Croasser hors de moi.
Dans n'importe, quand on entre trop profondément, quand on s'engloutit, ya total difficulté à voir clair, à porter un regard plus objectif (bien que toujours personnel) à ce dont porte l'étude, la création, ou peu importe. À corriger un texte en prenant quelques semaines pour perdre l'habitude de relire par le courant. Ils jugent qu'un observateur extérieur est celui qui sera le plus objectif. Regarder par-dessus le jeu d'échec ramène de nouvelles stratégies qu'au sol. Je ne pense pas que j'ai la vérité, je ne crois pas avoir définitivement raison. Mais naturellement, je prends pour acquis que le général pensera comme moi, a les mêmes idées et intentions. Et bang toujours désillusion après l'autre, simplement parce que ça m'effleurait même pas qu'on pense différement. Pas par raison. Une vague candeur peut-être. À lire et écrire au rythme passablement tout le temps, j'ai juré des qualités toujours du rythme et du style, de la forme avec l'histoire, le fond est toujours une excuse pour la garniture. Je sais c'est là mon travail, mes attentions, mon goût ma salive l'éclair du coulant d'une réussite. Mais à réfléchir de suite de discussion, du mince fil conducteur d'histoire, de sens, de message, je l'ai toujours bien foutu en quelque part, il est présent, mais pour moi tellement naturel que je le voyais même pas. C'est qu'en réfléchissant un peu à ce que d'autres font, c'est tellement vide, mener à rien. Parce qu'une suite de beaux mots, c'est facile, vide. La musique, oui. Faut juste pas oublier de prendre de l'ampleur en les versant dans une rivière construite d'échelles. Ça se profile bien. J'ai le sentier à la face, reste à écrire mes milliards de poèmes restants pour les biffer, en radical. La somme est immense, mais à comprendre la texture du chemin, ma brousse poisonnée d'encens se sens moins mal.
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Pour s'incliner
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