Ze manoir

mercredi, mars 28, 2007

Ma noune.

Une nouvelle infection urinaire. De la douleur de couteaux dans le ventre. Des chatouilles aussi. Mais rien d'agréable. Pipi dans des pots. Obligation de cesser les relations sexuelles pour sept jours. C'est long. C'est déjà long. Obligation de ne porter que des culottes blanches. Échanger le sexy contre le virginal. C'est dur. C'est plate. Je n'en avais pas envie, encore toute cette maladie. Toutes sortes de choses me brise la santé, rien de grave. Tout se penche à mon entre-jambe, ma noune souffre de tous les maux que j'ai. Ma noune. Ma pauvre noune. Aimer l'attention. Se faire jouer là. J'aimerais que tout parte et ne revienne jamais, juste qu'à penser tout s'éloigne. J'ai toujours adoré le concept de la pensée magique. C'est tellement facile et beau. C'est un peu ça, quant on dit que quand on veut on peut. Alors j'espère très fort tout en essayant de ne pas exploser.

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mercredi, mars 21, 2007

Mes hormones.

Je prends des hormones. Viens tout juste de commencer en fait. Je trouve ça terriblement amusant. C'est que tout de suite en disant que je prends des hormones, j'imagine que de la barbe va me pousser et que mes bras vont gonfler (ce qui ne serait pas difficile, ya aucun muscle par là, je cultive ma faiblesse passe que c'est plus féminin et ça donne une excuse pour se faire servir). Pourtant, ya rien d'hormone mâle dans mes pilules. Plutôt quelque chose pour me faire entre dans une féminité plus grande, et c'est là que j'ai peur de l'effet. Mes seins risquent de grossir. Mes jolis petits seins vont pousser, et voilà que j'ai peur qu'ils pendent. J'ai peur d'avoir un comportement en sautes d'humeur, de devenir compliquée et de chialer quand c'est sale chez moi, de me caser encore plus solidement que maintenant et de me mettre à aimer les chats. C'est aussi supposé de stimuler les maux de tête, ça craint, ne veut pas cesser ma vie sexuelle à bout de maux de tête. Mais pour le reste c'est très amusant prendre des hormones. Les pilules sont mignonnes comme tout et goûtent bon, et je peux répéter à n'en plus finir que je prends des hormones, tout en scénarisant ma vie par cet apport artificiel. C'est rendu que ma féminité même est artificielle. Je pense qu'on s'approche d'une chirurgie esthétique nouveau genre.

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jeudi, mars 15, 2007

J'en perd.

Je ne suis plus bonne à l'école. J'ai reçu une mauvaise note. Une vraiment mauvaise note. La première depuis.. depuis longtemps, tout le temps. C'est décevant. J'ai peur de ne pas pouvoir me rendre jusqu'à mes goûts, mon but. Mon cerveau a pris un virage. Il réussit mieux l'arabe que la réflexion, il analyse tout croche, il part trop dans ses volontés propres. J'ai trop d'envies, enfin des idées, pas de possibilité d'encore y toucher. On ne veut pas me laisser à ma recherche, tout passe trop vite, tout est dicté, strict, mais je n'étouffe pas. Je sais me fondre, comme du bon beurre, glisser pour en sortir. Mais j'ai hâte d'aller plus loin. Je m'excite à trouver des sujets d'étude, des projets de recherche, sans jamais y venir à bout, toujours à devoir me limiter, à voir moins loin, ou plutôt à voir mieux. Rester pointue. Yavait cette enseignante gentille qui aimait discuter plutôt que de m'obliger aux mathématiques. Elle avait tourné car elle ne touchait plus la terre, elle virait trop folle jusqu'aux nuages incompréhensibles pour rester dans l'étude de réflexion. Elle a pris l'ancrage des maths. Je veux pas avoir ça a faire. J'aime trop l'étude. J'aime assembler des sujets qui ne vont pas ensemble, faire des liens et projeter en 3D mes idées dans l'espace, comme une immense représentation de molécule ultra-complexe, comme si on mettait toute une stratégie d'échec, avec toutes ses possibilités, dans un schéma et qu'il faut traverser tous ces filaments comme le jardin de méduses dans Finding Nemo. Et arriver au bout avec un semblant de conclusion, de résultat pas clair, mais quand même être arrivé un peu plus loin, être arrivé à démêler l'idée. Ça m'excite terriblement. Les mêmes papillons dans le ventre, les mêmes rougeurs, chaleurs. Mais encore trop loin pour mouiller.

7 Révérence(s):

  • Lo, regarde pour ma veste, encore.

    Encoreeeeeeeeeeee.

    Ma mere me demande encore, tout en sachant tres bien profondement je le devine que je l'ai perdu, pourquoi je porte jamais la veste en question.

    Qui est probablement dans ton immense garde-robe. Je persiste encore dans ma voie du je l'ai laisse dans ton camion, je gelais par faute de pas l'avoir cette-fois la... snif.

    Et appelles-moi, aussi.

    Par Anonymous Anonyme, à  17/3/07 16:56  

  • La première partie de ton txt aurait put s'appeler: Les failles de l'école. Endroit trop cadré peu propice à la création

    Par Blogger snourx, à  24/3/07 15:52  

  • C'est comme ça pour tout le monde. Je reviens de l'épicerie; mon épicier, avec qui j'allais au secondaire, m'a dit avoir couler tous ses cours de maths (il était en physique); il a changé deux fois de programmes, il sait pas où il s'en va.

    + +

    Ma prof de Projet de fin de DEC, qui a déjà travaillé à l'UQAM, m'a dit que les premières années d'université était très bizarres.


    C'est normal, donc, faut pas s'en faire avec ça ;-).


    Le pire c'est le monde comme Dunn pour qui ça foirre vraiment! Ahahah! Je l'adore!

    Par Anonymous Anonyme, à  28/7/07 20:13  

  • *coulé, le gars foutait rien en sciences pures au Cégep, il se ramassait avec des 80 de moyenne.

    Apparemment, il y a des limites à ce que l'on peut apprendre, faire, dire.

    Lui, il a juste su les pousser au maximum, toujours, tout le temps (à l'école).

    Par Anonymous Anonyme, à  28/7/07 20:15  

  • J'ai trouvé ce que tu penses avoir perdu. C'est peut-être le tiens ?

    Par Blogger -O-, à  29/7/07 16:02  

  • - O - : Mais qu'est-ce que tu fais ici? ;-)

    Par Anonymous Anonyme, à  30/7/07 00:22  

  • ah fuck, j'y pense, c'était les Goules à soir, j'ai complètement oublié

    Par Anonymous Anonyme, à  30/7/07 00:38  

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lundi, mars 12, 2007

Respirer à fond.

J'ai commis la plus grande faute de style de mon histoire. C'était comique. Porter d'immenses pantalons avec un haut tout petit, tout mini. L'horreur à l'état pur moulé sur mon corps, passe que c'est drôle. N'en suis pas morte. Mais j'ai tout de même changé ma couleur de cheveux, pour qu'on ne me reconnaisse pas, pour qu'on oublie l'erreur, passe que le plaisir ne vaux pas la figure publique. Mais je ne suis plus reconnaissable. Alors tout va bien. Je peux encore me promener dans la rue, avec de grosses lunettes noires et des talons hauts, question d'intimider. Le look changé, les souillures du passé sont oubliées, vidées ailleurs et je peux toujours marcher le tête haute, laisser l'air prendre mon cou pour fleurir des effets de cheveux dans le vent. J'aime les nouveaux temps doux, où marcher permet d'afficher un air de bonheur de vivre à rendre jaloux, un air de confiance en soi qui fait pâlir, passe que je suis la meilleure. Afficher ma vie heureuse et m'assurer que je serais magnifique en page couverture du 7 jours.

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autodidacte