Ze manoir

samedi, juillet 02, 2005

Retaper les chaises comme la peau.

Si on regarde de près, c'est comme une scène de film, un film nul on s'entend. Un film qui veut se donner des airs intellos, avec des métaphores et des sens à double. Un image qui se tire du réalisme du l'histoire, pour bien faire comprendre aux spectateurs. Donc partir dans l'imaginaire de la pellicule, du réalisateur mais assez nul. Ça file l'image du personnage au centre, le décor du rien, de toute façon on s'en fout. Et là tous ses proches qui lui tiennent à coeur, ou tout autre plein de personnes (l'effet revient assez au même), c'est qu'ils tournent tous le dos, ensemble, en même temps, et marchent en l'opposé du personnage central. Et lui que voilà tout déconcerté, laisse ses bras balants et il trouve ça donbentristepauvrepetitquessévafairemoitoutseulpourraijamaismeuhmeuhjepleurerevenezjesuistellementpasindépendantbou.
Stupid-ass-bitch qu'ils diraient. Mais si on porte le regard plus loin que le simple cadre de la caméra qui au fond limite encore plus la vision que est déjà assez limitée pourquoi aller se foutre d'autres barrières mais yen a qui ont besoin de ça pour vivre comme besoin de dogmes parce que se bâtir une vie tout seul ça donne tellement de dificulté trouver un sens à la vie c'est trop lourd pour une seule personne mais faut comprendre ya pas que ça dans la vie faut choisir la couleur de ses murs et peinturer et tout transformer pour que ça émerveille le regard ça c'est une vie qui va d'aplomb avec le gazon juste parfaitement coupé. Le regard plus loin, c'est voir qu'ils se détournent pas pour bouder l'autre, mais pour leurs propres intérêts, pour des merveilles qui leurs plaisent à eux, parce qu'ils ont pas à dépendre à créer du bonheur à l'autre, même si c'est un personnage important du film, au fond le réalisateur il voulait juste bien expliquer une vision du drame d'une vie plate. Les autres quittent pas volontairement, souvent sans s'en rendre compte. Alors dramatiser, ça sert à rien. Se plaindre, c'est que passe-temps. Faut juste pas jeter le blâme sur les autres, s'intégrer même si ça fontionne pas. S'intégrer seul aux promenades en foule. Prendre des notes. Rien de bien excitant. Mais ça fourmille quand même mieux que les histoires qui empêchent les mots, que les virées qui obnubilent trois ans ou qu'l'été qu'yavait qu'à répéter par force de lettres que la vie est plate. Nan. J'ai jamais mieux vécu mon tête qu'en gravant mes mots sous l'eau.

0 Révérence(s):

Pour s'incliner

<< Manoir


 
autodidacte