Envoûtement au parfum myqueen.
Je déteste les désillusions. Ma vie est une suite de désillusions. Je déteste. Je décide de ne pas apprendre à vivre avec. Avoir en pleine face que même si on décide de tout contrôler, si on calcule tout, même avec force de formules, de solutions et de graphiques, ya encore des phénomènes extérieurs qui pousseront sur les parois jusqu'à éclater. Et ça réussit à éviter les variables de causes d'erreurs. Le mec de mon job. C'est une totale réussite. Mais parfois, yavait des choses que j'avais pas prévu. Malgré tout. Sans que ça soit une faille de ma part. Parce que c'était même pas dans l'air. Just happen. Le mec du job, il me parle plus, mais ça change tellement rien. J'ai eu la réussite, peu importe. Voila quelques jours on s'entendait bien et c'était rendu à une tension joyeuse, jusqu'aux vagues contacts physiques dans l'amusement. Et puis là, subitement, une journée, plus rien, que l'air bête. Fin matinée, c'est je reçois le message en avertissement que cet employé, il est à son compte, que je n'ai pas à lui parler si je ne suis pas à l'aise, que je suis mieux de conserver des contacts strictements professionnels, bonjour et ciao. Avertissement pas concerné qu'à moi, c'est adressé à tout le monde. L'explication: on me dit que quelqu'un a porté plainte. Je ne comprends pas très bien. J'écoute mal. Mais ya eu une plainte. Je me dis triomphe ultime. Si la plainte est de lui, alors c'est à mon égard et je le rendais tellement mal (désir frustré? agacement? douleur (oh!) du moins, histoire de désir) qu'il a craqué. Sinon, c'est une fille qui se sentait mal par son comportement de don juan (aie aie!). Et puis, s'il ne me parle plus, c'est qu'il a lui-même reçu l'avertissement. Et qu'il est certain que la plainte provient de moi. Car j'étais la plus à compte dans ses déboires malicieux. Il se sent joué sur toute la ligne. Il m'en veut un peu. Mais la plainte, c'était pas moi. Sauf qu'il le sait pas. Peu importe la version, je gagne. Il avait l'intérêt et il a perdu. Je pourrais rétablir la situation. C'est des efforts. C'est possible. Je sais pas si j'ai envie. J'aimerais bien une belle confrontation scène de film, avec affront d'ego tourmentés, le bord des larmes, les cris, la douleur, les insultes, surtout les insultes. Parce quand on fait chier, c'est qu'on rend tout sauf indifférent.
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Pour s'incliner
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