CE N'EST PAS LA CULTURE.
À bien y penser, ce n'est pas la culture. Ce n'est pas la génétique. C'est même pas les expériences. Ya peut-être au maximum du viscéral enfoui bien profondément. Mais c'est loin dans les bouillonnements. J'ai la fatigue qui me tombe dessus et je pense qu'au métal, du luisant, mais je peux pas le supporter bien aseptisé. Le mélange. Parce qu'ya pas de choix possible. Parce que ce n'est pas la culture. Réduire les éclats de la tranche de métal poli en l'enduisant de boue, en la rendant à la brousse. Lui coller des nervures bavées d'sang bleu. Faire fondre en brûlant le contact. Faire fondre faire plier river clouer je sais pas mais au fond ça fini toujours à la limite du sable mouvant, le métal redevient métal, la source, le noyau. Masse magma. Roche fusion, nouveau mouvement, nouvelles ambitions. Parce que ce n'est pas la culture. C'est pas la culture, nan. Ya autre chose. C'est peut-être viscéral mais au fond m'en fous. Un rythme de tôle. Il faut avoir entendu la machette couper les feuilles pour saisir. C'est pas l'histoire de la puissance. C'est pas la propriété de la culture. Les forces tubulaires à coups de marteau. Les chaînes. Faudrait pas savoir m'enchaîner. Me lécher le fer du sang. Sauter sur les tout juste nouveau-nés pour leur bouffer le nitrate d'argent des yeux. Mais faut pas retourner aux cottes de mailles. C'est résolument moderne. Moucheter le métal. Des fauves. De la tôle. Roche fusion. Nos habits en lamé. Pour clinquer toute la nuit. Sous les feux du noyau. Le petit viscéral des entrailles, le petit ver qui surtout, n'est pas la culture.
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Pour s'incliner
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