jeudi, mars 31, 2005
mardi, mars 29, 2005
Crazy (stop remix).
Après 40000 infonctions, ça revient que je m'embourbe, pleine de coton des vers à soie, je vois plus rien, même mes lentilles neuves. Emmêlée j'erre du vide. Ça revient le six mois au Nunavut sur l'art inuit et Holden mon cher catcher. J'y arrive pas c'est trop confus. Même britney y arrive par faudrait que je révoque mes dires mais pas mais bon. Je me pause. (je me crois même pas j'attends les coups de fusil compterai-je les heures.) |
I'm calling
A guy like you should wear a warning
It's dangerous
I'm falling
There's no escape
I can't wait
I need a hit
Baby, give me it
You're dangerous
I'm loving it
Too high
Can't come down
Losin' my head
Spinnin' 'round and 'round
Do you feel me now?
With the taste of your lips
I'm on a ride
You're toxic I'm slippin' under (Ohh Ohh)
With a taste of the poison paradise
I'm addicted to you
Don't you know that you're toxic?
And I love what you do
Don't you know that you're toxic?
It's getting late
To give you up
I took a sip
From my devil's cup
Slowly, it's taking over me
Too high
Can't come down
It's in the air and it's all around
Can you feel me now?
With the taste of your lips
I'm on a ride
You're toxic I'm slippin' under
With the taste of the poison paradise
I'm addicted to you
Don't you know that you're toxic?
And I love what you do
Don't you know that you're toxic?
Don't you know that you're toxic?
Intoxicate me now
With your lovin' now
I think I'm ready now
I think I'm ready now
Intoxicate me now
With your lovin' now
I think I'm ready now
lundi, mars 28, 2005
Bonne? T'as rien vu.
1 Révérence(s):
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Il y a deux choses fondamentales en écriture, je crois :
1- être soi-même son plus féroce critique.
2- se trouver des lecteurs pertinents qui n'aiment pas nécessairement les mêmes choses que nous.
Et par-dessus tout, ne jamais penser que le travail du texte est signe de faiblesse. C'est la plus belle humilité.
madame,Par max cat, à 30/3/05 09:51
vendredi, mars 25, 2005
Faudrait le talon aiguille pour vous percer.
Aujourd'hui j'ai écrit tout plein de belles choses en signature de retrouvaille avec mon plus bel endroit de Montréal trop longtemps déserté. Et là, parmis mes livres papiers et encres, ya tout qui s'est forgé clairement dans une idée. Comment j'ai besoin d'écrire et comment j'aime la littérature. Mais surtout à quel point le monde littéraire me donne la nausée à vomir cracher du sang. J'ai l'esprit solitaire encore plus à regarder les autres. Un milieu qui pourrit la racine par ses sourires dévots, par ses mascarades supérieures. J'aimerais souvent arrêter de penser d'observer, voudrais me remonter le moral par l'achat de souliers et penser l'amour dans les bras d'un mec face à un film. J'aimerais qu'il n'y ait qu'un seul degré, que mes silences les soient pour moi aussi. J'aimerais être un corps que vaguement intelligent. Mais je ne peux qu'essayer de me suffire dans ce ras-le-bol-haut-le-coeur lascinant qui tire du bout de mes hanches. Des amarres qui encerclent pour me fracasser contre les murs mais si le sang gicle et que mon crâne s'ouvre je deviendrai peut-être aveugle de l'intérieur. Du noir de vide ou du noir de vision. Je fonce tête première sans à-côte valable dans une horreur putride. Je vois et j'assume ya pas d'autres choix. Yavait une prof de maths qui se lançait en philosophie mais a dû changer son parcours elle dérivait trop loin trop folle pour la saineté. Les maths la menait sur la terre. J'avais pas compris. Les maths aussi m'appellent maintenant. Mais il est trop tard (tragique). J'ai foncé tête première dans ce qui me terrorisait au monde et maintenant que j'ai vaincu le premier effroi du déversement d'encre, ya l'environnement qui se jette sur moi comme un vampire pour me retirer mon vital. Mais les suceurs de sang m'attisent. La reine réussit, peu importe le pire. |
3 Révérence(s):
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Je ne suis pas bon en maths:( Je ne sais jamais quoi écrire dans les commentaires des autres de peur de les vexer ou qu'ils ne me comprennent pas. Je te lis depuis (2-3 post) et ça ne me décoit jamais. Même si tu fonce tête baissée, garde ce journal comme encrage.
Par 26/3/05 18:00
, à -
Mister..
Merci.
Et surtout, vous devriez foncer dans vos peurs, peu importe les réactions des autres. C'est tout ce qu'ya à faire, sinon les frayeurs dominent. Mieux vaut laisser les gens avec une pierre brûlante qu'un vide invisible.
rl.Par reine laurence, à 26/3/05 20:18
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Reine, je vous fais une triste révérence pour ce post. Agreement & deception.
Par J. Walters, à 26/3/05 23:22
Chair fraîche..
mercredi, mars 23, 2005
Entre-saison lactique.
C'est ridicule. Je sens mon corps d'une façon trop c'est désagréable. Faut me rappeler d'un moins désir de préserver ma jeunesse, ça me donne qu'une démarche de vieille et les plaintes d'horrible mamie grincheuse. Pire, je réussirais même pas à avancer avec une marchette. Et faute de porteur pour l'instant, reste plus qu'à ramper en relevant le cul en bloquant les pleurniches d'un bon popsicle. Quand les rues retourneront à l'état patin d'été, faudra se souvenir de ces complications. Alors tout s'annonce le printemps, horreur encore pire saison créée. Rien de postif à retirer et ma jalousie qui s'exacerbe, misoginie totale. Toutes ces putains qui craignaient le froid sortant les jambes pour l'érection des beaux. Porter la jupe, c'est plus loin que question de chaleur ou de regards. Mais ça les débiles y ont rien compris. Elles continuent à souiller cette identité. Ya qu'à attendre l'été, pour les petites robes d'été et les nuits à l'air. Tout l'espoir reporté sur l'automne, petit chou qui donne l'odeur des feuilles et les pluies fréquentes c'est le carburant. Et le retour du pull démocratisé. Et l'hiver, tendre hiver qui nous lègue janvier. Janvier avec sa poésie, sa musique et ses vidéos de janvier. La lumière particulière des matins de janvier. Et le froid mordant dehors, bien chaude sous les couvertures, chaude contre un corps-bouillotte. Baiser en sueur sous le duvet pour envoyer chier la sécheresse glaciale qui perturbe la peau, mordue. Mon corps souffre encore mais mon tête garde espoir sur l'ouverture des routes seul présent du printemps. Je me dis que la souffrance sera meilleure en bonheur de patin. Et les yeux pleins d'espoir, j'attends tranquillement avançant sur mes quatres pattes le cul bien en l'air, à la bouche l'eau du popsicle. |
mardi, mars 22, 2005
Anorexie.
J'écrivais un peu plus tôt (et plus bas) à quel point les gens étaient des merdes profondes de toujours être faux, de nécessiter l'hypocrisie. L'horreur en fait. Comment le seul but est de toujours séduire, de réduire sa personnalité à cendre pour se rephénixer lentement, s'oublier encore et encore, permettre aux gens de s'habituer à son âme horrible. Comme cuire doucement à la cocotte le ragoût. Ça goûte meilleur, c'est plus tendre, mais justement, ça a perdu de la réalité brute. Bravo le résumé. Au fond, c'est que pousser un peu en marge lointaine, c'est un reproche à tous mes beaux hommes, à tous les hommes connus. Malgré mon adoration sans borne de votre sexe, humains et donc perpétuation de l'erreur. Parce que tous les hommes sont si choux de loin, si merveilleux et passionnants, des hommes bref. Les rencontrer est un délice, s'amuser un festin insatiable. Mais va à savoir ce qu'ils deviennent quand ils fondent, craquent pour la mignonne. Pire qu'une sauce fade, trop claire, insipide. Ils amollissentt plus rapidement que le chocolat au bain-marie, un ventre mou de crisco. Les hommes les plus merveilleux perdent tout leur cachet en étant fans. Veulent plaire, deviennent gentils. Merde! Ai rien demandé de tout ça. Ce qui plaît, les coups virils, les jeux évidents d'insinuations comiques, les gueules fracassées, les egos en presse-citron, reste quoi dans l'intimité des draps? Que des putains de fans qui adorent et gentillent. Merde! Ai rien demandé de tout ça. Plutôt, nécessite le contraire. Veux pas d'un copain-meilleur-ami-allons-au-shopping-ensemble-lèche-mes-pleurs, veux d'un homme qui conserve ses couilles jusqu'à les vider. En fait, quand la mignonne se laisse sourire, yen a dix milles de fans qui croient en la sentimentalité et la tendresse pour attraper quoi? Un coeur rose et bonbon? Je vous mériterais des morpions en bocal. Mais pas. Garde espoir en l'homme, le vrai qui a des couilles jusqu'à la fin, qui me lègue pas son putain de beau rôle. L'idée de laideur dans tous ces commentaires-cracheurs-de-sang-vomi, c'est l'homme qui se montre merveilleux et coquin et qui croit se révéler dans l'intimité, d'ouvrir son coeur de fan et me combler? Si j'adore, c'est ce que j'ai vu, pas ce que j'anticipe de futur. Merde! Mes hommes, je vous adore tous, jusqu'à ce que votre fanatisme tendre m'ait prouvé le contraire. Trop souvent, bande de désillusionneurs incouillonnés. |
2 Révérence(s):
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Mes hommages reine Laurence.
Par 22/3/05 17:19
, à -
Salut Lau!
Je suis parfaitement d'accord avec toi en ce qui concerne leur fanatisme extrême. Un homme qui devient trop omnubilé par la fille qui l'intéresse devient fatigant.Par 22/3/05 17:36
, à
lundi, mars 21, 2005
Do somethin.
4 Révérence(s):
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Ton titre, c'est un jeu de mot ou une erreur.
Par 21/3/05 15:34
, à -
Une chanson.
Par reine laurence, à 21/3/05 22:28
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Comment ça un jeu de mot? Aucun jeu de mot, ni de faute de frappe, c'est juste une écriture phonétique... Sors de chez vous.
Par 22/3/05 14:49
, à -
Faut voir.
Par 22/3/05 20:29
, à
samedi, mars 19, 2005
J'étais totalement décidée d'effacer les traces de non-dit de mes relations. Être le plus franche possible avec les gens, ne pas se cacher derrière des rôles, rester soi-même à la limite. C'était une merveilleuse idée, le non-dit étant la pire plaie du monde après le monde et le vent. Fallait juste prendre la peine de bien se foutre de choquer les gens, s'assumer. Ça bien tenu la barre quelques temps, mais voilà que tout fout le camp. On dirait encore une fois que la réalité est trop dure à assumer. Qu'on préfère seulement les belles facettes des gens, pas les gens eux-mêmes. On veut être en contact avec des qualités et du beau, le reste cachez-le! On abandonne se qui se montre sans pudeur, ce qui sort légèrement des conventions. C'est l'horreur. Au fond, j'aime mieux perdre ceux-là que de poursuivre à créer leur rêve dégoûtant. Tout ce qu'ya à dire, c'est Fuck you gradation. On peut accepter une personne entière, mais il faut par avant qu'elle nous ait charmée, puis que peu à peu, en l'aimant bien, on accepte malgré tout ses défauts, on apprend à "faire avec", on s'habitue, on fait des COMPROMIS. Horreur, ô horreur! Je dis toujours qu'il y a trois extrêmes. Et que je ne vis que par ces trois extrêmes. Compromis. Gradation. C'est plus que des mots à vomir. J'aimerais que ça soit des irréalités. Mais pas. Il reste qu'à se charmer de ces départs, puis de prendre un grand souffle pour poursuivre encore dans la ronde des masques. Maquillée un peu plus, déguisée un peu plus, fausse un peu plus, l'actrice ressort du coffre. Car les gens préfèrent le jeu à la science. J'en donnerai jusqu'à se gaver et éclater, et chaque jour retournerai tranquille à la piaule de mots. |
1 Révérence(s):
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J'ai hâte à lire tes questions. Je l'ai pas encore fait, je le garde pour quand je vais être seule, parce que je sais que je vais rire fort.
Par 20/3/05 13:51
, à
vendredi, mars 18, 2005
Jungle.
2 Révérence(s):
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Premier texte que je lis écris de ta main. En le lisant une première fois, j'ai senti que tu aspirais à atteindre quelqu'un ou quelque chose d'innaccessible. Le sens, pour moi, restait flou. Cependant, suite à plusieurs relectures, quelques idées en ont émergées. Quelle meilleure façon de charmer les gens que de leur montrer ce qu'ils veulent voir? "Le gens préfèrent le jeu à la science"
Pourtant. il me semble que tu as refusé de te soumettre à ce jeu pendant quelques temps ("Fallait juste prendre la peine de bien choquer les gens,,,"). C'est dommage que l'on doive en venir à ce 'jeu' quelque fois.
Quelle belle façon d'écrire ce qu'on ressent. Bien sûr, je n'ai pas encore lu plusieurs de tes textes, et il s'agit seulement de mon interprétation. Dire que tu as écris ce texte hier seulement et qu'on s'est parlé il y a quelques heures seulement. Pourtant, je sens vraiment que ce texte est issu d'une réflexion posée. Je ne sais pas en combien de temps tu as composé celui-ci, mais peu importe... ne t'arrête jamais. L'écriture est un don... et tu le possèdes merveilleusement bien.Par 20/3/05 03:02
, à -
Wow, je me lève ce matin et quelle surprise, ce joli message. Merci beaucoup. Et pour te répondre, les réflexions sont toujours en cours dans mon tête, inlassables, mais pour écrire, ya pas à donner plus de vingt minutes. C'est mon journal personnel en premier jet.
rl.Par reine laurence, à 20/3/05 11:59
jeudi, mars 17, 2005
Le goulot rouge.
mercredi, mars 16, 2005
Mon cul.
mardi, mars 15, 2005
lundi, mars 14, 2005
dimanche, mars 13, 2005
En fait, je sais pas. Je veux juste remplir ce que je désire et les critiques sont parfois trop lourdes. Je veux juste vivre comme je pense, à ma propre façon, m'en foutre des conventions sociales, des règles pas dites ou oui, de ce que les gens pense. Mais ces gens, c'est quand même eux qu'on côtoie, faut faire avec aussi. Et ils sont pas dans mon tête. Alors que faire? Surtout pas se plier. Donc supporter et se dire que si c'est mon choix, c'est mieux. Crois que je vais virer féministe. Juste pour faire accepter mes idées type homme dans mon corps de femme. |
2 Révérence(s):
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Ça n'est pas un peu vieillot que de prétendre qu'il existe encore des idées «type homme» et des idées «type femme» ?
.. . . .... certains parlent de traits acquis culturellement. .. ...Par J. Walters, à 13/3/05 16:01
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Certainement, mais c'est plus facile de faire comprendre pour le général. Et de toute façon, c'est encore dans notre face. On est encore trop souvent trop bien dans nos rôles.
rl.Par reine laurence, à 13/3/05 18:06
vendredi, mars 11, 2005
Dehors on marchera.
2 Révérence(s):
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et mercredi.
Par J. Walters, à 12/3/05 10:44
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Bravo Laurence, mission accomplie!
Par Annabelle, à 14/3/05 12:58
Demain on marche.
mercredi, mars 09, 2005
Ermite au fond du coeur bien à soi.
Les exercices.
J'ai relu mes dix milliard de pages que j'ai écrit vendredi-samedi, toute la nuit, le 24 heures. En revenant, tout me semblait moche et vraiment sans intérêt. Donc j'ai relu, et ya des choses bonnes qui sont sorties, mais sur le lot, fallait, sinon c'est quoi? n'importe qui arrive sur 100 phrases à en écrire une qui se tient plus que bien.. Ai déterminé que les ateliers de création littéraire et autre chose du genre, ça sert pas à grand chose. Rien de plus que de prendre l'habitude d'écrire, de se pousser le cul à fouttre des choses sur papier. Rien de bon j'ai dit. Rien qui vaille. Trop de contraintes, on peut rien développer de personnel. Pris dans un carcan d'idées propres au maître. On peut rien laisser aller. C'est comme faire un faux pastiche. Pastiche d'un concept. Et quand on fait un pastiche, c'est rien de plus qu'un exercice pour apprendre. Les ateliers de création littéraire, ça peut passer pour apprendre des choses, mais merde, faut pas s'embourber dans une technique, faut pas rester pris dans des exercices. Non, la création littéraire par cours, ça vaut rien. Reste tout seul chez vous, si t'es pas capable d'écrire tes foutus bouquins par toi-même, vas vivre un peu plus et reviens plus tard ou meurs avec les autres, dans ta vie de shit. Merde! Le monde me tape toujours faut croire. |
1 Révérence(s):
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Mister,
Tu révèles l'essentiel. Le vin, l'artistique et les jeunes beaux et sexy.
Tchin et dans les yeux.
rl.Par reine laurence, à 9/3/05 23:30
dimanche, mars 06, 2005
Alerte.
Au fond, tout un gros écrit et c'était de la merde. Essayer de comprendre ce qui se passe en enfilant les mot en espérant que j'y comprendrai quelque chose. Je peux juste pas supporter l'échec et qu'on se foutte de moi. Je peux surtout juste pas supporter que mon indifférence est moindre que celle de quelqu'un face à moi. Je peux pas supporter qu'un mec soit plus salope que moi. Je peux pas supporter qu'un mec soit plus stéréotypé mec que moi. Je peux pas supporter de me faire rouler par des histoires avec des mecs. Je peux pas supporter de me faire avoir dans une logistique qui est la mienne. Je ne peux pas le supporter et je le refuse. Je prendrai tous les moyens pour remédier à toute situation qui ne va pas. C'est moi qui décharge et se retire. Je suis pas une pute, seulement virile avec mes idées. Je ne supporterai pas qu'un mec soit plus mec que moi. |
Lettre retrouvée.
«Laurence, Je me sens désabusé quant au manque de civisme que peut se permettre une quelconque forme: que ce soit d'expression répression ou qu'importe la nomination qui est possible de rendre, à ce qui s'octroie de la sorte, en omettant sa personne morale et proposant sans juste titre "le cliché" du poète hautain qui, piètrement,à la frange naïve d'un j'ai tout vu, semble vainement sous-entendre que sa plume esquisse et se tire mieux que sa langue. J'devrais écrire lâche pas, mais cibole!!! Lâche ça Laurence! Tu mérites même pas ma signature caliss!» |
jeudi, mars 03, 2005
La mathématique.
3 Révérence(s):
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à chaque réplique télévisuelle, à chaque paragraphe d'un pourtant pas trop mauvais roman, perdre le fil. Se trouver à divaguer, ou trouver le monde divagant, de décoration intérieure extrême en histoire d'amour futile... L'histoire du monde est en deux tômes qui ne se succèdent pas mais ce côtoient. La Vérité et Le Quotidien. En marge l'un de l'autres, ne racontent pas la même histoire... Chaque minute est si mal construite, si dérisoirement illusionnée, qu'on en vient à se demander qui d'eux ou de nous s'illusionne. J'arrive chez moi. Seul. pas de coloc. passai-je deux ou trois heures à me bâtir un repas digne de ce nom, j'y ai mis des étages et j'ai abandonné avant le crémage, en pensant à la grève qui n'aura pas lieu à l'UdeM, parce que la solidarité fait partie de La Vérité. Pas du Quotidien.
Ouais. Y'a du monde qui se battent. Qui se battent à mort. Ils sont beaux. Forts. Et heureusement inconscients. Inconscients que même les victoires, en somme, n'y serviront rien. Il y a trop de combats. Trop de monde infiniment mauvais pour nos petits combats infiniment dévoués.
Te dire, Reine Laurence, comment on s'est fait fourrer, depuis notre plus tendre enfance. Le monde nous encule. Pardon. Nous abuse.
Tu te souviens, Reine Laurence, de la petite école et des cours d'enseignement religieux? De Jésus qui t'aimait? Qui te demandait d'aimer ton prochain pour aller au ciel? Qui te disait de partager? Le gars a fini cloué sur son 2x4.
Dans le fond, les prochains, ils en ont rien à fouttre de moi de toi et de leurs propres prochains. Alors ouais, moi j'ai cru que ça se pouvait, tout ça.
Pas Jésus. L'idée. Mais entre les valeurs humaines qu'on enseigne aux enfants et le quotidien des mêmes humains il y a une CALICE de marge. Et ça, ça m'écoeure assez pour cesser de me botter le cul à rendre le monde plus beau. Qu'il éclate, le monde.
Constat d'échec. image d'un sac de sable accroché à une balloune à l'hélium qui pète au soleil. chute longue et essouflante. kaplouf. noyade, puis, au fond de l'eau, avec le reste du sable. La vérité, celle qu'on apprend en dessous d'une coquille d'huitre en jasant avec un autre grain de sable, c'est que même quand elle pète pas, la balloune, elle se dégonfle, et
retombe. c'est pas hermétique, une balloune. Aucun
rêve ne l'est.
J'étais content de croiser au hasard... tes mots. Je me suis senti moins seul à ressentir le même désespoir. Et je me surprends à t'écrire, suivant les règles de La Vérité que je dénonçais pas plus tard qu'hier : les gens préfèrent raconter comment eux ont échoué plutôt que d'aider à réussir. Même moi.
Avec tout mon égard, majesté.Par J. Walters, à 5/3/05 20:28
-
Merde Jp tu déferles. En vrai tu parles moins que ça.
Par 7/3/05 13:48
, à -
Cousin!
En vrai... On se connait?Par J. Walters, à 8/3/05 03:33
mercredi, mars 02, 2005
On se bouge le cul.
mardi, mars 01, 2005
Britney sacrée déesse.
En revenant chez moi, ce début de soir, j'avais pas seulement des envies de meurtres, je détestais tant le monde que je voulais qu'une bombe-soleil comme dans le livre vous détruise tous. J'ai écrit une longue, très longue vomissure. Maintenant, je suis posée. Yavait qu'un seul remède qui pouvait faire. Je me suis tapée tous les Britney, un après l'autre. Chanté, dansé, spectaclé comme personne ne le verra sauf moi. Avec intervale de lecture parce que c'est trop intense pour durer 4 heures. Ya vraiment juste Britney pour me ramener, un petit cocon favori, douceur et merveille, j'ai pu ressentir toute ma vie, chaque chanson idéale pour une situation. J'ai défini que j'avais raté ma vie, que c'était ma décision et que je devais l'assumer. Continuer d'écrire même si je déteste ça, même si en soi c'est de la superficie. Pour équilibrer ma tare, l'Orgueil. J'affronte d'un nouveau pas, j'ai renoué mes idées, pour quelques jours. Ô Britney, grande place tu as dans mon mini-temple. |
1 Révérence(s):
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"Britney n'est profonde que de la gorge et du vagin"
- IsabeautéPar Annabelle, à 2/3/05 12:52
1 Révérence(s):
"I got a telephone call from Istanbul
my baby's coming home today
will you sell me one of those if I shave my head
get me out of town is what fireball said
never trust a man in a blue trench coat
never drive a car when you're dead"
-Tom WAITS
Par max cat, à 1/4/05 02:15
Pour s'incliner
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