Ze manoir

mardi, juillet 05, 2005

C'est ma pupille qui est charnelle.

J'me fais le coeur gros. J'me fais le sourire pour amener le rire. J'me fais ma p'tite action j'm'apporte le plaisir que veux-tu j'ai pas grand chose mais j'me raccroche à ce que je peux. L'histoire est toujours plus belle par soi, je veux dire quand on sait ce qu'on veut, ya qu'à passer par-dessus. Aller plus loin qu'ils disent. Ou repousser les limites. Ou ses limites.
J'm'amuse à magnifier mes souvenirs. À me filer comme premier rôle dans mes films de vie. J'réalise c'que j'peux avec les costumes, la danse. Le reste j'aspire le rythme, je bois c'que j'peux de ma liberté. Je souris beaucoup et je saine pas possible. Mais ça.
Aujourd'hui, j'me suis livrée comme j'ai parfois l'habitude. Quand j'y décide. J'ai montré une pointe de savoir-faire, bien enrobée de sucre au piment. Voilà son premier jugement, son impression en détectage. J'suis quatre mots:
- timide (he's right)
- fofolle (le mot sonne trop laid)
- d'énergique drôle
- puis celui-là, il l'a oublié.
Il avait parfois raison. J'lui ai donné quelques indices de plus. Yavait oublié l'orgueil. Mais c'que moi j'ai oublié d'mentionner, c'est que j'aime me parer du mot volé à l'autre : cruelle. Yen verra rien le coquin. Un terrain de jeu. Un essai. Calculé. À écrire pour voir où ça mène. La terre parfaite. Me reste qu'à sculpter comme ça m'plaît.
Description: il est neutre il part à la fin de l'été il est du job il m'intéresse pas il est pas mignon ya le défi il est le plus vieux de jamais il est du job je suis toujours décriss au job il est mule il se donne un genre mystérieux bla bla.
Tout démarre bien, j'lui ai presque tombé dans l'oeil et puis il me fait déjà des projets à long terme. J'suis son phénomène occasionel. Et bien il va en voir. Me sens presque pas correcte, moralement, d'm'amuser à jouer quelqu'un, pour mon action à moi. Mais j'ai une vengeance à sonner. Et si on avertit d'la guerre, c'est pas comme filer ses armes à l'ennemi? Mais c'est qu'avec moi, il se battra lui-même.
Sista m'approuverait pas. Mais je peux pas m'empêcher. Le seul mec d'la place. C'est ça ou l'faire inconscienment. Et puis, j'prendrais vraiment mal qu'il soit pas fou de moi. On dit qu'le destin est déjà tout tracé. Ouep, j'ai les yeux laser qui sillonnent les mains quand j'apperçois. Genre de scientifique. Je teste la faiblesse de l'humain. Encore dégoûtée. Mais au fond. Si quelqu'un savait que j'me goinfre de films musique céline dion, tout ça le coeur en larmes couteaux. À avoir le tête qui pousse si fort, c'est l'amour qui commence à croire à la racine. À m'ennuyer d'un unique d'un mignon d'un coquin. J'lui écrirai mes plus belles lettres d'amour. Pour passer le temps. Après j'les brûlerai sous la pluie sous la terre près des endives.

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Pour s'incliner

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autodidacte