Ze manoir

mercredi, décembre 19, 2007

Organiser un autre langage.

J'ai recmmencé à lire des blogs. Après un arrêt assez faramineux. J'ai recomencé tout doucement, sans trop m'en rendre comte. Je continue, toujours une lenteur folle. Ça me permet des conserver du temps à respirer et mijoter de bons petits plats. J'ai un certain sens des priorités. C'est nouveau. C'est nouveau ? Tout de même, c'est en lisant que ça m'est venu que j'ai un peu mieux mis des mots sur ce qu'yavait. Voilà. Ya un certain temps que je sais que je n'ai plus rien à écrire. Dire, ya toujours, mais écrire, c'est pas pareil. L'idée, c'est queje savais pas pourquoi. Rien de clair. Trop d'autre choses, trop de focus ailleurs. Maintenant c'est plus clair. J'AI UN AUTRE PROBLÈME À RÉGLER. Tout le monde a un problème à régler, un peu tous le même pour tout le monde, mais ça passe par des langages différents. Ça, c'est ce qui fait tourner le monde, selon moi. DE MANIÈRE INDIVIDUELLE. Alors je suis où dans tout ça. C'est pas vraiment la question. Plutôt que mon prblème se situe sous un langage différent. L'écriture, c'est pas une jonglerie qui me fascine, ou moins. L'expression est toujours au centre, mais l'écriture, c'est pas assez branché pour moi. C'est pas assez frappant. Je ne veux pas que les gens fasse LE CHOIX de prendre connaissance. Ils doivent le vivre, s'en même le savoir. Ça doit passer par le corps, comme un long frisson, tous les sens. C'est là que je veux en venir, avant de peut-être me pencher lourdement sur l'écriture.

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Pour s'incliner

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mardi, décembre 18, 2007

Le bon goût.

Ces temps-ci, je me fait plus souven aborder dans les ruelles que dans les rues normales. Surtout la ruelle dernière l'épicerie. PLusieurs conversations démarrent là, alors que j'ai les bras pleins de sacs, que je trouve ça lourd et ai pas du tout envie de parler, mais jereste sympatique, parce que je me sens tujours prise par surprise, dans la ruelle derrière l'épicerie. Le plus souvent des vieux monsieurs, qui me demandent si je suis Française. Mais non. Comment est-ce que je pourrait avoir l'air Française, avec les bras pleins de sacs d'épicerie ? Je ne porte pas la baguette. Je ne porte pas le bérret (mais a me va très bien) et je ne parle pas. Je n'ai pas d'accent. Est-ce que j'ai des manières françaises ? C'est quoi ? Peut-être parce que je porte des gants en cuir piqué. Et puis, mes bottes sont à bout rond. Ça peut peut-être expliquer, mais quand même. Mais je ne pense pas du tout avoir atteint le french baby doll. Pas encore.

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mardi, décembre 11, 2007

Un vieux problème.

J'atteindrai un nouveau sommet dans quelques jours. C'est pas nouveau, ça arrive tous les cycles. Et puis, le peur de vieillir, elle est là depuis que je suis née. Pas trop de nouveauté de ce côté. Mais à se poser un instant et compter à rebours toutes les expériences, faire le ménage de ce qu'est devenue la vie, ma vie, ça, ça c'est terrible. Ça fait peur, c'est pas normal. Évoluer. J'ai pas envie. Je me trouvais très bien avant, dans mon corps de jeune nymphette. Tout était possible, tout était question de mini-jupes. Mais là, je me dirige terriblement vers une vie sérieuse. Une fameuse intellectuelle. Trop intelligente pour la moyenne. Plate. Qui porte des tailleurs bruns. Avec des souliers noirs !!! ark. Je m'ennuie de ce qui faisait ma vie avant. J'aime me remémorer l'ensemble, raconter, c'est comme revivre sans danger. Pourtant, je suis heureuse maintenant. Un bonheur béat. La bouche ouverte, la bave, tout ce qui va avec. Je n'arrive plus à me tuer au plaisir. Ni à l'ouvrage. Tout est calculé, maîtrisé. J'ai une ligne droite de vie qui se dirige dans mon but, dans ce projet qui se limite aux études et à la survie. J'ai des transports à imaginer ma recherche, mon plongeon au savoir. Mais ya ce gros stop dans ma face, qui rit de moi, qui dit que je n'ai rien de la talentueuse passe que je ne sais même pas écrire. Tout l'avenir passe dans l'essai, et voilà que je n'y comprends rien. Comment mettre de la personnalité à l'essai scientifique ? Comment le faire sans être dénigrée ? Comment le faire par soi-même, tout simplement ? Je me butte, je poursuis mes enquêtes, je repousse, j'ai peur. J'arrive pas à croire que ça me tombera aux bras. Mais en attendant, ya rien de mieux qui vient.

2 Révérence(s):

  • Je vous demande pardon?

    Êtes-vous si certaine de cette disposition? Conceptualisez-vous votre savoir comme pertinent, vrai? Si vous souhaitez consacrer votre vie, je le suppose. Mais n'avez-vous pas le sentiment de ne rien faire, d'exprimer des sottises? Je le dis sans méchanceté aucune.

    Mais, c'est pas fuck sot d'entamer une carrière universitaire dans l'arbitraire et l'ambition?

    Je veux dire... Shit.

    Par Anonymous Anonyme, à  12/12/07 00:18  

  • Pertinent ? Sûrement pas. Vrai ? Dans la mesure où il est basé sur rien de tangible, concret. Tout est dans le pur plaisir de réfléchir et non d'agir, je n'ai aucune prétention d'être utile. Au contraire. Sinon, ce n'est plus du plaisir, c'est du travail. Et ça, c'est contre mon mode de vie.

    Et l'ambition, c'est quoi sinon la base du mouvement. Comment avancer sans ce genre de rêves ?

    Par Blogger reine laurence, à  12/12/07 13:35  

Pour s'incliner

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dimanche, décembre 02, 2007

Magazines de décoration.

J'ai établit que je n'y arriverrait jamais. Pour une fois, J'ai renoncé. Pas parce que ça serait trop difficile de réussir. Plutôt parce que ce n'est pas dans mes moeurs. J'adore feuilleter les magazines de design. Décoration, architecture, tout ce qui fait branché et minimaliste avec d'immenses photos sur papier glacé. L'idée, c'est que chez moi a ne pourrait jamais fonctionner. Même dans un endroit super slic et minimaliste, ça ne tomberait pas minimalite. Ça serait juste vide par bout et encombré à défaire le style. Chez moi, ya pas de style, de design. C'est bourré d'outils et de chantiers de construction miniatures, c'est en un désordre fou et c'est sale. C'est même pas un désordre sain. C'est juste sale et mal entretenu. Mais nettoyer m'écoeure encore plusse que la saleté. Alors j'attends. Je me dis que ça se fera bien, un jour. Au pire, j'aurai à déménager. Mais je ne vis pas bien là-dedans. Je continue à feuilleter mes magazines et à dont trouver ça beau et à toujours tenter de piger des trucs et idées. Qui restent en idées. Par contre, il y a deux tendances dans les magazines. Le vraiment moderne et minimaliste avec du béton, du chromé et du foncé, comme dans un film noir vraiment glamour. Et ya le bohème, avec toutes les couleurs du monde, toutes les antiquités rapportées de voyage et les bidules façonnés, retapés et écologiquement réutilisés parce qu'il était vraiment trop choux et qu'il fallait absolument lui faire un petit coin dan notre vie. Je penche plusse de ce côté. Sans le vouloir. Même si chez moi c'est pas déco, parce que c'est sale et voué à l'être toujours, comme dans ma nature de vivre dans un tas d'emêlement pour regarder ailleurs, pour penser à autre chose. Parce que pas le temps de tout ramasser, de tout nettoyer et d'être super feng shui. J'ai mieux, comme penser à autre chose et sortir de chez moi pour ne plus voir mes résidus. Je ne serai jamais déco. Mais j'ai encore espoir d'être fashion (quand je serai riche, la mode recyclée c'est pour les hippies).

1 Révérence(s):

  • sympa
    je te propose un classement des sites de deco sur :
    http://site-decoration.blogspot.com/

    a +

    Par Anonymous Anonyme, à  3/12/07 03:14  

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