Ze manoir

mercredi, juillet 13, 2005

Flasque.

Merde. Sale pétrin. Ce qui peut arriver, je sais pas. Mais là, yest arrivé presque ce que je voulais pas. Le dérapage qui faisait la crainte. Le problème, c'est que j'ai surestimé la victime. Lui ai prêté plus que force qu'il n'en avait. Il s'est lancé sur moi comme tous les autres, à la première portée. Il m'a dénommé le jeu. Il m'a tout fait d'explicitement en pouvant encore se cacher. De peu il va attaquer vivement, de peu quelques mots sur ma bouche il se fout tout contre moi, en désir. Parce qu'on peut ralentir un homme mais pas l'arrêter sans tout gâcher le scénario. Faudrait être clair, mais moi j'ai encore envie de jouer. Et là, c'est mon jeu à moi, c'est moi qui mène, j'ai aucun intérêt, j'ai pas de désir. Lui pour deux.

J'ai fait la belle, la coquine, la timide, la confuse, la provocante, la mystérieuse, la sensuelle, la violente, la dominante, l'implorante. Et j'ai si bien joué, si bien surfé en genres qu'il s'est pamé en trois coups de klaxon. J'ai bien réussi. Trop. Là, je sais plus quoi faire, j'ai si peu de temps. Et lui, il désire toujours aussi fort.

Il ne m'observe pas, il me contemple. Il veut prendre la place du crayon toujours si savamment logé dans mon bouche. Il veut s'enfermer avec moi où il n'y a pas de caméras (il a déjà repéré les lieux). Il veut admirer mon beau sourire il veut régler mes problèmes accourir à mes commandes. Il veut que je le punisse le morde l'attache, du moment que je m'occupe de lui, de son corps surtout. Il se prétexte pour me voir j'le fait sourire.

C'est trop.

Quand il va vraiment se décider à me lancer contre le mur pour enfourner mes lèvres moi je saurai pas quoi dire parce que j'aurai été total aguicheuse je peux juste pas m'empêcher c'est que ça m'amuse tellement jouer sur les mots filer des regards d'interprétation de tester les gens à savoir leur faiblesse elle va jusqu'à où parce que pour moi c'est de la faiblesse de tomber pour moi c'est de pas se tenir sur ses couilles que de me les léguer sur la nuque j'aime les jeux et j'aime me battre surtout j'aime quand je domine mais ça m'exaspère ça me déçoit toujours parce que c'est sûrement pas ma technique qui est si raffinée bordel je suis toute neuve comme on dirait mais c'est qu'ils se laissent piler sur les pieds comme si c'est vraiment ce qui m'apporte la jouissance extrême c'est que je ne veux pas nécessairement d'un mec à mes pieds je trouve ça ridicule j'aime me battre et personne veut de l'éternel tous recherchent la paix la plénitude pour moi c'est comme stagner c'est pas avancer et mordre griffer au moins ça ajoute de la vie par la défaite on réfléchit mais ya personne qui endure et en plus je préfère ceux à l'ego trop élévé au moi plus que personnel à ceux qui n'ont aimés qu'eux au moins je sais qu'ils ne m'aimeraient pas mais comme un certain l'a si bien dit il s'est foutu tous les clichés de la télé pour connaître les femmes comme les autres idéalisent leur rôle et me donne tellement d'acharnement à être le sweet convivial alors que je souhaitrais seulement des larmes et des cris hystérisques pour me divertir pour sentir que quelque chose arrive parce ne pas se pousser c'est comme mourir le crapaud qui oublie de sortir de sa vase l'hiver fini il meurt enbousé les chaleurs de l'été venues c'est comme ça que je me sens avec le monde idéal devant moi mais personne avec qui le partager à afficher la mise en branle je sais pas quoi faire mais quand il va agir même si je lui aurai jamais rien dit de clair parce que je veux pas être prise alors je sais pas comment je vais réagir mais malgré mon mépris de sa faiblesse j'ai peur de pas avoir le coeur de lui trancher la gorge de lui battre les couilles pour faire un non et qu'au fond même si c'est pas le désir hard que je le laisse quand même parce que c'est moins dur que de le blesser à l'orgueil ce que je comprends le mieux mais aussi que c'est moins dur que de briser un rôle construit tellement plus solide qu'un coqu'en-bouche.

2 Révérence(s):

  • C'est décidé mieux vaut troquer de vagues plaisirs au sourire que d'être liée au mec terriblement seul qui a rien d'autre à faire qu'être en fantasme de moi. Il va pas comprendre l'engrenage qui stoppe lentement au moteur, mais il va valser au frein à mon dire, comme le reste. Suis surtout déçue, plus d'hommes à jouer.

    Et puis malgré tout, ya bien une chose qui me reste, c'est mes surprises à chaque fois, l'ego tellement gros que ma naïveté dérape pas.

    Par Blogger reine laurence, à  14/7/05 00:44  

  • Cette naïveté qui ne dérape pas, ces lieux que tu ne vois pas et cet ego qui explose en exil.

    Par Anonymous Anonyme, à  14/7/05 02:23  

Pour s'incliner

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autodidacte