contre mes désirs c'est ma nouvelle possibilité sympathique née avec les vieillards trop mignon de la pâtisserie qui m'amènent presque à aimer les humains alors je me lie avec des gens et je sais pas ce que je fais ça me force à toujours me maintenir à un certain statut de moi qui est sans faille sans haut et bas plutôt voguer sur une surface lisse je retrouve plus mes extrêmes que j'aime j'arrive à mener une vie comme dans les films moches une vie que j'ai toujours voulu éviter parce qu'ya trop de facilité parce que c'est à ça qu'en faisant le normal je serais destinée et j'ai pas envie parce que je peux faire mieux parce que je suis convaincue d'agir mais là ça stagne je m'excite à la vue de nouveaux gens puis j'angoisse pire que toute ma vie parce que je sais pu quoi penser parce que de nouvelles connaissances c'est difficile c'est à entretenir et j'ai pas nécessairement envie surtout quand ya des doutes sur les désirs de la personne je ne veux pas être perçue comme une merveille à qui s'attache je veux pas qu'on s'attache à moi c'est ancrer ma liberté contre mon gré et en plus ça me tue de voir quelqu'un s'aliéner à moi je veux pas entraver l'errance de quelqu'un même si c'est son désir je veux pas qu'un mec me trouve sublime si je l'ai pas voulu j'ai pas envie qu'on s'intéresse à moi et qu'on m'invite à sortir tout seul juste toi et moi quelque chose de pas compliqué juste toi et moi à s'amuser un peu j'ai pas envie de ça j'ai surtout pas envie de dire non parce que ça me tue que je puisse blesser quelqu'un je voudrais vraiment pas décevoir mais je peux pas me donner à n'importe ça me tue de décevoir alors j'angoisse à être à demi contre-courant en moi c'est pas si terrible mais ça l'est beaucoup plus que ça paraît parce qu'ya personne pour se donner des troubles d'intellects aussi fort que moi juste pour un tout seul juste toi et moi pas compliqué alors c'est ce qu'il y aura de plus compliqué dans mon royaume mais à abandonner ma parole j'ai aussi mal et j'angoisse encore à la prochaine rencontre à essayer d'expliquer sans s'embourber mais l'autre est toujours un peu paranoïaque dans ces histoires alors nos deux pensées seront mêlées mais toujours seuls à s'observer dans mon combat que je m'invente comme le meilleur film au scénario gagnant mais maintenant ya une longueur ou plutôt une difficulté de grand suspense à mon avis que je n'ai pas envie de relevé parce que je suis peut-être fatiguée de ces histoires qui finissent toutes par se ressembler et je déteste qu'être gentille et moi-même dans des paroles sérieuses et des folies apporte l'enlisement de mon esprit mon carpage sous le sol profond parce que je ne sais pas quoi faire angoisser est rare chez moi mais ça arrive et ça me tue je déteste être sur une pente glissante et le pire c'est que je m'y amène et une fois engagée j'essaie de remonter et je regrette toujours la mort d'une relation que je ne voulais pas il me faudrait toujours tenir mes hommes entre mes griffes toujours dans l'hésitation toujours dans l'ambiguïté toujours pousser plus loin jusqu'à la limite mais jamais laisser quelqu'un entrer vraiment chez moi rester seule à jouer aux marionnettes le pire c'est ce fond d'innocence qui subsiste malgré ma conscience de mes agissements je ne veux pas faire de mal je n'ai pas l'intention de blesser mais ça finit souvent par arriver et ça me tue si seulement tous ces mecs se laissaient entièrement faire alors je mènerais ce jeu en maître mais je veux entendre parler de personne sauf celui qui résiste un peu trop fort et qui m'arrachera la trachée avec ses dent. Pour rire un peu.

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jeudi, septembre 08, 2005

Je n'accepterai pas la désillusion d'avoir des regrets.
Ma vie n'est qu'une suite de désillusions, mais celle-là, je ne la supporterai pas.

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De nos rêves exiguës.

Une fois de plus je t'écris un morceau de lettre. Une fin de lettre. Je t'écris pas le début, c'est trop connu, je t'écris rien de contenu. Je suis juste capable de signer notre mort, inlassablement. Encore une fois je te crache au visage avec mes mots, je t'envoie ma haine, je répugne ta présence. Encore une fois je te finis une lettre par la destruction, la plaie qui m'habite qui suppure sur notre mémoire.
Je t'ai créé mon amour comme tout autre, avec la passion des débuts, avec l'amertume décisive de la fin, et toujours ces lettres qui nous éloignent. Je t'en veux, c'est certain, d'être parti sans rien dire, sans rien m'informer, en me laissant seule, sans rien savoir. En vivant sous ton règne de blanc. Je t'en veux d'être encore plus loin que je t'avais créé. De t'être perdu de moi. Tu es plus profond que mon ignorance. Tu mérites pire que mes pauvres lettres de fins, morfondues.
Je me suis donnée les mêmes passions que toi. Je suis devenue ta pareille. Je t'ai plagié jusqu'au profond de ta moindre cellule. J'étais là. Je suis là. J'ai fait l'idéal jusqu'à ton monde. J'ai perdu mes passions à tes doigts.
À chaque lettre je prends la chance qu'on nous découvre. Qu'on nous mette ensemble, une fois pour toute. Qu'on nous rapproche jusqu'au savoir. Je prends la chance que ma supercherie gagne. À chaque lettre, je nous risque un peu plus de ma folie, je tends la mince ligne de mon subterfuge.
Bien sûr toute notre histoire est là, belle, tragique. Je suis la pauvre qui ventre à terre t'a couru aux mollets. Je suis la terrible romantique forcenée qui s'invente des histoires de petite fille de onze ans, dans son petit lit. Des histoires de fleurs et de coeurs, avec quelques baisers, c'est certain. Romantique à mes histoires rose bonbon, toutes dégoulinantes de cliché d'amour. Notre histoire qui rend mon petit coeur un peu moins froid, un peu moins dur.
Moi qui t'ai inventé de toute pièce d'un amour sublime pour pouvoir dire, moi aussi, que je connais l'amour. Pour pouvoir crier sur les toits, moi aussi, que j'aime à la folie éperdument. Pour raconter que sous mes couches de terreurs, j'ai bien un petit coeur un peu chaud et un peu mou, qui attend toujours le retour de mon amour bien à moi, mon petit homme, mon passionné, mon toi. Je t'ai façonné pour la réplique, comme acteur secondaire, comme argument au besoin. T'as disparu. T'as répondu à mon besoin d'être triste parce que mon homme ne reviendra peut-être plus, il ne le savait pas, il n'a rien dit.
Je t'ai créé de toute pièce pour ne pas être laissée pour compte, moi non plus. Pour proclamer savoir aimer, moi aussi. Je les aimerai tous comme toi tu aimes. Jusqu'à ton retour. En attendant, je ne peux que t'écrire des lettres de fins. Pour te cracher ma fureur. Pour oublier comment j'ai peur qu'on nous retrouve, ensemble, perdu dans mon imaginaire.

3 Révérence(s):

  • Je m'excuse à toi pour les erreurs passées. Ce texte est ce que trop de filles auraient pu me dire. Maintenant, je comprends...

    Par Blogger R-ami, à  12/9/05 13:09  

  • Mais pourquoi s'excuser à moi?
    Je ne comprends pas quelles erreurs..

    Par Blogger reine laurence, à  13/9/05 20:43  

  • d'avoir accepté... accepté de devenir important au point de s'oublier comme entité.

    Bref un texte qui mérite une longue vie.

    Par Blogger R-ami, à  14/9/05 01:30  

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mardi, septembre 06, 2005

Tout ce que loge le superficiel.

Je pourrais pas coller à la littérature. Je pourrais pas rester juste là à stagner dans un monde, à juste y faire des mots, des mots aux yeux, des mots aux doigts, des mots aux têtes. Je pourrais pas. Ils disent qu'il faut regarder par l'extérieur pour parfois mieux comprendre. Toujours l'idée d'entrer-sortir, dedans-dehors, un va-et-vient nécessaire, utile. La seule façon d'avoir une satisfaction. Pour moi. Il faut que je gravite. J'ai réussi à me créer le besoin d'écrire. Un peu partout. Dans mes milliards de cahier. (Par chance, j'ai pas poussé le besoin de me faire lire, pas poussé l'ego jusque là, sûrement trop individuelle pour ça.) Par d'autres langages je saisis mieux la façon que tout s'imbrique jusqu'aux mots à beau. C'est un peu comme étudier l'urbanisme pour comprendre la grammaire. Je mélange un peu de tout pour replacer le monde à ma manière. Si ça apporte rien de neuf, au moins j'aurai le plaisir de pas m'ennuyer. La musique et le rythme dans les mots, le sens dans le montage, le désir dans la musique, l'émotion dans l'architecture, bla bla. Je supporte mal les citations de "vérité". L'adulation d'auteurs grandioses pour le lot de révélations sur la vie. C'est trop facile. C'est pas analysé. Ou pas assez. C'est pas intégré. Ça flatte trop la superficie. Je veux même pas de la bouffe de maman oiseaux. Nan, faut pas juste mâcher. Faut pas juste flatter. Faut même pas le chier ou le vomir. Si ça passe par le tête, ça fait beaucoup plus mal, c'est certain, ça use des canaux tellement petits. J'ai pas de vérité à aller chercher n'importe. Même pas en moi. J'ai pas de certitudes à aller débiter pour régner sur ma vie sans foi. Bien sur je veux tout apprendre pour m'approcher toujours de la survie certaine. Mais ça veut pas dire facile éructé de manuel. Ça veut pas dire rapide. C'est pour moi. Et quand ya rapport à moi, j'enfante de la qualité. Juste ça.

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lundi, septembre 05, 2005

Triple foutre de jets de merde, j'éructe.

Ya de ces jours où je me regarde et je me trouve résolumment sexy (nan, pas résolumment moderne. Sexy, oui.) Des jours où je m'entends parler et ma langue coule facile exceptionnel. Des ces jours où je marche le cul juste assez haut, où j'ai le regard juste assez parfaitement tombeur. À ces jours où je suis la suprême intelligence, éveillée et plus sensible que des milliers de capteurs. Ya de ces jours où je me lèche par dedans la gratitude d'être moi-même. Ce n'est même pas la certitude d'avoir une existente digne de mon intérêt. C'est l'évidence. Si je n'étais pas moi, j'en voudrais à mon tête qui contient tout ce que j'adore et qui continue de façonner le reste de mon inconnu. J'en voudrais à mon corps de ne rien demander pour toujours faire rougir, les yeux partout.
Mais pourtant avec tout ça tout ce que je sais faire, c'est me planquer à séduire la terre entière, à m'attirer le regard nécessaire qui m'assure que je serais riche si j'étais pute. À chaque fois réussir à baiser un nouveau mec pour envoyer chier l'humanité entière d'être aussi débile. Me caler dans les bras de n'importe pour gagner une nouvelle victoire sur l'idiotie. M'enfoncer pire que la normale, mais en pleine conscience, volontairement être creux, creux dans les fosses. Consciemment jouer à être eux, réussir à jouer tellement bien que je les roule tous. Et on peut rien me faire en rôle. Je me mue en coquille vide. Les gens ne semblent pas réfléchir. Ils semblent désirer rester stupide. Ya pas de coup assez fort pour casser la graisse froide. Je vis par rapport à moi, en visant l'orgueil. J'ai même pas envie de construire de l'espoir. Je continue à envoyer chier l'entièrement. C'est bien la chose où j'y mets le plus d'émotions. Mes seules émotions passent dans mon sourire qui déverse de la merde sale sur tout ce qui se croit humain, inhumain. Salope.

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Pour s'incliner

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jeudi, septembre 01, 2005

CENSURÉE!

L'image est censurée.
Le texte, aux premières critiques, louangé.
J'ai quand même trouvé à chialer..


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Pour s'incliner

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Chaleur.

Putaigne que je suis sociable. J'en reviens pas. Moi qui aime pas le monde. Il me semble que la société entière me souris et m'adore, me saluant à chaque possibilité. C'est bien. Mais c'est étrange. Ça se ressent pas normal. Suis vraiment trop sociable. Pleine de sourire. Partageant ma joie de vivre. Moi qui la jalouse chienne sale normalement. La chose qui m'étonne le plus, c'est fou comme les gens adorent parler d'eux. Ils t'adorent quand ils se sentent écoutés. C'est trop facile. Ça devient presque plaisant. Mais suis vraiment intensément trop sociable. Me suis entrée dans une partie de Donjon Dragon.. Well.. Hum.. Well.. (Tant qu'à lècher le cul de ses parents..)

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Pour s'incliner

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autodidacte