Ze manoir

samedi, août 06, 2005

Oublier de respirer.

Sur la liberté. Quand je glisse en arabesque dans l'eau la rivière d'éclat. Je tournoie pour moi-même. Je me ris, chaque goutte. Ping. des yeux de poissons dans la friture. Ping. du rouge contre les miroirs. Les rêves qui glouttent dans la bassine. Je vogue sur le seul rayon de soleil qui reste. Je fends la matière d'un sourire, des ondulations. Mais je séduis que mon charme, toute seule à m'ensorceler la sirène. Et je coule comme une sirène, encore plus belle que la fontaine. Au fond je suis toute embrouillée. Je ne me vautre pas dans la boue. Je ne supporte pas de me sentir horrible. Les choses sont trop calculées, les yeux trop voyeurs pour arriver à cacher quelque. Par chance de la perfection, les sens perçoivent. Ne savent. Et puis, combien de milliers d'armées attendent qu'un gourou à croire, à prendre possession de la fonction de l'existence. Résultats nuls guidés par le bien-être. La facilité et la paresse, c'est comme les sucres raffinés, ça finit en peau d'orange, ça glisse mal. Je coule comme une sirène, le sang en boue visqueuse qui ne répare pas la peau. Mon mauvais côté a dominé l'encre pour une longue équation à trop de variables, changement continuel la balance qui bouge en balançoire d'enfant. La nausée pour les mal-de-mer. Mais quand la sirène coule, c'est sous l'eau, sous le cristal d'eau dans le dernier soleil qu'elle flotte, les bras en guirlandes, chatoyante. Le mouvement, c'est le secret des défauts mignons.

0 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir


 
autodidacte