Ze manoir

lundi, mars 28, 2005

Bonne? T'as rien vu.

Hier. Petite conversation avec Tonton et Tontine. Les voilà qui s'enquièrent de mes écritures, de mes poésies et de mon théâtre. Et me voilà à dire que j'aime pas ce que j'écris. Et eux de me répondre que je suis trop dure critique envers moi. Hého! Vous avez même pas foutu lu un seul de mes textes, vous savez même pas si c'est bon, mais vous m'encouragez quand même, persuadés. C'est certain, c'est bien beau, serait-ti pas fun un peu d'avoir une "artiste", une "écrivaine" dans la famille. Wow. Ça se place-ti pas bien dans une conversation ça? Ce que j'écris qui peut avoir un minimum de qualité, ça se ramasse dans des coins sombres de mon chambre et personne y touche personne y voit. Ce que l'extérieur peut voir, c'est des jets jamais retravaillés qui partent de mon tête lancés loin au bout de moi. Alors quand on veut m'utiliser pour son trip ego, quand on me pousse au cul sans savoir de quoi on parle, faites aller votre langue je m'en fous, mais bordel! Critiquez pas ma foutue critique. Parce qu'au fond, que vaut la critique des autres? Soit chialer plus ou s'enfler la tête. Si t'es persuadé que tu clanches des culs, tu vas finir par le faire. Ya personne qui peut juger mieux que soi où doit aller son oeuvre, quel sens doit prendre et de quelle façon. Alors merde, si je sais que ce que j'écris est moche, c'est que je peux faire mieux, tellement mieux, plus fort et plus beau.

1 Révérence(s):

  • Il y a deux choses fondamentales en écriture, je crois :

    1- être soi-même son plus féroce critique.
    2- se trouver des lecteurs pertinents qui n'aiment pas nécessairement les mêmes choses que nous.

    Et par-dessus tout, ne jamais penser que le travail du texte est signe de faiblesse. C'est la plus belle humilité.

    madame,

    Par Blogger max cat, à  30/3/05 09:51  

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