L'étain.
J'ai retrouvé des vieux textes. Pas vraiment si vieux, mias juste assez pour que ça soit déjà du mâché. J'ai relu et ça explosait en retravail, c'était intéressant. Yavait enfin des choses qui me plaisait. Je tenais le rythme. Mais tout ce qu'on m'a simplement foutu de répéter toujours, ou plutôt la seule chose qui a bien voulu s'ancrer dans mon tête, c'est qu'à aimer ça on veut bien, mais à porter, ça reste à pas se vouloir insignifiant. Je veux bien tenir le rythme comme je l'entends, à cribler de balles les pages, mais c'est qu'ya pas que les sons. J'ai juché la poésie à des sommets de lignes de lettres à presque plus y voir clair. Et j'ai renoué le théâtre aux premières amours dévouée sans même le savoir, après la période noire. Écrire se sent nécessaire. Je maîtrise ce qui se voue à l'art de ma musique, mes mots en danse comme mon tête. Mais j'arrive pas à filer ce que j'ai pas au bout des doigts, c'est ce qui m'habite profond dans les phalanges. J'entends pas être clairvoyante. J'entends même pas être lucide. Je sais que suis faite pour la lumière des miroirs, que les perles sont mes raisins et qu'on se pend tous aux soies des lambris. Je resterai toujours près du populaire pour sentir encore ce qui se trémousse, là, au creux des os, de mes phalanges.
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Pour s'incliner
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