Ze manoir

mercredi, mars 23, 2005

Entre-saison lactique.

C'est ridicule. Je sens mon corps d'une façon trop c'est désagréable. Faut me rappeler d'un moins désir de préserver ma jeunesse, ça me donne qu'une démarche de vieille et les plaintes d'horrible mamie grincheuse. Pire, je réussirais même pas à avancer avec une marchette. Et faute de porteur pour l'instant, reste plus qu'à ramper en relevant le cul en bloquant les pleurniches d'un bon popsicle. Quand les rues retourneront à l'état patin d'été, faudra se souvenir de ces complications. Alors tout s'annonce le printemps, horreur encore pire saison créée. Rien de postif à retirer et ma jalousie qui s'exacerbe, misoginie totale. Toutes ces putains qui craignaient le froid sortant les jambes pour l'érection des beaux. Porter la jupe, c'est plus loin que question de chaleur ou de regards. Mais ça les débiles y ont rien compris. Elles continuent à souiller cette identité. Ya qu'à attendre l'été, pour les petites robes d'été et les nuits à l'air. Tout l'espoir reporté sur l'automne, petit chou qui donne l'odeur des feuilles et les pluies fréquentes c'est le carburant. Et le retour du pull démocratisé. Et l'hiver, tendre hiver qui nous lègue janvier. Janvier avec sa poésie, sa musique et ses vidéos de janvier. La lumière particulière des matins de janvier. Et le froid mordant dehors, bien chaude sous les couvertures, chaude contre un corps-bouillotte. Baiser en sueur sous le duvet pour envoyer chier la sécheresse glaciale qui perturbe la peau, mordue. Mon corps souffre encore mais mon tête garde espoir sur l'ouverture des routes seul présent du printemps. Je me dis que la souffrance sera meilleure en bonheur de patin. Et les yeux pleins d'espoir, j'attends tranquillement avançant sur mes quatres pattes le cul bien en l'air, à la bouche l'eau du popsicle.

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Pour s'incliner

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autodidacte