Ze manoir

lundi, janvier 30, 2006

4: Cuire dans le gras de canard.

Face au temps froid plein de neige, serait facile de m'associer à celle qui préfère hautement le ski de chalet, à reluquer les gens qui se plantent trash pour des éclats de rire le magazine de mode sur les genoux. Me verrais plutôt comme une bonne ménagère. J'aimerais bien la maison en campagne, très isolée au milieu de son bois, le petit lac intérieur qui donne sur la fenêtre de la cuisine. Faire des pâtés et des biscuits à la muscade. Me farder à la farine. Me faire dorer deux gros seins ronds devant le fourneau ouvert, la poire à jus à la main. Bien entendu la maison en pierre et la cheminée qui fume, un chat à qui parler, un chien à réprimander tout en lui faisant bouffer les restants qui entrent pas dans la recette, il croit à la récompense mais non je lui en veux vraiment et essais de le faire mourir par maladie de coeur. Tout ça énormément chaleureux, du bois partout, le tête d'orignal accroché au mur, des peaux de bêtes, total trop de nourriture, ça résume bien. Pour combler la fin, me manque seulement un tablier brodé à mes couleurs, avec les bords en dentelle. Mais pour combler ces désirs d'être grosse, faudrait avoir ce caractère irréprochable et coquin, pour conserver mon mari libidineux. Et j'aime trop être désagréable. Me ramasse donc à aller foutre des mecs par terre, à taper des coups de poing, à sembler compétente alors que moi-même j'avais déjà pensé avoir sonné mon forfait contre les asiatiques, qui font tellement mieux que moi. J'essaie, mais on verra sûrement pas le jour où porterai le kimono. C'est que les broderies chinoises c'était in à l'automne. nah.

1 Révérence(s):

  • "Charlie, it looks like theres semen on my sleeping bag."


    Pat B
    ;-)

    Par Anonymous Anonyme, à  31/1/06 09:23  

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jeudi, janvier 26, 2006

3: Réfléchir?

Encore une fois je souffre de l'ennui. Je m'ennui à l'aristocratique. De l'ennui qui coupe les veines, qui me donne envie de vomir tout ce que j'ai englouti passe que j'avais rien de mieux à faire. Je pourrais aller faire plein de choses amusantes, mais en fait quoi. Passe que tout le monde fait quelque chose. Mes livres me tuent. Ils sont longs, ils ne m'intéressent déjà plus. Je vire en tourniquet toute seule et je ne m'amuse plus. Je ne ris plus toute seule. Ya rien qui me semble stimulant. N'ai toujours pas écrit mon premier texte pour le journal. Serai sûrement pas de la première parution. Me faut un hommage et il traîne, sais pas encore ce que je donnerai. Ai plus le goût de me déplacer. Me dis qu'il faudrait bien que j'aille me cueillir quelques nouvelles mini-jupes. Flamber des tas pour d'absurdes accessoires. J'aime encore m'habiller. J'ai hâte de reprendre mes cours en fait. Me forcer à faire ce qu'on me dit, passe qu'on m'a appris à être docile là-bas. Me forcer à apprendre. Passer mon temps libre à la bibliothèque. Yavait le bon temps où j'avais jusse à m'emparer de montage ou de sémiotique visuelle pour partir à la dérive et c'était bon et j'avais besoin de personne je restais seule et j'étais bien. Je m'ennuis de mes journées d'étude spontannées. Me reste encore plus d'une semaine à dodeliner en mélancolie à chialer sans rien faire à être une pauvre tache qui glue partout où elle peut. Après, pourrai au moins mépriser mes collègues. Me penser au top. Créer un peu, ne serait-ce que des insultes.
J'ai recommencé à faire des dessins apocalyptiques et me suis sentie un peu mieux. C'est moche mais le rouge qui sangle partout, sentais que pourrais mettre au clair, au plus précis ce qui vient pas jusse passe que j'y prête même pas un temps d'attention. J'ai recommencé à travailler mon corps pour le refouttre au chemin de la royauté, mais là, c'est mon tête qui est en jachère.

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mercredi, janvier 25, 2006

Notes et considérations (bien entendu) superficielles.

1- Je n'ai jamais adhéré à la mode du boléro. Mais j'ai dû en acheter un par nécessité esthétique (chaleur et taille fine). Alors je le porte.
2- Je n'ai jamais possédé de "coat" en jeans.
3- Je n'aime pas les pantalons capri. Je trouve que ça sonne trop femme-jeune-mère-trentenaire-banlieusarde-assumée-qui-veut-être-fashion-mais-qui-a-besoin-de-cacher-ses-grosses-cuisses-et-son-ventre-déformé-par-deux-grossesse. Et oh oui! j'oubliais! Reitmans est sooo cool.

4 Révérence(s):

  • c quoi les pantalons "cabri" ?

    Par Anonymous Anonyme, à  25/1/06 14:57  

  • heu "capri' pardon

    Par Anonymous Anonyme, à  25/1/06 14:59  

  • Ce genre d'horreur que toutes les filles portent l'été "passe que c'est tellement plusse partique que des mini-jupes et que des mini-short, hé là! on a pas le corps pour ça."

    Pantalon qui arrive entre le sous-genoux et le dessus-de-cheville.

    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  25/1/06 16:02  

  • ah oui. affreux à part sur Brigitte Bardot. car Dieu créa aussi la culotte de cheval beuh

    Par Anonymous Anonyme, à  25/1/06 16:15  

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mardi, janvier 24, 2006

2: Être la douceur incarnée.

Je ne sais pas lâcher la bourgeoisie. Je passe tranquillement de ma banlieue natale, de tous ses typiques clichés jusqu'à la cité où je n'erre même pas dans la crasse. Je m'installe confortable dans un petit nid tout à la mode de mes contemporains. À côté des avenues branchées, déambuler en tirant mon sexy à me pavaner ce que j'ai eu à l'envers de mes idées. Passe donc ma vie à me faire voir de cette communauté tellement fashion que malgré tout je snobe, passe que même si ça se dit le gratin de l'instant, ça compare rien que mes magazines de mode. Vaut mieux rester cantée au divan du café. Malgré tout, ça aurait bien pu flancher avec toutes ces histoires qui m'ont valu des réprimandes sévères. Une faille au couple, un différent, un froid. Brr. Et moi qui essaie d'être d'une franchise innespérée. Et moi qui pleure, même. Et moi qui veut faire différent. C'est tellement difficile de ne pas manipuler les gens. Difficile d'assumer de se sentir coupable. Cette colère mignonne qui s'est dessinée aux deux, elle s'est plutôt laissée faire comme une somme de déception. Rien de très grandiose. C'était peut-être ça le plus terrible. Aucun verre cassé, aucune fracture, rien de physique dans la fureur. Des mots pesés, le désir plus flagrant de réconciliation que d'envie de tuer. J'ai senti la perte d'un idéal romantique. Passe que j'aime pas vraiment agir en gens civilisés. Cette mini-houle qui surprend quand même et qui a mis du temps à passer, où ma rancune s'est estompée aussi vite que j'ai avalé un biscuit au gingembre pour me précipiter à lécher la larme. Question d'accomplir au moins un petit fantasme. Le drame et les fragments sont restés assez loin dans quelque chose plus charnel que sanguin bouillonnant. C'est que, comme il disait (et je fonds dans le pathétisme du rose), c'est que, même dans l'affliction la plus profonde Pour tout finir comme il se doit et nous on choisit la guerre sur ce petit coin de salon à l'environnement si branché et moi je me réveille deux jours plus tard avec un grain de maïs soufflé pas soufflé bien pénétré dans l'oreille j'entends encore mais je sens un mal de tête lancinant et il s'enlève pas le grain et je crains l'opération et je me trouve à ce pathétisme que je braille de drôle tsé je veux dire ce sont les enfants qui se rentrent des smarties dans le nez. Un grain et puis la panique. Ce fut mon drame, après tout. Maintenant foutu dans mon mini-temple.

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jeudi, janvier 19, 2006

Rester couchée sous les douillettes.

J'aime pas la vie sociale. C'est certain que j'en ai besoin, comme la majorité tsé tout le monde, d'accord oui oui il m'arrive parfois de me dire que j'aimerais voir telle ou telle personne, question de me divertir et par habitude, peut-être. Ya aussi l'importance des tissus sociaux, passe que quelqu'un connaît peut-être en quelque part l'aristocrate qui voudra de mon petit cul et qui m'épousera pour ça ou n'importe, moi, du moment qu'il m'épouse, tout va. À part cette fonction et faire plus de gens à manipuler, à quoi bon. Ça exige une prestation à chaque fois. Passe que c'est toujours par rapport aux autres que les crises d'adolescences crient au vice du masque, aux personnages pour se figer contre la réalité. Mais ça, je m'en fous. Me dis pour parfois me motiver à sourire dans une réunion terrible, qu'il me faudrait développer des liens quelconques passe que si une guerre éclate, alors me faudra bien des gens pour me protéger, des contacts pour survivre plus facilement. Plus on connaît de gens, alors plus j'ai de chances d'arriver à mes fins. Encore faut-il, par contre, ne rien montrer véritablement de soi. Passe que si chacun ne connaît qu'un personnage de soi, alors on est protégé de tous. Aucunement victime, total invincible. Ou presque. Pass'qu'ya toujours des failles. Mais j'y travaille fort.

3 Révérence(s):

  • Ta photo, en haut là, pourrait rendre cocu ton copain ou quétaine une pornstar. À toi de choisir, cheezy.

    Au fait, ma toute louve et huilée, on avait pas dit qu'on allait se connaître par coeur en dessous d'une table un moment donné? D'ici ce temps, bébé, il faudrait alléger ton maillot ou l'enlever.

    Dans ton royaume, y a-t-il seulement de la peau? Cherche dans ton tête et moi je pars acheter une boîte de condoms avec un gallon de whisky.

    Oh B.

    Par Anonymous Anonyme, à  20/1/06 21:06  

  • La reine n'a pas que des cuisses? P'tain, même toi, tu déçois.

    btw, sois pas trop flattée. Trois-Rivières, c'est 95% vieux. Ça se branlerait devant Jeanette Bertrand. Je le sais, j'en viens...

    Par Blogger J. Walters, à  21/1/06 00:46  

  • B.
    Ta copine t'a-t-elle laissé pour tout ce sucre évaporé?

    haha.

    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  24/1/06 22:56  

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Ce que j'ai hâte!


Bientôt..

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lundi, janvier 16, 2006

Tu es si chatte mon amour.

Ai passé la journée prise dans un coma d'horreur, une flaque de romantisme, tout ce qu'ya de plus foireux. La journée à l'humeur de merde, après avoir pleuré mon corps comme une larve en proie à tous les clichés et qui ne peut vraiment rien diriger. Voudrais pas être une fille, mais encore moins un mec. C'est que voudrais pousser l'individualisme au plus profond. Ça me mène à utiliser les clichés, mais parfois, n'arrive pas à jouer avec les autres comme le voudrais. Passe que suis pas encore aussi bad que voudrais. Passe que le blanc me va maintenant terriblement bien, passe suis si mignonne quand j'ai l'air d'un ange. J'hésite encore à m'isoler totalement et jouer à la marionnette dans ma tour enmurée, fermer à tout sauf que seul diable pourrait entrer, comme il dirait. Sais pas encore si j'ai le goût de briser toutes ces idées cachées qui flottent chez moi, passe que suis total rêveuse et j'ai pas le goût de m'enlever de ce plaisir. Le problème, c'est que je joue tous les clichés de filles, mais j'ai acquis tous ceux typiques aux mecs. Ça cause shit. Suis un personnage encombré, qui n'a besoin de personne. Suis grande, mature et presque responsable. Pourtant, passe mon temps à déguiser mes lettres d'amour, passe que les autres en n'ont rien à foutre, et puis, c'est pas ça qui les excite. Mais moi je remets ça comme travail scolaire et puis je gagne des bourses à pleurer sur mon sort et à lancer du lubrique aux jeunes collégiens. Un ange tout en blanc, au fond comme une giclée de sperme merde suis même rendue jusse qu'à Trois-Rivière à ce qu'ils se branlent. Et moi je semble feindre le désintéressement, ça fait mieux passer dans la gorge le goût des je trouve que tu te respectes pas vraiment là-dedans mais qui parle de respect quand on parle de foutre et de queues plein le visage et puis t'as rien à dire ça t'excite autant que les autres.
Si j'étais pas si timide, j'enverrais bien des copies à patrick b., question de l'échauffer un peu.

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vendredi, janvier 13, 2006

Dirty trash j'te veux.

Ai décidé de changer de style, un peu, pour m'amuser toujours. Finit pour un temps la lolipop sweet nanane qui flirtait avec la reine des glaces. Plutôt juste modifier un peu le look, passe qu'il faut bien garder de cette grande classe qu'on ne m'a jamais apprise, mais que j'ai toujours connue, là, bien entaillée dans ma chair, la royale, c'est certain. Plonger un peu plus dans le mystère, filer quelques frissons. S'il fallait vraiment chercher une raison, serait pour bouder le temps dégoûtant ou pour m'allonger avec la nuit ou pour avoir l'air plusse gothique pour que patrick b. finisse peut-être par se rendre compte qu'on est des âmes soeurs.. Mais faut pas chercher trop loin. Me suis teint lesongles d'orteil en noir. La bouteille de cutex en tête de mort, en plusse. D'un coup, me suis sentie evil pas possible. L'oeil charbonneux le talon pointu le cuir qui m'enserre la jambe jusqu'aux genoux, la mini-jupe collégienne grunge avec la chaîne qui pend, la ceinture full studs, god save the queen yeah! Me reste plus qu'à cracher dans la face des putes qui longent les rues pour botter tous les culs en temps qu'héroïne badass. Mean girls n'a qu'à bien se tenir..

2 Révérence(s):

  • Reine Laurence, ceci n'est pas un commentaire, juste mon adresse de blog a changé, suffit de cliquer sur le link, mais heu sinon wai wai Dark Trash vas-y à fond, Yeah...

    Par Anonymous Anonyme, à  15/1/06 14:09  

  • Je pense qu'y reste une place dans ma grosse civic. Si tu veux je passe te prendre, je connais un beau cimetière pas loin, tranquille, romantique à souhait. Une promenade ça te dirait? hum? ;-)

    Par Anonymous Anonyme, à  15/1/06 22:40  

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jeudi, janvier 12, 2006

Jusse qu'où j'irais?

C'est confirmé, ai clenché en 30 minutes une somme de mots qui pourra me payer quelques deux paires de bonnes, ou des tonnes de bonbons, sais pas trop encore. M'en doutais bien, mais là c'est obligé d'être évident. Ai seulement failli ne pas voir mon texte publié, passe ai trop la nonchalance et puis conserve rien. Ai foutu aux mains des juges mon nouveau-né et comme à l'habitude, l'ai oublié au profond. Me restait une copie oubliée, une version antique filée à une copine. Les mails. Ça sauve vague. Mâ me disait que devrais toujours tout garder, que c'était terrible de perdre des textes, surtout s'ils sont bons. Et moi d'expliquer qu'en ai rien à foutre, réellement. Money. C'était tout. Et c'est certain, cette petite satisfaction de me savoir préférée, comme chouchoutée par ces mecs, savoir que mon snobisme a droit. Que je pourrais convaincre des gens qu'il est fondé. Ha. Ai toujours trouvé les gens stupides. Peux pas m'en empêché. Et certainement suis au top d'une majorité certaine, si le veux vraiment. C'est pourquoi les top modèles. Ça sonne pareil. Ça fait baver toutes ces connasses qui se disent bien dans leur peau, jusse passe qu'elles veulent faire passer leur graisse en trop comme normale. Top modèle. Le résultat de mes mots, vraiment, m'a enfilé comme un gode en velour, qui chatouille d'un frisson et qui absorbe tout. Mmm. Snobisme et haine gratuite sués dans un texte, sués dans un enchaînement facile, la même chose que toujours, une petite ode coquine, camouflée tendrement par des fautes du langage soutenu, un maigre effort de 30 minutes en me tortillant les cuisses de plaisir à imaginer ces autres baver. Lécher-moi un peu plus fort, oui!

4 Révérence(s):

  • Pour faire passer ma graisse en trop comme normale?

    C'est fucking blessant de savoir que tu penses ça de moi.

    Quoi que t'en diras ou penseras, ma graisse, je l'accepte bien. Et je pense bien être plus à l'aise dans mon pauvre corps de petite grosse que toi dans ton corps de fille adulé par plein de bloggueurs retardés.

    Par Anonymous Anonyme, à  12/1/06 08:11  

  • ô ira! je t'aime!

    Et je ris. Passe que si toi ne comprends pas, alors où trouverons-nous des lecteurs de qualité?

    M'en vais me satisfaire avec un céleri.

    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  12/1/06 12:31  

  • il y en aura toujours qui voudront te lécher, ouais... mais bon... ce commentaire est sans commentaire...

    Par Anonymous Anonyme, à  13/1/06 00:20  

  • et les céleris... ya mieux quand même...

    Par Anonymous Anonyme, à  13/1/06 00:21  

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lundi, janvier 09, 2006

Bonne fille.

J'aime parfois agir en jeune fille responsable. Faire les choses toutes à leurs places, ça me donne l'assurance d'être résolument sexy. Comme si j'étais une secrétaire qui a fini de classer tous les papiers, et là, elle peut se permettre de défaire ses cheveux pour temptation le patron.. À ces moments, il me semble que je clenche plusse qu'à l'habitude. Que mon cul roule un peu mieux, comme un quart de tour plus huilé qu'à l'habitude, comme si ça avait tout dépoussiérer. Tellement responsable jusqu'à me sentir fière de moi et ça roucoule comme on fait couler le sirop au chocolat sur la crème glacée. Me reste par contre encore de petites choses à régler. Arrive toujours pas à cesser de vivre pour quelqu'un et pour moi ça inclue battre des cils. La coquine que je les entends beugler de loin. Et bien qu'on me mattraque si on n'est pas content, j'en ai pas tellement à foutre. Finirai bien par tout régler toute seule, comme une grande, encore. Pour ça, m'offrirai alors un nanane de taille, pourquoi pas du shopping de taille, genre des talons encore plus hauts. Et puis cette mini-jupe pas si courte au fait, juste assez pour masquer ma ligne de bas, quand j'en ai envie. Quelque chose de bad, pour jouer à la méchante. Pour me prendre pour une autre, dignement. Et porter ce superbe apparat, la grosse face d'la reine qui pointe dessus. En pure solidarité. Et pour rappeler que bientôt j'la placerai jusse un petit peu plus bas que moi. Mais pour commencer, faudra continuer à être une bonne fille, une gentille nana qui fait oui oui oui, le sourire aux lèvres. Mais pour ça faut que je me maintienne et ça veut dire me plonger dans les étoiles, même pas pour devenir une star, c'est que, suis pas assez grosse. Ou assez massive, selon le juste qu'ils diraient.

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vendredi, janvier 06, 2006

Pathétique jeune poufiasse (j'adore!).

Je trouve ça vraiment terriblement difficile. Aujourd'hui j'en discutais et on arrivait tous à la conclusion que c'est moi qui me complique la vie, évidemment. J'ai beau être en couple, ça ne me rentre pas dans le tête. Je comprends pas comment nouvellement agir avec les mecs. C'est que je crois pas que je doive modifier mon comportement, ya rien de moi de changé. Mais en même temps, on me dit qu'on pourrait exiger de moi une certaine fidélité pas seulement dans les actes (et jusse que là ça va, même si supra-impressionnant), mais aussi une fidélité dans l'attitude. Que je me dois rester distante et d'une vague sympatique, clamer dès mon arrivée qu'il ne sert à rien de me rôder autour, passe que suis "prise". Ça clenche pas dans ma façon de vivre. Passe que ai jamais eu l'impression de faire les yeux doux à quiconque. Mais on me crie toujours du contraire. En fait, j'ai peur de manquer de tact en annonçant ma situation, c'est que, ne voudrais surtout pas décevoir mon public. Et puis, dans toutes ces histoires stupides de fidélité, tout se résume qu'il faudrait que cesse ce rôle merveilleux de jeune naïve, cette mignonne totalement ingénue, qui donc, ne se rend jamais compte des méfaits qu'elle peut commettre, qui jamais ne pourrait se faire appeler heartbreaker. Passe que les phéromones se répendent sans qu'on s'en rende compte. Je ne connais aucune règle de couple, aucune éthique, ça devient donc difficile, rien à suivre de super défini. Et là, c'est qu'il faut faire une entente commune. Peut-être même des compromis. C'est tellement de travail. D'efforts. Comprends qu'après cet épuisement, les vieux couples veulent pu se séparer, pas avoir à recommencer. Mais ils baisent pu non plus. Ai aucun problème à être une solide agace. Assez amusant, en fait. J'essaie encore de trouver une solution pour ne rien avoir à sacrifier. Rhalala.

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mercredi, janvier 04, 2006

Pussycat qu'il disait et moi je criais miss kitten encore plus fort.

On a joué aux résolutions de nouvelle année. Question d'avoir quelque chose à dire, plutôt que quelque chose à faire. Ça donne quoi? sûrement rien. Comique, oui. Mias en même temps, c'est prendre deux secondes pour voir ce qu'yaurait à améliorer. C'est certain, pour moi, c'est très complexe, j'atteins rapidement de sommets d'assez perfection. Voulais bien me faire plus gentille. C'est que suis rendue une impossible sweetheart, qui veux surtout pas de mal à mon mignon et qu'ya tellement de miles à courir avant d'empoussiérer cette réputation que me suis créée sais pas trop comment. En fait, j'en ai une petite idée, mais aurait jamais pensé que ç'aurait été du sérieux dans le tête des gens, ou simplement engraissé genre collagène dans des lèvres moches. Je pensais limiter mes échanges du genre pas trop clair du genre qui laisse entendre ce qu'on veut du genre on entend assez bien quand c'est mon cul qui se tortille right dans ta face et que j'te fais les p'tits yeux doux mais moi je remarque rien je fais rien de mal suis jusse sympatique et toi je comprends pas pourquoi t'en a tant après n'importe bout de chair qui pend à mes os. Limiter ça que je voulais. Mais c'est mon type de langage. C'est plus loin que le mode de vie. Ça fonctionne. J'arrive pas à voir comment faire plus loin que ça. Déjà c'est assez surréaliste de me voir casée en couple, c'est pas encore normal dans mon tête, c'est comme trois étages plus haut, sans muret qui retient, jusse de plantes grimpantes un peu partout. J'y arrive assez bien, malgré tout, comme dans tout, en fait. C'est l'idée de ne plus jouer avec les mots qui m'embête, essayer de réaliser que ma vision n'est pas celle de tout le monde. Suis pas reine pour rien me suis toujours dit. Essaierai peut-être avec ce site-de-rencontre-il-le-faut-bien-pour-la-promo.. Internet encore comme terrain d'essai, pourrai tabler des mines sans problèmes, sans trop de traces, essayer arracher ces tics qui sont nés ya longtemps, qui m'ont donnés cette huile sur la peau, qui glisse comme un canard mais qui attire comme une poule sur la plage, dans les clips de badboys.. Je comprends pas les gens qui veulent vraiment consciemment s'attacher à quelqu'un, faire quelque chose pas pour soi mais pour l'autre mais ça revient pour soi passe que c'est pour l'autre et que l'autre tsé.. Beuhh.. Ça me donne envie de vomir. Mais. Avais pas vraiment le choix. C'était ça ou

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mardi, janvier 03, 2006

1: Garder la taille fine.

Passe que j'ai décidé que j'en ai rien à faire des autres et que c'est tellement meilleur de vivre jusse pour soi sans réfléchir plus loin, passe que je le recommande à personne passe que je sais que ça tiendrait pas si c'était comme ça pour tout le monde, passe que je me file un air unique à me donner ce que les autres peuvent pas prendre, question d'équilibre. J'ai dansé toute la nuit avec le sourire flamboyant, chaque mouvement c'était la sérénité et le plaisir, ce sourire il me gavait. C'est à cette manière que je me fous d'être seule, même que j'adore ça. Mon petit nombrilisme qui me file des mirages de liberté. Passe que, bien entendu, suis différente. Mieux qu'unique. Je peux donc me permettre d'envoyer chier la planète. Petite revue et corrigée du passé: mes publications qui en ont fait baver, j'ai gagné et chier dans la bouche, mon look d'enfer qui m'a sculpté le cul comme une bombe, mon copain qui les rend tous jaloux, moi en premier, mes bourses qui prouvent que la haine gratuite peut donner quelque chose En gros, j'ai toujours avancé en laissant derrière des culs-terreux assis bien profond dans la merde de leurs troupeaux, ils implorent de trouver quelqu'un belle et bonne, mais moi j'en ai rien à cirer. La viande passée à la moulinette, c'est un peu comme un chemin de petit poucet, pour les requins. Je cherche rien de créer une jouissance collective. Perte de temps individuelle. Mais je laisse qui veut bien grapiller à mon corps. C'est sûrement pour ça que j'ai le clitoris aussi gros. Même que mes seins s'augmentent.

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autodidacte