Ze manoir

jeudi, mars 31, 2005

PHONE CALL! (le coeur qui bat mal.)

Je suis en phase de renouveau d'émerveillement face à la puissance de l'imagination, ô divin sans toi je serais morte et grise. L'imagination que je ne croyais pas avoir, jusqu'à me permettre à moi-même de me laisser vagabonder. Parfois ça va trop loin (on imagine ou pas) mais ça c'est les autres qui le pense moi je m'en fous. Reste que cette petite merveille s'est ressucitée d'excitation bien près du cerveau mécanique, mais en fait c'est pas dans des plaines, plutôt dans des profondes catacombes avec des chaînes au mur et quelques peaux d'humains avec de jolis tatouages à sécher. C'est fou ce que la possibilité est grande de faire croire des choses. Mais le plus souvent, on se fait croire des choses à soi seul. J'ai toujours crû que je maîtrisais bien mes histoires racontées qu'à moi. Que le sapin que j'essayais de me passer, il rentrait pas bien loin, plutôt il glissait en surface brossant mes yeux fermés de refus des réalités. Et puis là je vois qu'avec quelques éléments non tangibles dans l'histoire, ça crée un beaucoup plus grand remous. J'ai réussi à me créer l'horreur de chez moi, la terreur plutôt. Voilà deux jours que je fuis, j'en ai pour quelques encore. Le stress m'engloutis si j'ai à rentrer. Mon nouveau chez moi est à écrire seule au plus bel endroit de Montréal. J'erre partout c'est merveilleux l'errance quelques temps mais je dors mal si j'ai à être douillette dans mon lit. Le pire c'est le ridicule de la menace, un pauvre téléphone qui ne doit pas sonner. J'aime pas les magouilles, mon meilleur moyen c'est d'être franche mais une fois embarquée, faut tout réguler de loin pour pas se péter la figure. Déjà que je me brise le coeur de désorganiser un méritant de mon respect entier à un niveau. Tout ça pour d'hypothétiques sucreries d'argent. Me reste deux jours avant le grand verdict, deux jours à vivre terrée loin du téléphone. Si je faisais de l'urticaire, jamais j'aurais connu une pareille crise. C'est fou ce que monsieur imagination me serre les couilles, il m'y poigne. Mais les mecs ils finissent toujours sur le cul de mes regards. Alors même l'imagination tombera dans ma menotte pour un retour au rose de mes folies. Le noir cendré, c'est beau que sur les yeux de Briney. Pas ma douillette chaumière.

1 Révérence(s):

  • "I got a telephone call from Istanbul
    my baby's coming home today
    will you sell me one of those if I shave my head
    get me out of town is what fireball said
    never trust a man in a blue trench coat
    never drive a car when you're dead"
    -Tom WAITS

    Par Blogger max cat, à  1/4/05 02:15  

Pour s'incliner

<< Manoir

mardi, mars 29, 2005

Crazy (stop remix).

Après 40000 infonctions, ça revient que je m'embourbe, pleine de coton des vers à soie, je vois plus rien, même mes lentilles neuves. Emmêlée j'erre du vide. Ça revient le six mois au Nunavut sur l'art inuit et Holden mon cher catcher. J'y arrive pas c'est trop confus. Même britney y arrive par faudrait que je révoque mes dires mais pas mais bon. Je me pause. (je me crois même pas j'attends les coups de fusil compterai-je les heures.)

0 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir

Baby, can't you see
I'm calling
A guy like you should wear a warning
It's dangerous
I'm falling

There's no escape
I can't wait
I need a hit
Baby, give me it
You're dangerous
I'm loving it

Too high
Can't come down
Losin' my head
Spinnin' 'round and 'round
Do you feel me now?

With the taste of your lips
I'm on a ride
You're toxic I'm slippin' under (Ohh Ohh)
With a taste of the poison paradise
I'm addicted to you
Don't you know that you're toxic?
And I love what you do
Don't you know that you're toxic?

It's getting late
To give you up
I took a sip
From my devil's cup
Slowly, it's taking over me

Too high
Can't come down
It's in the air and it's all around
Can you feel me now?

With the taste of your lips
I'm on a ride
You're toxic I'm slippin' under
With the taste of the poison paradise
I'm addicted to you
Don't you know that you're toxic?
And I love what you do
Don't you know that you're toxic?
Don't you know that you're toxic?

Intoxicate me now
With your lovin' now
I think I'm ready now
I think I'm ready now
Intoxicate me now
With your lovin' now
I think I'm ready now

0 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir

lundi, mars 28, 2005

Bonne? T'as rien vu.

Hier. Petite conversation avec Tonton et Tontine. Les voilà qui s'enquièrent de mes écritures, de mes poésies et de mon théâtre. Et me voilà à dire que j'aime pas ce que j'écris. Et eux de me répondre que je suis trop dure critique envers moi. Hého! Vous avez même pas foutu lu un seul de mes textes, vous savez même pas si c'est bon, mais vous m'encouragez quand même, persuadés. C'est certain, c'est bien beau, serait-ti pas fun un peu d'avoir une "artiste", une "écrivaine" dans la famille. Wow. Ça se place-ti pas bien dans une conversation ça? Ce que j'écris qui peut avoir un minimum de qualité, ça se ramasse dans des coins sombres de mon chambre et personne y touche personne y voit. Ce que l'extérieur peut voir, c'est des jets jamais retravaillés qui partent de mon tête lancés loin au bout de moi. Alors quand on veut m'utiliser pour son trip ego, quand on me pousse au cul sans savoir de quoi on parle, faites aller votre langue je m'en fous, mais bordel! Critiquez pas ma foutue critique. Parce qu'au fond, que vaut la critique des autres? Soit chialer plus ou s'enfler la tête. Si t'es persuadé que tu clanches des culs, tu vas finir par le faire. Ya personne qui peut juger mieux que soi où doit aller son oeuvre, quel sens doit prendre et de quelle façon. Alors merde, si je sais que ce que j'écris est moche, c'est que je peux faire mieux, tellement mieux, plus fort et plus beau.

1 Révérence(s):

  • Il y a deux choses fondamentales en écriture, je crois :

    1- être soi-même son plus féroce critique.
    2- se trouver des lecteurs pertinents qui n'aiment pas nécessairement les mêmes choses que nous.

    Et par-dessus tout, ne jamais penser que le travail du texte est signe de faiblesse. C'est la plus belle humilité.

    madame,

    Par Blogger max cat, à  30/3/05 09:51  

Pour s'incliner

<< Manoir

vendredi, mars 25, 2005

Faudrait le talon aiguille pour vous percer.

Aujourd'hui j'ai écrit tout plein de belles choses en signature de retrouvaille avec mon plus bel endroit de Montréal trop longtemps déserté. Et là, parmis mes livres papiers et encres, ya tout qui s'est forgé clairement dans une idée. Comment j'ai besoin d'écrire et comment j'aime la littérature. Mais surtout à quel point le monde littéraire me donne la nausée à vomir cracher du sang. J'ai l'esprit solitaire encore plus à regarder les autres. Un milieu qui pourrit la racine par ses sourires dévots, par ses mascarades supérieures. J'aimerais souvent arrêter de penser d'observer, voudrais me remonter le moral par l'achat de souliers et penser l'amour dans les bras d'un mec face à un film. J'aimerais qu'il n'y ait qu'un seul degré, que mes silences les soient pour moi aussi. J'aimerais être un corps que vaguement intelligent. Mais je ne peux qu'essayer de me suffire dans ce ras-le-bol-haut-le-coeur lascinant qui tire du bout de mes hanches. Des amarres qui encerclent pour me fracasser contre les murs mais si le sang gicle et que mon crâne s'ouvre je deviendrai peut-être aveugle de l'intérieur. Du noir de vide ou du noir de vision. Je fonce tête première sans à-côte valable dans une horreur putride. Je vois et j'assume ya pas d'autres choix. Yavait une prof de maths qui se lançait en philosophie mais a dû changer son parcours elle dérivait trop loin trop folle pour la saineté. Les maths la menait sur la terre. J'avais pas compris. Les maths aussi m'appellent maintenant. Mais il est trop tard (tragique). J'ai foncé tête première dans ce qui me terrorisait au monde et maintenant que j'ai vaincu le premier effroi du déversement d'encre, ya l'environnement qui se jette sur moi comme un vampire pour me retirer mon vital. Mais les suceurs de sang m'attisent. La reine réussit, peu importe le pire.


3 Révérence(s):

  • Je ne suis pas bon en maths:( Je ne sais jamais quoi écrire dans les commentaires des autres de peur de les vexer ou qu'ils ne me comprennent pas. Je te lis depuis (2-3 post) et ça ne me décoit jamais. Même si tu fonce tête baissée, garde ce journal comme encrage.

    Par Anonymous Anonyme, à  26/3/05 18:00  

  • Mister..

    Merci.
    Et surtout, vous devriez foncer dans vos peurs, peu importe les réactions des autres. C'est tout ce qu'ya à faire, sinon les frayeurs dominent. Mieux vaut laisser les gens avec une pierre brûlante qu'un vide invisible.

    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  26/3/05 20:18  

  • Reine, je vous fais une triste révérence pour ce post. Agreement & deception.

    Par Blogger J. Walters, à  26/3/05 23:22  

Pour s'incliner

<< Manoir

Chair fraîche..

Ya ma soeur qui me raconte cette histoire merveilleusement sordide, en plus que vraie. Donc à une de ses amies volages au cours d'une party, le mec est mignon, la pipe facile et invitante. Lendemain dur d'autant plus qu'au réveil, la jolie a la bouche couverte de pustules noirs style bubons de gangrène. La peur la prend, elle de courir chez le docteur. Du presque jamais vu, il se creuse le crâne à savoir où elle a bien pu choper cette dégueulasserie, par chance c'était juste une pipée et pas plus. La grappe noirâtre qui couvrait partiellement les jolies lèvres de la jolie se découvre due à une bactérie très rare, sur les vivants du moins. Le mec, pas trop longtemps après, s'est fait botter le cul au dehors de son job à la morgue. Je me demande bien quel goût ça devait avoir. Mais malgré l'intrigue j'essaierais pas. Bien qu'à l'écoute je salivais.

1 Révérence(s):

  • Merci,
    mon histoire préférée du mois.

    Par Anonymous Anonyme, à  28/3/05 13:51  

Pour s'incliner

<< Manoir

" - Regarde bien au fond de mes yeux.. Tu y lis quoi?
- Ya d'la détermination, ça c'est certain. Une genre de force de volonté-caractère.
- Maintenant regarde mon visage. Tu y lis quoi?
- La peur en tremblements subtils.
- Faut jamais se fier aux yeux. (je crache ma peur par ma machoire, pas par ma pupille dilatée.)"
Aujourd'hui: Québec.
Demain: grève de la faim pour justifier l'anorexie passagère..

0 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir

mercredi, mars 23, 2005

Entre-saison lactique.

C'est ridicule. Je sens mon corps d'une façon trop c'est désagréable. Faut me rappeler d'un moins désir de préserver ma jeunesse, ça me donne qu'une démarche de vieille et les plaintes d'horrible mamie grincheuse. Pire, je réussirais même pas à avancer avec une marchette. Et faute de porteur pour l'instant, reste plus qu'à ramper en relevant le cul en bloquant les pleurniches d'un bon popsicle. Quand les rues retourneront à l'état patin d'été, faudra se souvenir de ces complications. Alors tout s'annonce le printemps, horreur encore pire saison créée. Rien de postif à retirer et ma jalousie qui s'exacerbe, misoginie totale. Toutes ces putains qui craignaient le froid sortant les jambes pour l'érection des beaux. Porter la jupe, c'est plus loin que question de chaleur ou de regards. Mais ça les débiles y ont rien compris. Elles continuent à souiller cette identité. Ya qu'à attendre l'été, pour les petites robes d'été et les nuits à l'air. Tout l'espoir reporté sur l'automne, petit chou qui donne l'odeur des feuilles et les pluies fréquentes c'est le carburant. Et le retour du pull démocratisé. Et l'hiver, tendre hiver qui nous lègue janvier. Janvier avec sa poésie, sa musique et ses vidéos de janvier. La lumière particulière des matins de janvier. Et le froid mordant dehors, bien chaude sous les couvertures, chaude contre un corps-bouillotte. Baiser en sueur sous le duvet pour envoyer chier la sécheresse glaciale qui perturbe la peau, mordue. Mon corps souffre encore mais mon tête garde espoir sur l'ouverture des routes seul présent du printemps. Je me dis que la souffrance sera meilleure en bonheur de patin. Et les yeux pleins d'espoir, j'attends tranquillement avançant sur mes quatres pattes le cul bien en l'air, à la bouche l'eau du popsicle.

0 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir

mardi, mars 22, 2005

Anorexie.

J'écrivais un peu plus tôt (et plus bas) à quel point les gens étaient des merdes profondes de toujours être faux, de nécessiter l'hypocrisie. L'horreur en fait. Comment le seul but est de toujours séduire, de réduire sa personnalité à cendre pour se rephénixer lentement, s'oublier encore et encore, permettre aux gens de s'habituer à son âme horrible. Comme cuire doucement à la cocotte le ragoût. Ça goûte meilleur, c'est plus tendre, mais justement, ça a perdu de la réalité brute. Bravo le résumé. Au fond, c'est que pousser un peu en marge lointaine, c'est un reproche à tous mes beaux hommes, à tous les hommes connus. Malgré mon adoration sans borne de votre sexe, humains et donc perpétuation de l'erreur. Parce que tous les hommes sont si choux de loin, si merveilleux et passionnants, des hommes bref. Les rencontrer est un délice, s'amuser un festin insatiable. Mais va à savoir ce qu'ils deviennent quand ils fondent, craquent pour la mignonne. Pire qu'une sauce fade, trop claire, insipide. Ils amollissentt plus rapidement que le chocolat au bain-marie, un ventre mou de crisco. Les hommes les plus merveilleux perdent tout leur cachet en étant fans. Veulent plaire, deviennent gentils. Merde! Ai rien demandé de tout ça. Ce qui plaît, les coups virils, les jeux évidents d'insinuations comiques, les gueules fracassées, les egos en presse-citron, reste quoi dans l'intimité des draps? Que des putains de fans qui adorent et gentillent. Merde! Ai rien demandé de tout ça. Plutôt, nécessite le contraire. Veux pas d'un copain-meilleur-ami-allons-au-shopping-ensemble-lèche-mes-pleurs, veux d'un homme qui conserve ses couilles jusqu'à les vider. En fait, quand la mignonne se laisse sourire, yen a dix milles de fans qui croient en la sentimentalité et la tendresse pour attraper quoi? Un coeur rose et bonbon? Je vous mériterais des morpions en bocal. Mais pas. Garde espoir en l'homme, le vrai qui a des couilles jusqu'à la fin, qui me lègue pas son putain de beau rôle. L'idée de laideur dans tous ces commentaires-cracheurs-de-sang-vomi, c'est l'homme qui se montre merveilleux et coquin et qui croit se révéler dans l'intimité, d'ouvrir son coeur de fan et me combler? Si j'adore, c'est ce que j'ai vu, pas ce que j'anticipe de futur. Merde! Mes hommes, je vous adore tous, jusqu'à ce que votre fanatisme tendre m'ait prouvé le contraire. Trop souvent, bande de désillusionneurs incouillonnés.

2 Révérence(s):

  • Mes hommages reine Laurence.

    Par Anonymous Anonyme, à  22/3/05 17:19  

  • Salut Lau!
    Je suis parfaitement d'accord avec toi en ce qui concerne leur fanatisme extrême. Un homme qui devient trop omnubilé par la fille qui l'intéresse devient fatigant.

    Par Anonymous Anonyme, à  22/3/05 17:36  

Pour s'incliner

<< Manoir

lundi, mars 21, 2005

Do somethin.

Il était grand temps que je me remette au goût du jour. Que je sorte de ma bulle, que je renoue avec le populaire. Il y a combien de temps que Britney a sorti ces nouvelles chansons? Trop longtemps dans mon ignorance. Combler ma journée d'écoute maladive de deux merveilles. Soleil et ondes sonores de qualités, c'est danser cul en l'air partout à la maison. Sacré spectacle pour les voisins. Comment ai-je pu hésiter si longtemps? C'est le retour du blond, ce n'est plus une tentation, une obligation. Et se foutre du goût des autres, de l'avantage du teint, le blond m'ira j'ai décidé. Un retour. Les choix se font et s'éclairent en à coup, toujours certains, ça pullule ces jours-ci. Je fonce tête droite, jambe devant, les porteurs transparents, Britney en à-côte. Je suis reine, domine une nouvelle ascension.

4 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir

J'étais en pleine réflexion assez intéressante sur mon propre cas, comme à l'habitude. Une jolie marche dans la nuit de retour chez moi, tranquille et paisible, les pensées vagabondes. Et là je traverse la rue pour atteindre ma maison, et non pas une automobile qui me rentre dans les côtes, plus gentil, si. Je détourne le regard par des mignons bruits, c'est des tas d'animaux qui désiraient traverser cette route, totalement encombrée par moi. Malgré tout je suis attendrie, sont-y pas mignons cette bande?! Je fonce chez moi et je filme cette scène, jusqu'à les tétaniser et finalement ils déguerpissent, suis pas leur genre faut croire. Toutes idées disparues, que le galop de la peur qui habite les souvenirs. Mignons, encore vous l'êtes trop, et cessez de me faire mentir dans mes sujets d'animaux.

0 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir

samedi, mars 19, 2005

J'étais totalement décidée d'effacer les traces de non-dit de mes relations. Être le plus franche possible avec les gens, ne pas se cacher derrière des rôles, rester soi-même à la limite. C'était une merveilleuse idée, le non-dit étant la pire plaie du monde après le monde et le vent. Fallait juste prendre la peine de bien se foutre de choquer les gens, s'assumer. Ça bien tenu la barre quelques temps, mais voilà que tout fout le camp. On dirait encore une fois que la réalité est trop dure à assumer. Qu'on préfère seulement les belles facettes des gens, pas les gens eux-mêmes. On veut être en contact avec des qualités et du beau, le reste cachez-le! On abandonne se qui se montre sans pudeur, ce qui sort légèrement des conventions. C'est l'horreur. Au fond, j'aime mieux perdre ceux-là que de poursuivre à créer leur rêve dégoûtant. Tout ce qu'ya à dire, c'est Fuck you gradation. On peut accepter une personne entière, mais il faut par avant qu'elle nous ait charmée, puis que peu à peu, en l'aimant bien, on accepte malgré tout ses défauts, on apprend à "faire avec", on s'habitue, on fait des COMPROMIS. Horreur, ô horreur! Je dis toujours qu'il y a trois extrêmes. Et que je ne vis que par ces trois extrêmes. Compromis. Gradation. C'est plus que des mots à vomir. J'aimerais que ça soit des irréalités. Mais pas. Il reste qu'à se charmer de ces départs, puis de prendre un grand souffle pour poursuivre encore dans la ronde des masques. Maquillée un peu plus, déguisée un peu plus, fausse un peu plus, l'actrice ressort du coffre. Car les gens préfèrent le jeu à la science. J'en donnerai jusqu'à se gaver et éclater, et chaque jour retournerai tranquille à la piaule de mots.

1 Révérence(s):

  • J'ai hâte à lire tes questions. Je l'ai pas encore fait, je le garde pour quand je vais être seule, parce que je sais que je vais rire fort.

    Par Anonymous Anonyme, à  20/3/05 13:51  

Pour s'incliner

<< Manoir

vendredi, mars 18, 2005

Jungle.

Je sens que je plafonne total. Les choses (je sais pas) m'ont portée dans une voie étrange et qui brise l'idyllique que je menais depuis quoi.. un mois? Alors ça casse, je vois et jamais je rebrousserai chemin. Faut donc continuer et je vais faire avancer plus vite. Me faut une décomposition sublime, me pousser au bout rapidement, pour arriver à du mieux, malgré tout. J'ai une dure nuit de travaux incomplis qui m'attend, ya rien à faire, ce soir on abandonne. Partie remise. Me faudrait une solide brosse, bourbon et seule, du vieux papier la plume qui gratte la fumée. Mais vraiment totalement, me faudrait un mini-marathon de huit baises. Tac-tac-tac. Avec entre chaque un rapide trois pages d'écriture, deux poèmes et un verre de vin. Après ça, la progression est effectuée. J'en ai vraiment envie. Je saurai satisfaire.

2 Révérence(s):

  • Premier texte que je lis écris de ta main. En le lisant une première fois, j'ai senti que tu aspirais à atteindre quelqu'un ou quelque chose d'innaccessible. Le sens, pour moi, restait flou. Cependant, suite à plusieurs relectures, quelques idées en ont émergées. Quelle meilleure façon de charmer les gens que de leur montrer ce qu'ils veulent voir? "Le gens préfèrent le jeu à la science"
    Pourtant. il me semble que tu as refusé de te soumettre à ce jeu pendant quelques temps ("Fallait juste prendre la peine de bien choquer les gens,,,"). C'est dommage que l'on doive en venir à ce 'jeu' quelque fois.
    Quelle belle façon d'écrire ce qu'on ressent. Bien sûr, je n'ai pas encore lu plusieurs de tes textes, et il s'agit seulement de mon interprétation. Dire que tu as écris ce texte hier seulement et qu'on s'est parlé il y a quelques heures seulement. Pourtant, je sens vraiment que ce texte est issu d'une réflexion posée. Je ne sais pas en combien de temps tu as composé celui-ci, mais peu importe... ne t'arrête jamais. L'écriture est un don... et tu le possèdes merveilleusement bien.

    Par Anonymous Anonyme, à  20/3/05 03:02  

  • Wow, je me lève ce matin et quelle surprise, ce joli message. Merci beaucoup. Et pour te répondre, les réflexions sont toujours en cours dans mon tête, inlassables, mais pour écrire, ya pas à donner plus de vingt minutes. C'est mon journal personnel en premier jet.
    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  20/3/05 11:59  

Pour s'incliner

<< Manoir

jeudi, mars 17, 2005

Le goulot rouge.

Je suis faite de chair et de sang. J'ai des pulsions de chair et de sang. J'adore la chair, les plaisirs de chair. J'adore le bouillonnement du sang, le goût du sang. Je vois rouge très souvent, je ne veux jamais garder la tête froide. La rage m'habite mes tempes volent en éclat. Je ne veux pas quitter l'état. Rester dans mon monde. Crocs et griffes sorties, j'aime seulement percer les cuirs, déchirer les fourrures. L'ennui aristocratique rôde tellement près, ya qu'à garder les états critiques, empêcher l'assouvissement. J'horripile par mes goûts de lambeaux-peaux suspendus. La fraîcheur s'envole vite. Ya la chair et le sang. C'est mon seul partage. Ya l'esprit qui occupe beaucoup plus, mais que seul en moi, je sais me propre satisfaire. Total. Autosuffisante. Mais j'aime partager la chair et le sang. Et que trop peu acceptent mon don. Tous voient que trop la finition dans le milieu. Pour moi n'existe que trois extrêmes. Alors les volontés différentes amènent à.. (retombée de la voix, respiration, moue, regard du haussement d'épaule) Persister par l'orgueil, l'orgueil de la chair et du sang, par l'autosuffisance crue.

0 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir

mercredi, mars 16, 2005

Mon cul.

Ya la neige qui brille et mouille plus que moi. Ya les fils électriques qui crient grisaillent. Ya mes pas qui flaquent. Mais tout ça est physique. Ya surtout mon tête qui pense.
Aujourd'hui j'ai eu le premier commentaire par un mec qui disait m'avoir beaucoup apprécié grâce à mon tête sublime et à ma jolie conversation. Pas à cause de mon cul. Pas mes jambes. Pas mes seins ma face ou mon ventre. Et j'ai beaucoup apprécié. C'était aujourd'hui.
Ce soir, je me suis gavée de rancoeur et de ressentiment. J'ai eu des envies de meutres, jusqu'à palper la jouissance ultime que serait sentir le sang bouillant sur le crâne de ma victime. Jusqu'à se taire et ne plus bouger pour s'empêcher de crier, de tout fracasser et de cracher au visage des gens. S'empêcher de tout faire pour ne pas gâcher la soirée des autres. Mais rester présente pour satisfaire sa propre rancoeur, avoir en face les visages pour ajouter un film translucide de sang et de rage. Propre égoisme de rester? On s'attendait à ce que je crise. J'ai seulement boudé. Les crises sont toujours moins intéressantes et moins agréables à vivre quand on y est préparé. Mais j'aurais été égoiste surtout d'imposer ma volonté, d'avoir plus de plaisir et d'intérêts que celle qui avait SA journée. J'ai contenu et cultivé les idées meurtres. Allons on passe outre comme si rien n'était et trop de réflexions pourraient me rendre triste. À quel point les gens voyant trop clair en moi en une petite couche, sont limités. Mais je voudrais qu'on me connaisse sans me découvrir, et je suis hautement meilleure quelconque actrice. La soirée a fini par passer, j'ai toujours le couteau au bout des doigts. En somme tout se règle en l'alcool qui me manque déjà et les pénis qui prennent trop d'importance. L'abstinence sauverait tant d'ennuis. Mais en créerait plus.

1 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir

mardi, mars 15, 2005

Écouter des petites musiques douces qui sont supposées bercer et qui ne me font que trembler. Tout est cause de stress, à un point ou ma peau se desquame horriblement. Les temps chauds qui reviennent, l'argent qui s'évapore, les jeux, toujour au prise des jeux. Et mon horoscope si merveilleux en cette belle journée. Le stress me terrasse malgré le bonheur prescrit aujourd'hui. Peur de tout alors qu'il n'y a rien. Peur par les tourbillons qui sont partout et qui englobent ces derniers jours. Trop d'événements, de rêves semi-réalisés. Trop de choses, prise dans les larmes et cris du temps, alors que j'ai si peu de temps de préparation psychologique. Je DOIS reste idéale. Faut du temps. Et surtout de la visualisation. Le spontané qu'à l'intérieur des états. Et pour s'oublier un temps, pour se ressaisir, rien, que danser quelques secondes, se lancer de mur en mur, voir son public imaginaire, tout faire pour soi. J'ai même pas la tête à monter. Mes vidéos latent pendant que j'essaie de cracher du sang, enfermée. Ya rien qui me libère, aucun imaginaire, aucun réalisme. Et je n'ai plus sommeil. Trop de choses prévues d'avance, ça m'écrase, mes temps libre qu'à me ronger les sangs. Ya rien de pire que les demi-états. Par les demi-rêves réalisés.

0 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir

lundi, mars 14, 2005

L'industrielle superficielle a détourné les esprits, prouvé une fois de plus la valeur du tête, en préférence. Point culminant au delà d'un mois, excès au coeur et au ventre, cri dérobé. Découvrir l'identité physique de quelqu'un, satisfaisant ou décevant. Et même dans ce dernier cas, mon fanatisme ne bouge pas. Comptez-vous chanceux, chaque homme que j'adore. J'adore toujours et encore, même suite à un corps impromptu.

0 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir

dimanche, mars 13, 2005

En fait, je sais pas. Je veux juste remplir ce que je désire et les critiques sont parfois trop lourdes. Je veux juste vivre comme je pense, à ma propre façon, m'en foutre des conventions sociales, des règles pas dites ou oui, de ce que les gens pense. Mais ces gens, c'est quand même eux qu'on côtoie, faut faire avec aussi. Et ils sont pas dans mon tête. Alors que faire? Surtout pas se plier. Donc supporter et se dire que si c'est mon choix, c'est mieux. Crois que je vais virer féministe. Juste pour faire accepter mes idées type homme dans mon corps de femme.

2 Révérence(s):

  • Ça n'est pas un peu vieillot que de prétendre qu'il existe encore des idées «type homme» et des idées «type femme» ?

    .. . . .... certains parlent de traits acquis culturellement. .. ...

    Par Blogger J. Walters, à  13/3/05 16:01  

  • Certainement, mais c'est plus facile de faire comprendre pour le général. Et de toute façon, c'est encore dans notre face. On est encore trop souvent trop bien dans nos rôles.

    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  13/3/05 18:06  

Pour s'incliner

<< Manoir

vendredi, mars 11, 2005

Dehors on marchera.

Demain étudiants amenez qui vous pouvez. Marchons dehors, on réussira, Alors, Marlène, on criera jusqu'à pu de voix, nos motivations par dessus tout. Alcool, doux bras, prend moi ce soir mais rend moi la forme demain. Toujours avec style slogans avec force on militera.
- La militante avec style.

2 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir

Demain on marche.

Étudiants, ramenez tout ce que vous pouvez. Demain on marche, on se gèle le cul et notre conscience sociale s'améliore, tout ce qu'on veut en prend un coup. Comme moi ce soir. Allez Marlène, fraternisons entre cégeps. Je serai sociale, je me suis préparée. Même si plus la soirée avance, plus je risque d'être en état second. Mais alcool, ô maître, je t'aime et tu me manquais. Retrouvailles profondes, soyons d'une intensité que comparable à l'orgasme charnel.. fallait tout de même pas embitionner sur l'intellectuel..
- La militante avec style.

0 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir

mercredi, mars 09, 2005

Ermite au fond du coeur bien à soi.

Je resterais ermite pendant très longtemps, tout le temps. Je suis totale écoeurée des merdes de jeu de séduction à la con. J'ai pas envie de me vendre pour meilleure que ce que je suis. J'ai pas envie d'aller vers les gens pour m'assurer qu'ils m'aiment ou qu'ils m'aimeront. J'ai pas envie d'entrer dans des jeux de regards, de frôlements et trop vite de non dit. J'ai pas envie de devoir sourire pour me sentir plus attirante et de m'assurer que ma conversation est intéressante. J'ai pas envie de cacher mes mauvais côtés, de prévoir mes dialogues et de dénouer des intrigues. J'ai surtout pas envie d'avoir le coeur qui bat de stress d'être parfaite pour quelqu'un d'autre que moi. Je veux rien savoir de faire tomber les gens à mes pieds si c'est pas moi qu'ils voient. Et je veux surtout pas que quelqu'un me joue ce coup. Je veux rester franche ou pour certains vulgaire. Je veux me foutre de tout le monde, m'adorer et me sufire. Je veux pas remonter mon estime en ayant un fan club. Je veux pas enfler mon ego en sachant des personnes folles de moi. Je veux avoir à agir sur personne et que personne prenne emprise sur moi. Alors je resterais ermite pendant très longtemps, tout le temps. Parce que tout le monde est débile et tout le monde recherche ce que j'ai pas envie. Parfois je sens le raz-de-marée de courant trop fort sur ma brindille, j'ai beau cracher comme un chat, reste que parfois ya que la solitude qui m'appelle. Parce qu'il paraît que c'est pas tout le monde qui peux m'aimer.

0 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir

Les exercices.

J'ai relu mes dix milliard de pages que j'ai écrit vendredi-samedi, toute la nuit, le 24 heures. En revenant, tout me semblait moche et vraiment sans intérêt. Donc j'ai relu, et ya des choses bonnes qui sont sorties, mais sur le lot, fallait, sinon c'est quoi? n'importe qui arrive sur 100 phrases à en écrire une qui se tient plus que bien.. Ai déterminé que les ateliers de création littéraire et autre chose du genre, ça sert pas à grand chose. Rien de plus que de prendre l'habitude d'écrire, de se pousser le cul à fouttre des choses sur papier. Rien de bon j'ai dit. Rien qui vaille. Trop de contraintes, on peut rien développer de personnel. Pris dans un carcan d'idées propres au maître. On peut rien laisser aller. C'est comme faire un faux pastiche. Pastiche d'un concept. Et quand on fait un pastiche, c'est rien de plus qu'un exercice pour apprendre. Les ateliers de création littéraire, ça peut passer pour apprendre des choses, mais merde, faut pas s'embourber dans une technique, faut pas rester pris dans des exercices. Non, la création littéraire par cours, ça vaut rien. Reste tout seul chez vous, si t'es pas capable d'écrire tes foutus bouquins par toi-même, vas vivre un peu plus et reviens plus tard ou meurs avec les autres, dans ta vie de shit. Merde! Le monde me tape toujours faut croire.

1 Révérence(s):

  • Mister,

    Tu révèles l'essentiel. Le vin, l'artistique et les jeunes beaux et sexy.

    Tchin et dans les yeux.

    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  9/3/05 23:30  

Pour s'incliner

<< Manoir

dimanche, mars 06, 2005

Alerte.

Au fond, tout un gros écrit et c'était de la merde. Essayer de comprendre ce qui se passe en enfilant les mot en espérant que j'y comprendrai quelque chose. Je peux juste pas supporter l'échec et qu'on se foutte de moi. Je peux surtout juste pas supporter que mon indifférence est moindre que celle de quelqu'un face à moi. Je peux pas supporter qu'un mec soit plus salope que moi. Je peux pas supporter qu'un mec soit plus stéréotypé mec que moi. Je peux pas supporter de me faire rouler par des histoires avec des mecs. Je peux pas supporter de me faire avoir dans une logistique qui est la mienne. Je ne peux pas le supporter et je le refuse. Je prendrai tous les moyens pour remédier à toute situation qui ne va pas. C'est moi qui décharge et se retire. Je suis pas une pute, seulement virile avec mes idées. Je ne supporterai pas qu'un mec soit plus mec que moi.

0 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir

Lettre retrouvée.

«Laurence,
Je me sens désabusé quant au manque de civisme que peut se permettre une quelconque forme: que ce soit d'expression répression ou qu'importe la nomination qui est possible de rendre, à ce qui s'octroie de la sorte, en omettant sa personne morale et proposant sans juste titre "le cliché" du poète hautain qui, piètrement,à la frange naïve d'un j'ai tout vu, semble vainement sous-entendre que sa plume esquisse et se tire mieux que sa langue. J'devrais écrire lâche pas, mais cibole!!! Lâche ça Laurence!
Tu mérites même pas ma signature caliss!»

0 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir

jeudi, mars 03, 2005

La mathématique.

Ce soir je suis morte, trop de fois encore. Retour à la maison. Surprise, léger choc, déstabilisation. Retour sans la routine familliale, sans le souper chaud sur la table. Seule mon manger et moi, on s'écrase devant la tivi, on se réchauffe sous les couvertures, je réfléchis surtout, la tivi n'a pas la qualité d'occuper mon esprit. J'entends quelques phrases et mon esprit bascule. C'était en place, restait qu'à déclancher. J'ai dans la face comment j'ai peur face à l'immensité des problèmes qui nous rongent, des problèmes qui sont partout présents, la société, blablabla. Je vois la difficulté d'atteindre les idéaux, voire l'impossibilité, je vois surtout comment si je prends tout ça à coeur, je ne réussirai sûrement pas seule, et encore moins de mon vivant. Je me demande comment les idéalistes, les militants à plein temps font pour survivre sans craquer aux trois jours face aux petits échecs. Ils doivent se saouler aux cris de guerres. Aux activités incessantes. C'est trop gros et je me sens faible, impuissante. Seule et sans appuis, mais c'est ma décision. Je regarde les possibilités, tout ce qui se trame, et c'est pire que tous les algèbres, je voudrais être capable d'établir l'équation, de réussir cette optimisation qui serait le plan gagnant. Mais chacun a son utopie. Réunir les cerveaux en un point concentrique de l'univers est la plus grande mathématique jamais servie. Je voudrais m'y attaquer. Mais je tremble comme ces peupliers les jours de grands vents. Ce soir la reine est bonne(lacruautéestsidouce). Elle s'est tuée trop de fois encore.

3 Révérence(s):

  • à chaque réplique télévisuelle, à chaque paragraphe d'un pourtant pas trop mauvais roman, perdre le fil. Se trouver à divaguer, ou trouver le monde divagant, de décoration intérieure extrême en histoire d'amour futile... L'histoire du monde est en deux tômes qui ne se succèdent pas mais ce côtoient. La Vérité et Le Quotidien. En marge l'un de l'autres, ne racontent pas la même histoire... Chaque minute est si mal construite, si dérisoirement illusionnée, qu'on en vient à se demander qui d'eux ou de nous s'illusionne. J'arrive chez moi. Seul. pas de coloc. passai-je deux ou trois heures à me bâtir un repas digne de ce nom, j'y ai mis des étages et j'ai abandonné avant le crémage, en pensant à la grève qui n'aura pas lieu à l'UdeM, parce que la solidarité fait partie de La Vérité. Pas du Quotidien.

    Ouais. Y'a du monde qui se battent. Qui se battent à mort. Ils sont beaux. Forts. Et heureusement inconscients. Inconscients que même les victoires, en somme, n'y serviront rien. Il y a trop de combats. Trop de monde infiniment mauvais pour nos petits combats infiniment dévoués.

    Te dire, Reine Laurence, comment on s'est fait fourrer, depuis notre plus tendre enfance. Le monde nous encule. Pardon. Nous abuse.

    Tu te souviens, Reine Laurence, de la petite école et des cours d'enseignement religieux? De Jésus qui t'aimait? Qui te demandait d'aimer ton prochain pour aller au ciel? Qui te disait de partager? Le gars a fini cloué sur son 2x4.

    Dans le fond, les prochains, ils en ont rien à fouttre de moi de toi et de leurs propres prochains. Alors ouais, moi j'ai cru que ça se pouvait, tout ça.

    Pas Jésus. L'idée. Mais entre les valeurs humaines qu'on enseigne aux enfants et le quotidien des mêmes humains il y a une CALICE de marge. Et ça, ça m'écoeure assez pour cesser de me botter le cul à rendre le monde plus beau. Qu'il éclate, le monde.

    Constat d'échec. image d'un sac de sable accroché à une balloune à l'hélium qui pète au soleil. chute longue et essouflante. kaplouf. noyade, puis, au fond de l'eau, avec le reste du sable. La vérité, celle qu'on apprend en dessous d'une coquille d'huitre en jasant avec un autre grain de sable, c'est que même quand elle pète pas, la balloune, elle se dégonfle, et
    retombe. c'est pas hermétique, une balloune. Aucun
    rêve ne l'est.

    J'étais content de croiser au hasard... tes mots. Je me suis senti moins seul à ressentir le même désespoir. Et je me surprends à t'écrire, suivant les règles de La Vérité que je dénonçais pas plus tard qu'hier : les gens préfèrent raconter comment eux ont échoué plutôt que d'aider à réussir. Même moi.

    Avec tout mon égard, majesté.

    Par Blogger J. Walters, à  5/3/05 20:28  

  • Merde Jp tu déferles. En vrai tu parles moins que ça.

    Par Anonymous Anonyme, à  7/3/05 13:48  

  • Cousin!
    En vrai... On se connait?

    Par Blogger J. Walters, à  8/3/05 03:33  

Pour s'incliner

<< Manoir

mercredi, mars 02, 2005

On se bouge le cul.

Grève, grève, grève.
Faut que la grève passe.
Sinon bande de poufiasses et de couillons, vous êtes moches et je vous chie dans la gueule.
Demain, on se retrouve quelques étudiants à Sherbrooke.
Me reste un peu plus de douze heures pour méditer contre mon agoraphobie.
-La militante avec style.

0 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir

mardi, mars 01, 2005

Britney sacrée déesse.

En revenant chez moi, ce début de soir, j'avais pas seulement des envies de meurtres, je détestais tant le monde que je voulais qu'une bombe-soleil comme dans le livre vous détruise tous. J'ai écrit une longue, très longue vomissure. Maintenant, je suis posée. Yavait qu'un seul remède qui pouvait faire. Je me suis tapée tous les Britney, un après l'autre. Chanté, dansé, spectaclé comme personne ne le verra sauf moi. Avec intervale de lecture parce que c'est trop intense pour durer 4 heures. Ya vraiment juste Britney pour me ramener, un petit cocon favori, douceur et merveille, j'ai pu ressentir toute ma vie, chaque chanson idéale pour une situation. J'ai défini que j'avais raté ma vie, que c'était ma décision et que je devais l'assumer. Continuer d'écrire même si je déteste ça, même si en soi c'est de la superficie. Pour équilibrer ma tare, l'Orgueil. J'affronte d'un nouveau pas, j'ai renoué mes idées, pour quelques jours. Ô Britney, grande place tu as dans mon mini-temple.


1 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir


 
autodidacte