Ze manoir

vendredi, septembre 29, 2006

J'ai hâte les Inuits.

Ce soir, il y a à Montréal le merveilleux film d'Inuit qui sort. Le deuxième, après la légende de l'homme rapide. C'est magnifique. Et bien entendu, je me lance pour être la première à le voir. Je n'y tiens plus, j'ai l'excitation plus haute que les oreilles. J'ai adoré le premier, et avec étonnement, copain aussi, alors on gambade en joie pour ce soir, ce sera magnifique, c'est certain. Des images du grand nord, de la pêche sur des glaciers géants, des peaux qui s'empilent pour la chaleur et les vêtements, qui font des plis qui qui ont l'air si doux tellement c'est gros. Quand la grosse est vénérée et que c'est vraiment sexy de téter du gras de phoque congeler, et que la viande se conserve sans problème, passe que partout c'est mieux que frigo. Le mode de vie est vraiment chouette, bien que resté dans un archaïsme, ça a quand même du charme, surtout si ya l'envie de s'isoler hors de soi. Mais c'est l'art qui me manque. Encore que le temps est passé à coudre des habits de haut luxe à fourure et c'est là que les décorations s'expriment. Ou dans la construction de l'igloo, pour les hommes, passe que la passion de la perfection ça passe aussi là-dedans (et ya un côté tellement maçon que ça me fait craquer sans faute). L'ensemble de cette vie est folklorique et je ne veux surtout pas me rendre compte du contraire. La langue est belle et passer du temps à graver dans des pierres, c'est vieux et désuet, mais découvrir une déclaration d'amour en tombant lors d'une course sur la glace et de me fracasser le crâne sur cette pierre, alors ô le beau jour.

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  • Ce film, vrai, est magnifique. Histoire d'amour sur fond blanc. Plus rare qu'un plaisir de souverain pontife.

    Par Anonymous Anonyme, à  2/10/06 23:28  

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mercredi, septembre 27, 2006

Composer.

Me suis acheté une revue. Pas un magazine, pas de la fashion sur papier glacé. Nan. Une vraie revue, avec des articles intéressants et recherché à l'intérieur, sur des sujets d'art d'actualité. Et j'aime ça. En fait, suis fascinée et j'adore le sujet. Ai acheté cela en vu d'un travail scolaire à rendre, une revue pour des informations plus récentes, pour ne pas toujours s'aliéner dans des livres, même si ça revient presqu'au même passe que ça reste du texte. Du moins, tout en m'informant, tout en glanant les informations nécessaires à la rédaction d'un texte scolaire, d'une recherche étoffée, émettre une critique d'un aspect, replacer logiquement une problématique, me demande comment ça sera possible. Sans si peu de connaissance que des lectures et un quelconque passé culturel, me faut maintenant créer. Me faut inventer et rendre une opinion nouvelle. Passe que fournir un travail qui n'est qu'un amalgame de résumé, ne vois pas ce qu'il y a de bon là-dedans. Pourtant, comment faire autrement. Si je ne me base que sur ce que je sais, il y aura certainement une inspiration réelle de ces lectures. Sortir de rien une idée pertinente, ça prend de beaucoup. Mais peut-être, en fait, que mettre ensemble des tonnes de textes différents pour toucher une seule idée et l'étoffer, alors peut-être c'est ça qui mène à la nouveauté, c'est de coller des idées pour faire un patchwork unique. Alors faudrait seulement savoir les digérer avec talent. Et rester critique. J'aimais tellement mieux mes travaux au primaire où je ne faisais que recopier des livres et où mon talent était d'avoir réussit à les lire.

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lundi, septembre 25, 2006

Des confitures.

De plus en plus, je me vois à la campagne, dans mon joli petit manoir, à préparer des confitures, à laisser mijoter de bons petits plats et à broder et tricoter des pièces pour décorer ma maison. Vraiment, je me dis que j'adorais ça. Passer mes journées à préparer des réceptions entre amis, à rester seule et à écrire, à lire, à me cultiver par moi-même. Ça serait bien. Plus que la fatale fin de mes études approche, plus je m'éloigne en rêve d'un futur emploi. Je n'en veux pas. Comme si toute cette imagination me permettait de me sauver du stress que m'apporte un horaire du temps surchargé. Qui fonctionnerait à merveille si je me disciplinerais parfaitement. Suis très efficace quand j'en ai envie. Mais voilà que j'ai à vivre par moi-même et c'est du travail, en plus qu'une vie de couple bouffe du temps comme pas possible. De même que l'ensemble d'une vie sociale. Qui est bien amusante, c'est certain, mais qui enlève du temps pour étudier. Et lorsqu'il me faut réussir la totale, par simple intérêt, alors je sais plus où donner de la tête. Je suis talentueuse, mais me faut mettre des efforts. Je commence déjà à aspirer à tout faire et je me reconnais dans les modèles des textes dans les magazines de mode, ces femmes cariéristes et mères qui font tout et qui s'épuisent à trop vouloir être parfaite. Le problème, c'est que je ne le veux pas, le suis. Reste jusse à le prouver. Ou à en laisser les marques. De toute façon, dépendant ce qu'ya à prouver, on peut toujours se laisser aux apparences, alors les autres le pense, et si ya juste soi qui connaît la vérité, ça change rien, le but est atteint. Passe qu'être parfait, c'est quoi sinon aux yeux des autres? Alors je m'imagine sur mon île de manoir et suis bien, sans autre stress que d'être une exquise maîtresse de maison, jolie et douce. Ça relaxe. Mais je ne sais même pas comment faire des confitures.

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  • Pour débuter faut que tu trouves des fraises ou quelque chose dans le genre.

    Par Blogger PatB, à  26/9/06 10:35  

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mardi, septembre 19, 2006

Inconfort.

Suis encore tombée malade. Un simple rhume, par tous les changements de température, on dit qu'yen a plein qu'ils sont dans mon cas. En fait, ça me dérange pas tant que ça d'être malade. La faiblesse, la difficulté à se sentir en forme, forte et intéressée, ça passe, et je me dit que tout va revenir. Mais ce que je prend vraiment mal et qui me fait geindre et crier et pleurer et surtout chigner, c'est l'inconfort. Sortir de ma zone de confort est trop pour moi. C'est la pire punition qu'ya pas. Pourtant, mon confort ne demande pas tant que ça. Je suis pas le genre de catin stupide qui s'habille horriblement au nom du confort. Ne porte pas de pantalons jogging et que des talons plats soi disant que c'est plus confortable. Nan. Mais ne pas respirer aisément, ça me tue. Et avoir un voix rauque de chanteur rock, c'est désespérant. Les gens semblent me prendre un peu en pitié, mais la majorité se cache de peur que je contagie. Ya que l'amoureux qui a gagné son tour, on est deux affectés qui ne peuvent rien faire, à zombifier et à perdre comme de nuls à Guitar Hero. Mais on passera au travers, sûrement. Ya l'aspect sinus qui a diminuer en quelques jours. Mais suis entrée dans un cycle de chaleur pire que la ménopause, et je sais que les graines de lins n'y pourront rien. Je déteste être malade.

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dimanche, septembre 17, 2006

Pleurer.

Il y a quelque chose que je touve passablement étrange. En fait, pas si mal, mais c'est certain que ça me change. Depuis que suis en couple, faut dire que je ressent beaucoup plus les émotions. Je sais pas réellement comment ou pourquoi total exactement, mais c'est certain que ya un lien avec le fait que je fonds pour mon copain comme une glace qui sait pas réagir à la chaleur. Alors me voilà que premièrement j'ai tombé avant que je m'en rende compte pour un mec que maintenant j'adore et que je me passerais pas du tout. C'est beau et je ne voudrais pas passer à côté. Ya le romantisme caché sous ça. Mais voilà que je me dis que jamais je n'ai autant pleuré qu'avec mon copâin. Pas qu'il me rende triste à chaque fin de semaine, mais plutôt que pour une fois, j'arrive à pleurer face à une situation comme si ça m'importait vraiment. Pour une fois, j'arrête de me faire des scénarios de mort pour me sentir vulnérable. Mais pire encore. On dirait que mes sentiments pour mon copain m'ont développé des sentiments qui n'arrivaient pas autrement. Comme si être totalement amoureuse me rendait sentimentale autrement. Lorsque j'écoute un film comédie romantique de l'année, j'arrive à pleurer quand ça tourne mal. Des émissions cheezy, j'ai mal quand il faut avir mal, je n'ai plus l'espèce de regard cinyque, je n'arrive pas à me détacher, comme si toutes les émotions étaient prises l'une dans les autres et que je n'arrivais à détacher rien, comme si le fait d'aimer mon amoureux de tout mon coeur m'amenait à être super émotive dans tout. Je lis un livre et j'ai les larmes aux yeux. C'est étrange. Pour moi, c'est bizartre. J'avais le recul sur tout. Et là, j'y arrive pu. Comme si tout devais dépendre de ma relation. Faut bien s'y habituer.

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vendredi, septembre 15, 2006

Wii.

Le Wii sort le 2 décembre au Canada.
Je ne peux plus attendre.
J'en ai vraiment de'd besoin.

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jeudi, septembre 14, 2006

Concevoir sans enfants.

Déjà je suis en doute. Ça arrive tellement fréquemment que ça commence même à m'ennuyer. Ya plus rien de nouveau. J'arrive pas à savoir si c'est le bon choix. Un simple tout complet de mes cours et je ne suis plus certaine. En fait, j'adore ce que je fais, ma culture semble monter en flèche, mais à part acquérir de la culture, ya pas trop grand chose. Ne semble pas m'installer dans la branche que je désire. J'aime encore la littérature, mais suis rendue plus loin que ça. C'est pas juste ça que je veux. La philo, c'est bien, mais encore, seulement comme ressource lointaine pour des créations hors contexte et plus originales. Bien entendu, ne me veux pas en droit, comme il arrête pas de me recommander. Faudra que j'épluche un peu, encore. Peut-être changer. Mais j'arrive pas à me plonger directement dans ce que je voudrais. Comme si la création artistique, c'était pas à sa réellement place pour moi. Comme s'il me fallait mieux théoriser, au-delà de faire manuel. Je pense continuer mes recherches, en considérant quand même me réduire à voir qu'il n'y a rien d'idéal dans l'école et que je devrai peut-être concevoir moi-même ce que je désire apprendre au plus fort. Je ne ressens pas l'excitation que j'aimerais. Et on me crie qu'il ne me faut pas perdre de temps.

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mardi, septembre 12, 2006

Langue.

Le jeu d'échec me dépasse. Les soduku aussi. Toutes ces histoires de casse-tête, c'est trop fort pour moi. Même les suites de nombres, ça tue mon QI à zéro. Alors me retrouver face à une grammaire et essayer de poursuivre le sens, à comprendre le fonctionnement, c'est terrible. Je veux dire, j'y arrive pas. Sans nécessairement que je ne fasse aucun lien ou que je me perde en pleurs, mais surtout que je vois trop grand. Comme si me perdais dans une toile. Comme la peur lorsqu'on regarde l'océan et qu'on voit pas la fin, et que s'imagine que c'est à tout jamais, et que ça donne un peu le vertige. Comme la folie des grandeurs des astronomes. Dans l'abstrait, je mémorise bien les règles. Mais de réaliser à quel point tout s'entre-coupe et que tout peut changer d'une simple minime variation, c'est terrible. Ça me lie au sol. J'y arrive pas, tout simplement. Passe que j'essaye de formuler toutes les manières possibles, parce que je vois que les mots c'est pas mal infini. Et là, avec une toute nouvelle langue, qui n'a rien à voir avec la mienne, c'est des tonnes de mouvements. Faudrait sûrement voir ça comme embrasser un autre corps pour reprendre confiance. Que tout ne vient pas seulement de soi. Peut-être me faudrait me laisser aller à la musique des sons. Jouer aux glissements de voyelles. Crisser les vocales à la dent. Attaquer le mordant et cracher comme une chatte pour trouver la tonalité juste. Ça me fascine tellement trop que j'arrive pas à voir juste. Je forme les fumées du mystère toute seule, moi-même, je sais. Comme un ver à soie qui se tisse autour, sans trop s'en rendre compte, sans même savoir. Au moins, ça m'occupe.

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vendredi, septembre 08, 2006

Facile.

J'ai fait ma première semaine d'université, surtout le premier tour de mes cours, et bien entendu, j'étais très excitée. Surtout à savoir ce que j'allais porter, et encore pire, trouver mes cours. Finalement, rien ne fut si mal, surtout qu'on dirait que j'ai acquis un fabuleux sens de l'orientation depuis que j'ai réussi à guider l'ensemble de mon couple jusqu'à Toronto, le tout presque sans faille. Impressionnant. Mais déjà une semaine que je me vois déjà un peu déçue. Passe que les programmes de mes cours changent tellement pas du collège. Passe qu'ya encore de la tonne de littérature, sinon, de la révision. En faisant dans le multi-total-disciplinaire, me ramasse dans des cours parfois pour non spécialistes, mais surtout à faire des survols généraux de matières, ce qui est vraiment en deçà de mes capacités. Je risque donc de tabler mes efforts sur l'arabe, qui s'annonce difficile, et me faut conserver les bonnes notes pour recevoir plus d'argent, qui me permet, en gros, de survivre et de m'acheter plus de vêtements. Malgré tout, me sens assez fébrile par le retour à l'école. J'aime surtout commencer d'écrire dans un cahier et d'essayer d'organiser le mieux possible mon système de notes. Je pense que je vais être bonne.

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  • Éh bien je te soughaite bonen chance pour tes études! Et de ne pas lâcher tes bonnes résolutions d'organisation claire ès la deuxième semaine de cours, comme j'aimoi-même tendance à le faire!

    Par Blogger Mademoiselle C, à  10/9/06 11:03  

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mardi, septembre 05, 2006

La nourriture de Princesse.

Mon retour à l'école s'annonce aujourd'hui et je suis terriblement excitée. En allant travailler ce matin, j'ai dûment pris un sac d'école pour y mettre quelques crayons et un petit cahier, tout ça en me convaincant que ça me donnait franchement un look d'écolière. Question de me mettre encore plus dans l'ambiance. J'ai bien entendu mal dormi, conséquence du stress de la rentrée, qui pour moi se concentre en une seule chose: comment je ferai pour trouver mon local de cours? Du moins, la rentrée scolaire m'a permis de mettre des tonnes de choses aux points, c'est-à-dire faire du ménage et surtout organiser l'ensemble de mon chez moi. Mon mignon 5½ est donc redevenu un 5½, car la chambre d'ami est restituée, et surtout, nettoyée de ce qui restait de la nourriture de Princesse. Donc plus de nourriture pour les souris. Donc on réussira peut-être à les éradiquer. Les trappes à souris fonctionnent bien, mais reste que de faire le tour et d'en voir une le cerveau écraser le petit matin est toujours assez traumatisant. Surtout qu'elles sont petites et mignonnes. Après avoir pataugé dans la merde de souris toute la journée, il me semble que ma vie rentrera encore plus facilement dans la routine dictée par les cours et l'école. Une fois que les choses sont toutes bien placées à leur place, ya moins de moyen d'arriver à un Chaotic. Ce qu'aurait pu ressembler mon été, si je l'avais filmé et documenté comme Britney, avec ses histoires jusqu'à sa vie en couple. Bien que mon copain soit mieux. J'ai l'impression que les choses rentrent dans l'ordre.

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