Je suis enrhumée jusqu'aux os, pleine de morve, mouillée et gluante. Horreur dégoûtante, tu ruines ma vie. (vie, je te revois dans une semaine.) je dors. |
dimanche, février 27, 2005
En famille. c'est encore plus drôle.
Hier état moche et critique, la maladie fait campagne de prolifération dans mon corps, on s'attend à une semaine d'horreur à vivre. Hier état moche et critique, fatigue extrême d'une nuit trop courte de sommeil. Hier donc état moche et critique, assez de vin pour un party de famille, j'ai dû traumatiser jusqu'à trois générations.. Le salon entier en écoutant sous le couvert de la conversation mes histoires scabreuses. Mes jeunes cousines en lecture mes textes érotiques sanglants. Ma tante pour mes histoires de mini-jupe.. faut faire sortir le vote de grève! Mon désir de vin. Mais je suis la jeune fille parfaite, timide et réservée. Une mignonne élève modèle, la jupe sous le genou, à peine une épaule découverte. La vie continue et j'ai surtout pas fini de ce double rôle. Je me placerai pas. |
jeudi, février 24, 2005
Je lis Les particules élémentaires de Michel Houellebecq. Ça me remet en plein visage les mathématiques. Ça me donne des frissons. Les maths, c'était tellement merveilleux, c'était la meilleure forme de méditation que j'ai connue. Aucun besoin de penser. Pour arriver à réussir, fallait seulement faire le vide dans son esprit. On dit que les mathématiques sont rationnels. Mais pour dénouer un problème, je n'avais qu'à sentir, à laisser mes sens me guider, mon instinct, et tout était bon. J'étais paisible et bonne. Ce calme puis cette fièvre me manque. Assez souvent. Je crains faire fausse voie. C'est une des paniques qui m'habite. J'ai tellement peur de rater ma vie que j'oublie parfois de la vivre. |
1 Révérence(s):
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"J'ai tellement peur de rater ma vie que j'oublie parfois de la vivre."
C'est l'histoire de ma vie ! On ne devrait jamais oublier cette phrase-là...Par Patrick Dion, à 24/2/05 15:57
mardi, février 22, 2005
Vraisemblablement, ya la perturbation.
Ok. Ya vraiment quelque chose qui me perturbe total. Quand j'écris, mais surtout quand je lis, ya ce mot qui me dérange, me vole mes pensées et mon temps tant il me perturbe, et je m'absorbe toujours trop dans mes perturbations. Vraisemblable. Merde! Tout baigne, jusqu'à ce qu'on le prononce: vraissemblable. De comment ça s'écrit, ça devrait plutôt être vraizemblable. J'ai pris la peine de vérifier la phonétique dans le dictionnaire, c'est bien vraissemblable qu'on doit dire. Mais pourquoi alors? pourquoi? Pourquoi écrit comme ça? Pourquoi pas les autres mots? Ou lui comme les autres mots? Ya de quoi avoir peur, moi je trouve. Je comprends pas, on doit l'accepter ainsi on dirait, mais à chaque fois que je le vois, le lis, ça me hante des heures de temps. Ma lecture en est total affectée. Ya beaucoup d'autres mots comme ça? Du moins, je recommande de bannir vraisemblable du langage, surtout écrit. Ça cause trop de remous. |
1 Révérence(s):
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Non vraisemblable n'est pas une sorte de barbarisme perturbant !
Il s'agit tout simplement d'un phénomène d'agglutination : Il a été construit en accolant les termes vrai et semblable tout simplement. "Vrai" est devenu suffixe, au même titre que "Pré-" par exemple. On a bien présupposition avec un seul "s" !
Cordialement
Sopherreur (Linguiste)Par 25/2/05 03:26
, à
Temps.
L'écriture me décourage depuis un temps, je n'y vois rien, l'envie de créer comme envolée. Face à l'écriture, la fatigue me tombe et me pèse, plutôt que la peur et la convulsion normale. À bien réfléchir, je me disais prendre une pause, cesser un temps les essais moches. Me concentrer à vivre et apprendre un peu. Me donner de la matière. Mais surtout, le problème dominant, c'est qu'il me manque un but. Je veux bien créer, mais sans raison, ça chie. La beauté est trop vaste, c'est seulement le lieu, l'habiter. Si j'ai rien à dire, c'est moche et vide de sens. Je peux pas aimer. Faut que je retrouve ce que j'ai à dire. Je comptais prendre cette pause et vivre. Mais ya Ben qui me dit qu'il adore, qu'il déclame avec sa mère de longs morceaux de moi, à tue-tête dans la maison. Ça me touche. Surtout de Ben. Même s'il est pas objectif. Emportement contagieux. Je comptais prendre cette pause et vivre. Je pends cette pause pour réfléchir. Merci Ben. |
dimanche, février 20, 2005
Ronger toujours.
2 Révérence(s):
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Je te connais depuis longtemps, mais bon je te connaissais pas vraiment faut croire. Lau j'en reviend pas. J'ai lu tes textes du mois de février (excuse-moi j'ai pas eu le temps de lire les autres mois) et je trouve ca fantastique et comique parce que c'est tout ce qui se passe dans ta vie et dont tu me parle, mais on dirait que c'est même pas les mêmes événements! Bon faudrait vraiment que je lise ca plus souvent, sinon je pourrai plus te parler...faut bien que je sache ce qui t'intéresse,si je veux rester ton amie. C'est certain, je dois avoir mes torts... tu sais quand on a opté pour un copain stable (pas comme toi :) )il faut trouver une façon de partager son temps avec tout.
Bon ok, on se voit demain avec la gang de ventre tout plat et fesses forgées!
kimiPar 21/2/05 15:17
, à -
Hé kimi!
Contente de te voir par ici. Je me souvenais même pas de t'avoir donné l'adresse (je l'ai fais, dis?). Surtout dis-toi pas que tu me connais pas, t'en sais beaucoup plus que d'autres, seulement ya des niveaux et l'écriture en plus ça diffère. T'inquiète, je t'adore et ton copain je l'aime bien. Vivement qu'il nous donne ses cours de tonus..Par reine laurence, à 21/2/05 15:36
vendredi, février 18, 2005
J'ADORE LES HOMMES! Je suis fan. Je les adore, tous. Chaque homme est merveilleux, j'adore les hommes. J'aime tellement les hommes que je ne pourrais jamais poser mon choix quelconqu'il soit. Je les adorent tous en général. Ô mes beaux hommes. Wow. Ce que votre présence me réjouit. |
1 Révérence(s):
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"je ne pourrais jamais poser mon choix quelconqu'il soit"
Merde, moi qui croyais pouvoir te draguer. Va falloir que je change de dame, ou de reine. Si tu vois une paysanne qui cherche paysan, fait lui signe. J’ai un grand royaume, avec dôme, prêt à recevoir l’immaculée.Par 19/2/05 00:31
, à
jeudi, février 17, 2005
1 Révérence(s):
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Quel bel ode avons-nous créé! À plus tard, bella. Peut-être dans mes rêves...
Par Annabelle, à 17/2/05 12:58
mercredi, février 16, 2005
Comme j'ai dit, c'est pas des montagnes russes, c'est des coups de pistolets. Allons, on me laisse tomber. Comment pourais-je tenir rencune. Alors je saute d'un ennui vide à une joie grande et totale motivation, même un sourire m'abordait. Finalement, je me retrouve seule encore, je dois prendre plein de courage dans mes mains, le soulever à mon coeur, me prouver que je suis totalement autonome. Pas besoin de personne pour m'accomplir. Je voulais me rincer les idées à Montréal, me chanter la beauté de poésie à la Casa, je ferai, malgré mes laissé-tomber. Vaincre ma peur. Royale mais modeste sans ma suite. |
Rien. Trou. noir.
1 Révérence(s):
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Si tu quittes six mois pour étudier l'art inuit, j'espère que ton ennui va te suivre jusque là bas. Pour être certain que tu reviennes en chair et en noce. Non mais.
Par 16/2/05 15:42
, à
mardi, février 15, 2005
Morale de rappeur.
lundi, février 14, 2005
Théâtre.
Je replonge tête première dans les études, plutôt je coule, je m'absorbe. Je m'en rends compte. Je me laisse faire. J'ai décidé de publier dans le journal du collège. C'est bien la seule chose positive que récit m'apportera. Avoir rencontré un membre du journal qui m'encourage et surtout qui ne me déteste pas. J'ai confirmé ma présence à la manif de mercredi, j'augmenterai le nombre de minis roses présentes, mais bon, allions nous à l'expression pute pour la cause. J'ai envie de me remettre au théâtre. Il y a trop longtemps que j'y ai pas touché. Surtout, rien écrit depuis des mois. La poésie m'a trop occupée. Je voudrais m'en remettre, une petite pause, mais elle m'habite encore. Plus. Je ferai les deux. Toujours occupée. Comme un tourbillon, comme cet été. Mais je continue de penser. Je pense par mes activités. Je suis présente tout le temps, dans ce que j'aime. Oui. Me remettre au théâtre soufflera un peu cette tête cafouilleuse qui m'emporte trop, si souvent. |
dimanche, février 13, 2005
Changement de couleur.
Mésadaptée sociale, ça sonne trop péjoratif, ça sonne trop «je-veux-avoir-l'air-bad», être «cool», être un cas pathologique. Je voudrais être une souris parfois. Du moins j'ai la certitude que la littérature n'est pas pour le groupe, la «gang». De loin je préfère errer seule. Sans attache. Tantôt c'était Saint-Denys Garneau avec sont C'est eux qui m'ont tué, mais on serait maintenant plus juste avec Ducharme, «Tout m'avale.» Je m'amuse à sauter de désespoir à crise, montagne russe fait trop cliché, plutôt des coups de fusil. Allons, Queneau m'attend. |
2 Révérence(s):
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qui parle de littérature ici?
il serait plutôt question de fraternité humaine, de chaleur, d'amitiés, de rires et de toutes ces choses plus importantes que la littérature et qui l'alimente néanmoins...
tout est plus impostant que la littérature, malgré son essentialité parfois contraignante.
bon lendemain, reine.
tony t.Par 13/2/05 17:39
, à -
désolé pour les fautes de frappes...
tonyPar 13/2/05 17:40
, à
J'aime toujours pas les gens.
Deux soirées. Merveilleuses et terribles à la fois. Deux soirées mais exactement la même chose, les mêmes événements, la routine s'installe même dans la fête. De retour chez moi. Finalement. Pour un temps. Nouvelle rage de popsicles. Les crises se rapprochent de plus en plus. Les états critiques défilent et avancent. Faut créer soi-même les événements pour qu'il en arrive. À ce rythme, je serais bien capable de remplir huit livres de huit cent pages. Je voulais être pirate. J'étais pirate. Je voulais des amarettos sour. J'ai eu et très bu. Je voulais un mec. J'ai eu une totale facile. Je voulais dormir. Du léopard très doux pour m'accueillir. Je voulais la poésie. J'ai eu les beaux mots aux oreilles. Je voulais ne plus me souvenir, encore. J'ai bu jusqu'à la paume, les limbes recouvrent assez tôt. J'avais chapeau j'avais mini bleue j'avais amis j'avais siège. Deux soirées à tout craquer. Chamboulée, boulversée, je ronge encore, je tremble, tétanisée, ce que j'ai peur. Encore peur. Je sais pas quand me remettre sera possible. Comme un asticot sur le bout d'un doigt. J'agite dans la vide on pourrait me couper en deux en quatre je vivrais toujours sans quatres coeurs plutôt aucun. Mon ego trip, comme disent amis, me poursuit m'assaille avec plaisir. J'avais mon tête juste à moi, mes propres fantaisies et vlan tout le reste, toujours que moi, je prends mon pied comme je peux. Sous le couvert de petite miss mon tête fantasque à réaliser tous les fantasmes. Tous m'ont subit à ma manière. J'ai tout dirigé, encore. Mais un écard, un pas de côté. Je voulais être reine ignorée, voir et apprendre pour mieux mener les sujets. Mais pas. Alors j'étais toute calme toute seule toute petite dans mon coin. Tremblante. J'ai tremblé toute la nuit. Je tremble encore. De toute façon, j'aurais dû m'y attendre. La poésie, c'est physique. J'essaie de remettre, j'écris tout et rien, du moche à temps plein, parce quand j'écris je pense moins vite, mes pensées sont presques cohérentes. Les popsicles gèlent. Tchaikovsky tente de m'assainir. C'est tout ce que je peux entendre. J'ai toujours peur. J'ai seulement envie de crier, de descendre les escaliers tête en bas quatre pattes, de danser en me brisant les os sur les murs, de m'étendre dans une vraie crise, du jamais vu, de courir dans le noir, de menacer les hommes avec des patins à glace, de reproduir des clés en série, de manger des artichauts, de régner seule et fière dans mon empire, me convoquer seule dans mon manoir, tout balancer. Cet état critique, il est pour de bon, il dure, dure, c'est ma balance, en retour de ces mois de rien, en retour des mes amis stables, de mes cours stables, de mes amants stables, des mes saouleries stables. Je chaos volontairement en dedans, roulant et ruinant. Moi Moi Moi Moi Moi. Je suinte moi. Ego trip zont dit. Aller, pour mieux paraître, j'irai péter les plombs mercredi à la manif. Je ne dors plus. |
vendredi, février 11, 2005
La forêt.
Je sais pourquoi je n'ai pas l'appel à la nature. Pourquoi la ville et son bithume me donne jouissance tellement plus grande qu'un lac et ses roseaux. Pourquoi le smog est tellement plus doux à mes poumons que l'air pur et frais des montagnes. La nature m'endort, m'ennuie. Je n'ai pas besoin du contact extérieur, je l'ai en moi. Ce sont mes yeux qui compensent. J'ai une forêt dans mes yeux. |
Les gens sont ignares; il faut les éduquer.
Peut-être que c'est ce qu'il me fallait. Peut-être, si on croyait au destin ou ce genre de choses. J'ai toujours ma rancoeur, mal au coeur et à l'orgueil. Ça me passera, ce coup d'humeur. Voilà maintenant que la deuxième partie de cette citation prend sens. Cette phrase qui m'avait marqué, mais surtout qui me revenait toujours, en toute situation. «Les gens sont ignares; il faut les éduquer.» - Jacques Lalaloux. Je me fouts des autres, mais ce besoin d'éducation, c'est d'enseigner qu'ils sont débiles. C'est de montrer ce qui est, ce qui doit être. Leur faire preuve de qualité. Qu'ils prennent conscience qu'ils ont tort. Les masses sont débiles, la plèbe est dégoûtante. Reste juste à espérer une grandeur qui les ferait sortir de leur torpeur. Voilà, je comprends presque des désirs de publication, je risque d'y arriver un jour. D'un orgueil trop immense arrivera l'accent à toutes ces vies. |
jeudi, février 10, 2005
On reviens à la Une.
Sur cinq, j'ai été la plus mauvaise. Sur cinq, j'ai été la seule rejetée. Sur cinq, la seule exclue. Ok. C'est bon. Ça va. Je sais que je suis pas la meilleure. En ça. Je sais que l'écriture m'a pas trop touchée, j'ai pas les grands talents, je suis toute modeste, pleine d'humilité face à mon tombeau de brouillons égarés. Mais j'embête personne, du moins. Je sais que j'ai pas les grands talents du monde. En ça. Vraiment toute modeste j'ai dit. C'est bien pour ça, aussi, que j'écris. Parce que c'est la seule chose que je sais pas bien faire. Que je suis incapable. Que je déteste. La douleur est physique. Jusqu'au bout des doigts. Comme la poésie, elle est physique, c'est certain. La poésie, c'est un sport. Mais comment mes poèmes sont plus moches que d'autres. Ils sont pas excellent, mais j'ai une totale rancune d'horreur. On ne peut pas dire que mes poèmes sont plus moches que certains. Ya une totale visée ici. Mon écriture est certainement pas à point, bonne même, mais elle en démembre bien d'autres. Me rabaisser à plus mauvaise qu'une autre. Je connais son écriture. Faut pas venir me dire que faire rimer amour avec douleur passion rose chocolat est ce qu'il y a d'original, surtout de qualité. Ma rancune est grande, je me roule une petite rougeur de colère. Simplement par comparaison. Mauvais jugement, c'est certain. Je m'en fouts, mais je sais que je valais mieux que l'autre, et on m'a mis au placard. La totale. Rancune. Je m'en souviendrai. Ouep, l'artiste imcomprise, je vais me la jouer, en grand. Alcool, sexe et poésie. Que personne m'embête. Je redeviens de plus invivable. Plus monstre. Plus belle. Cette attaque restera pas sans claques, je ronge avant de retrousser, ils détroussent, je gagne, on humilie pas deux fois une reine. Et pour s'en sortir ici, ralions-nous à Poupart, quand il dit qu'ya rien de bon qui sort des ateliers de création littéraire. Ça aidera. Finalement, pour toi salope de mon coeur qui vengeur te crachera à la figure, temps venu, moment opportun, tu claqueras accroupie, sache toujours de ces dires de mister Poupart, en poésie, chère, faut pas de fuite dans le dictionnaire. Sinon c'est MOCHE. |
6 Révérence(s):
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Peux-tu le mettre ce texte. Le tien. Curieux de voir.
Par 11/2/05 00:33
, à -
Trois textes. Le poème, semblable, piqué d'un peu tous. Dialogue, parcelles d'un peu tout de ce blog. Agancé. Le récit, c'est tout ce que tu sais pas, j'avoue la peur. Si la critique est mauvaise, je suis peut-être trop inconsciente de ma mocheté littéraire. J'ai trop d'orgueil pour les mauvaises critiques. Je serai de ceux qui brûlent tout. Mais par orgueil. Je crains maintenant de me réexposer.
rl.Par reine laurence, à 11/2/05 14:14
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A ta guise reine.
Par 11/2/05 14:39
, à -
merci cher.
rl.Par reine laurence, à 11/2/05 14:45
-
merci cher.
rl.Par reine laurence, à 11/2/05 14:46
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Cher est mieux que chou.
Par 11/2/05 14:48
, à
mercredi, février 09, 2005
4 Révérence(s):
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Content que tu n’as pas fermé les guillemets.
Par 10/2/05 00:31
, à -
Patience, amie, patience, les reponses viennent souvent quand on ne les attend plus. Et quelqu'un comme toi n'a point besoin de comprendre plus que ce qu'elle saisi deja. La beaute laisse passer bien des ignorances, teste, amie, teste, cache et voit l'ampleur de tes atouts. Je site cette belle beaute, il n'y a plus grand luxe que celui de passer pour plus bete qu'on ne l'est vraiment.
Par 10/2/05 12:15
, à -
Je m'en permets, Bella. Je site sur ton site. A present, je ne ferai que citer. Observe ma beaute, deguste mes levres entrouvertes et pardonne mon ignorance...
NabPar 10/2/05 14:12
, à -
Toujours humide(s).
rl.Par reine laurence, à 10/2/05 14:19
mardi, février 08, 2005
Retour.
5 Révérence(s):
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Merde. Ménopause précaire. Mec sédentaire. Du cul et encore du cul. Va falloir abattre une certaine nelly. Son carcan chamboule le sang. Bref, sans quoi il n’y aura pas de consentants. Mais content de voir que le chevalier est anglais. Ce n’est pas avec Shakespeare que miss Laurence va tomber sur terre. Avec du Molière peut-être?
Par 8/2/05 15:17
, à -
C'est quoi? Le sexe, et le cul, un par-dessus, ça te déplaît. Moi si.
Mais, t'aurais pas pu mieux tomber mon chou.
rl.Par reine laurence, à 9/2/05 00:04
-
Le problème est que ma chute persiste encore. Pas normal. Mais chou, pas certain.
Par 9/2/05 00:44
, à -
Quoi d'autre alors?
Par reine laurence, à 9/2/05 00:54
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Tu gagnes un autre point.
Par 9/2/05 01:43
, à
lundi, février 07, 2005
Récit; au féminin svp.
dimanche, février 06, 2005
Penser.
J'ai toujours cette même question qui me reviens, qui m'affecte, dans plusieurs tant de cas. Comment savoir, à quel point le fait de prendre conscience de quelque chose modifie l'avenir? Si je sais, si je me rends compte qu'un gentil mister désespère de s'abandonner à moi, je fais quoi? S'il est charmant comme tout, s'il décide de me faire tomber dans son panneau..? S'il veut vraiment me séduire? Je sais qu'une séduction sans talent me répugne, me terrorise aussi. Je repousse avec conviction ou si j'ai l'humeur cruelle, je m'en amuse un peu. Pauvre petit. Mais si la séduction est bien faite? Faite d'un manière nouvelle, subtile et charmante. D'une volonté d'apprivoisage. Quand la séduction veut se camoufler jusqu'à ne plus paraître, quand la séduction comprends la volonté de non-amour, mais qu'elle désire tout de même ardemment prendre les recoins sombres et clos pour atteindre dans cette pointe d'éclat d'une lame terrible le coeur. Cette séduction pourrait presque arriver à terme, mais j'en ai pris conscience. Malgré son beau jeu, merveilleusement caché et subtil, je sais qu'il y est.. Alors ça change totalement tout. Ça change ma façon d'être. Quand c'est bien joué, je me donnerais presqu'en récompense pour la belle performance. Mais pas. Le savoir permet de ne pas se laisser berner. Mais à quel point. Parce que refuser des choses ne change pas le plaisir qu'on peut en retirer. La flatterie. Il y a multiples niveaux. Je peux voir mais apprécier. Je suis toujours dans l'impasse. Je sais vraiment pas. À quel point il y a des influences des consciences que j'ai ou que je déniche. Et puis si je me mets à entrer la volonté là-dedans, je me perds dans le vague des pensées. Je sais ce que je veux. Mais mon plaisir emporte beaucoup aussi. Et mon oeil qui voit beaucoup, mais pas trop. La plénitude du devin lançant un regard circulaire au monde qui l’entoure. |
5 Révérence(s):
-
J’espère que le navigateur qui se dirigeait vers ton coeur ne lit pas ce que tu fais de son épave. Pourrais causer la perte du Nord, sombrer dans le fin fond des soirs. Ton Colomb admirateur, tu l’as fait colon arnaqueur. Belle pensée sa majesté. Faut juste espérer que ton attaque était précise, sinon ton karma vient de chuter bas. Si les reines ont le pouvoir, elles doivent également posséder le savoir. Sans quoi, c’est la lapidation psychologique.
Par 7/2/05 01:26
, à -
Mister..
Le savoir, c'est justement ce qui cause problème. Présence émouvante. Ça chamboule.
rl.Par reine laurence, à 8/2/05 00:25
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Tu gagnes un point.
Par 8/2/05 00:32
, à -
J'ai toujours raison.
rl.Par reine laurence, à 8/2/05 00:39
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Sauf quand tu perds la raison.
Par 8/2/05 02:03
, à
samedi, février 05, 2005
Mal aristocratique.
L'horreur la maladie se rapproche. Me rattrape. Phase dépressive. Au moins j'épargne les copains en foutant tout ici, en mettant les pires mochetés de ma pensée. Je divague ici, je chiale comme pas possible, je m'appitoie, j'erre dans le sentiment qui m'habite. Là ya que le vide. La musique l'écriture le roman, rien. Rien qui vaille. Tout m'horripile. Me resterais que le work out, mais là aussi on plafonne. Je retournerais me coucher tant la mocheté. Quand on dort on ne s'ennuie pas, du moins. Et je réussi même à faire des rêves passionnants. Wow. C'est ce qui a de plus passionnant dans ma vie. Ouh! Ouep, me faudrait vraiment un divertissement majeur, parce que là, c'est vraiment le pur et simple ennui qui attaque. Pathétique. Vraiment, je répète, les aristocrates avaient le pire mal du monde. L'ennui, ça tue tellement plus que tout le reste. J'essaie de me remonter le moral en me disant que frérot est tombé en admiration devant mon écriture. Tu devrais lire plus souvent, frérot. Ya rien d'exceptionnel. Surtout pas cette merde. Rhalala. Ce soir est mieux d'être total passionnant, parce que moi j'ai des tas d'attentes. Les soirées à la SAT, en général, ça clanche des culs. Surtout un thème amazone, quoi de mieux, de plus inspirant.. Bestial et chaleur. Si ça me ranime pas, même pas un peu, alors mon j'abandonne. Je me laisse tomber dans le premier divan venu et j'attends de prendre 300 livres. Voilà. |
vendredi, février 04, 2005
Toujours cette faune marine.
Mes samedis soirs non pas morts. Presque. Toujours mourir. Ça devient englobant, bafouant le rayonnement, l’effort qu’il fait pour nous. Sachez, l’huître semble évoluer. L’huître est une espèce sage. Disparition par elle-même, colliers après colliers. Même les perles deviennent lassantes. Se lasser de tout, sa volonté. Recherche d’hédonisterie. Règne maintenant, petite anémone ma mignonne délicate et fragile. Vogue dans les courants habite et ouvre. Referme quand trop de gens s’approchent, te veulent. D’une volonté-solitude peut qu’en résulter la compagnie. J’ai déjà mes dames. Me reste à mieux fournir ma cour de galants et de vicieux. Amours (mes hommes) approchez. Je vous croquerai juste après le plaisir.
Baisse le ton murmure chuchote cachotte. À quand la sortie du littérateur ? Faible terrible, je repose sur un sol instable. J’attends penchée comme Pise la venue du redresseur de torts. Dresse-toi, ô ! littérateur.. |
9 Révérence(s):
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Je me redresserais bien, mais je crains d'être déjà debout. En plus jouer au galant et au vicieux j'aime mieux jouer le torrent et le minutieux. Mais bon, à bien chercher tu vas probablement en trouver des tonnes. Facile à trouver, ils coltinent les connes. Ha, cette faune marine, elle ne changera jamais de routine.
Par 4/2/05 01:40
, à -
Mister..
J'ai pour dire qu'à chercher on ne trouve rien qui vaille. Des tonnes peuvent être tout comme rien. Et qu'à se faire trouver, c'est pas mieux. Humez. Anémone-mord-dents-pointues.
Le cher littérateur, il est toujours encore loin et parfois paraît si près. Une certitude: ça sera pas une facilité.
rl.Par reine laurence, à 4/2/05 15:16
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Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blogue.
Par 4/2/05 15:40
, à -
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blogue.
Par 4/2/05 16:03
, à -
Je suis désolé de devoir souligner belle reine, mais littérateur est péjoratif selon les hommes littéraires. Allez voir dans leurs mille dictionnaires. Mais vous savez, ces sommes sanguinaires ont l’engin collé sur terre. Vieux garçon on dit.
Par 4/2/05 16:09
, à -
Mon petit..
J'accorde le littérateur des hommes littéraires. Mais chez la femme-en-nuage, chez une reine surtout, les sens sont chambardés par une volonté autre. Les mots se plient à ma volonté. Le port de reine comprend beaucoup plus qu'il ne semble.
Abuser du plus grand luxe, passer pour plus idiot que soi.
rl.Par reine laurence, à 4/2/05 17:07
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Vous avez le verbe royal et la plume loyale mademoiselle. Mais sans le prince, le titre est en perte de points d’émérites. Mais sachez bien que sous chaque Jasmine gît un Jafar. Ne suffit que de trouver Aladdin.
Si, certainement, vous prenez la chance de vous enfuir du palais. Et ça, avant même le début de l’histoire.Par 4/2/05 18:08
, à -
Je ne mentionne que la plus grande: Elizabeth 1, Reine d'Angleterre et d'Irlande. The Virgin Queen.
Par reine laurence, à 4/2/05 18:56
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Mentionner la première c’est une chose, mais incarner la dernière c’est deux choses. Si la chasteté n’eue été prohibé, cette dernière aurait été martelé par cent armées. Soumission les régimes divins le sont. Question de parler comme Yoda.
Moi, je préfère les reines sans royaume. De loin.Par 4/2/05 19:14
, à
jeudi, février 03, 2005
Trop bien, bon, oui, hanhan..
1 Révérence(s):
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Huit personnes. Merde, pas plus. Et si une neuvième venait déposer ses phalanges sur ta falaise et ne demande que de boire à la même bouteille que tu tiens si seule?
Par 3/2/05 02:22
, à
mercredi, février 02, 2005
un quotidien.
J'ai lu, il y a longtemps, un article de journal. Il nommait des recherches scientitfiques débiles. Il y en avait une qui portait sur l'effet qu'a surlignage commis par un lecteur sur un lecteur suivant. Je n'ai jamais connu les fruits de cette étude. Ça m'a toujours intrigué. Je lis un très vieux livre, très usé, de Kerouac. Il y a des extraits surlignés en jaune. Mais les pages sont tellement jaunies, que ça ne paraît presque pas. C'est même peut-être seulement un effet d'ombre et de lumière. Et je me demande, en lisant, à quel point cette marque d'un ancien lecteur modifie ma propre lecture. Et maintenant que je sais que ça a des chances de la modifier, à quel point cela aussi change. Et combien, et à quel point, et comment.. Je me perds dans ce tourbillon infini de considérations, de niveaux de conscience, sans jamais pouvoir arriver à une réponse pertinente. Je poursuis ma lecture. Et pourquoi cet article? |
1 Révérence(s):
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Ton cerveau me semble entremêlé. Lire du Kerouac, par contre, n’aide en rien à la situation. Toujours question de quitter, de s’évader, avec ce type-là. Mais le mec est un phare de la littérature alors laissons-le éclairer. Tout bêtement. Comme une lampe de poche qui retrouve les objets perdus, Kerouac retrouve les perdus. Faut le croire pour le voir.
Par 2/2/05 11:39
, à
0 Révérence(s):
Pour s'incliner
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