Ze manoir

lundi, juillet 18, 2005

Toute l'histoire coule dans mes veines.

Fais un retour en arrière dans mon anorexie provisoire. Je réussis à toute la ligne mes désirs, ceux qui vraiment sont en chamaille à l'estomac. J'ai trop souvent le mépris ancré dans l'esprit critique sordire, mais vraiment, vraiment, je m'en fous. J'attaque en test, surtout. Mais faut pas m'attaquer en réel, me piquer à mes sujets les miens, ça me file des rages pas possible, et toute calme au coin d'ombre chez moi, c'est affûter la pointe de la mort et faut craindre parce que moi j'ai pas peur. Toujours eu la certitude d'arriver à tout, sans l'obstacle des moyens, du temps. De là tout baigne, yen a un qui se mystifie l'espace de huit réflexions pour généraliser la femme toujours pareille toujours si imcompréhensible mais je m'en fous c'était nécessaire. Ya pas de chat ya pas de souris ya que mes crocs et de la chair à ne pas dévorer à surtout surtout pas bouffer à laisser traîner à faire peur de la pointe de mes crocs. La vie tourne parfaite à tout ce que je touche qui s'amenuise peut-être de plaisir en laissant le goût amer d'un passé mieux vivifiant. Mais par l'ennui d'une trop vive sagesse, j'oublie la cracheuse de mot. Mangeuse de mots ça oui, grande quantité. Mais je les garde pour moi, les range dans un petit coin sombre de ma chambre, à l'ombre des draps de satin doré de mon tête à rabais, camouflés par l'éclat des miroirs ambrés, mon imagination puérile. Vivement mes rares mots précieux d'étonnements sous mon petit lit simple de petite fille de onze ans, tous petits les boules parmi les monstres. J'achète mon admiration sur mes feuilles tremblantes gravées sur mon bois l'ombre d'un confessional de brousse. Ça m'allume me tapie. Seule la petite fille de onze ans. Mais par l'ennui d'une trop vive sagesse, j'irai connaître ce qu'il me manque à la création d'une oeuvre sublime, à mon ryhtme d'ivresse, à mon goût d'effets surmenants. J'irai tuer ce qu'il faut de soldats pour connaître les méandres par coeur, pour me renommer de ma stratégie encore plus que de mon image. Dans mon art qui me laisse toute froide, où je me crève que les yeux, où la souffrance est pour le cul, pour me conquérir vers une gloire. Ma gloire guerre.

1 Révérence(s):

  • Mister très cher..

    Les commentaires qu'on me laisse me restent pas de glace. Si je semble toute muette sauf chez moi par moi, c'est que suis toujours un peu génée chez les autres et puis la peur de l'impertinence me guette, ça c'est certain. Au manoir, trop souvent j'ai pas de mots à redire qu'un sourire, un chaud de coeur ou une lèche de chien qui s'oublie ses yeux piteux.

    Suis bien contente que ça vous plaise, ma pensée. Ya tellement rare, tellement trop qui me hachent en pensées. Mais ici encore, j'ose pas vous poursuivre en questionnements de ce que vous aimez tant, plus précisément. Parce qu'à me mettre à disséquer, trop souvent ça rebute de long et trop souvent, qu'une histoire de mots.

    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  19/7/05 02:23  

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