Ze manoir

mardi, décembre 13, 2005

Si pauvre à vivre.

Je déteste ça, mais je sais bien qu'au fond, il a un peu raison. Je suis toute gentille. Une sucrée à plus finir, où je m'invente des tonnes de personnalités pour mieux passer, pour me forcer une carapace au mur de brique. Comme ça, personne n'ose trop m'attaquer. Parce que j'ai la voûte aux mots assez pendue, qui sait se déhancher autant qu'un vent qui fouette pour mordre. Mais j'ose jamais l'attaque réelle. Pas quand je sais que j'aurais des représailles. Je suis so peureuse, ça même pas d'allure. Je crains qu'on se lance sur moi, passe que sait que j'ai pas vraiment de défense, en fait. L'attaque, si, mais les apparences ça sauve rien auprès de certains. J'ai la colère en tant de refoulement, ça me fait mal. Ya tellement de chocs qui s'empilent au loins. J'aime tellement mieux ne pas pouvoir faire surgir la haine. Parce que ma force à tuer elle est pas cachée. Je suis trop proche des tabous primaires, ya longtemps que je l'ai clamé. Ça règle rien, tout dire, avertir. Au pire, façonner quelque chose de faux. À chaque fois que je tente d'y arriver à être plus claire à mon sujet, ça vire qu'en foutoir à mots, sans rien avancer, sans même clarifier, organiser, METTRE EN PLACE. Mais l'inutilité, c'est bien que la jouissance. Ya toujours une perte de goût quand c'est utile. Les magazines de mode et la french babydoll.

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Pour s'incliner

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