Ze manoir

mardi, décembre 13, 2005

Faudra m'acheter du oilofolay, qu'il disait.

J'aime résolument les chansons d'amour de tout ce qu'ya le plus cheezy. Je rêve en permanence d'un rave avec du happy hardcore. J'ai les pires difficultés de concentration, hier ai passé au moins 6 heures sur un pauvre texte d'une dizaine de page. Sans grand talent intellectuel inclut. Je passe rapidement sur tout, j'arrête toujours de réfléchir, mon amour des magazines de mode entre lentement de plus en plus en moi. J'ai eu toutes les difficultés du monde à terminer mon travail. Je passe mon esprit ailleurs. Je deviens ce que je trouvais d'un pathétique certain. J'agis tout aussi isolée. J'exige toujours autant de vivre selon mes fantasmes. En fait, rien n'a changé. Je plafonne tout simplement plus avouée sur mes chansons d'amour cheezy. J'ai une assez belle collection. Le plus beau, c'est que toute mon imagination y passe. Avec tout ce qu'ya de regards fougueux qui révèlent la passion, tout ce qu'ya de pas chassés, question de se tourner au tour un peu, ajouter du piquant. Se faire courir pour pimenter la victoire. Chaque mouvement, chaque visage, ya une histoire pour tous les airs. Toujours suivre la ligne qui fait une danse du tonnerre, qui impressionnera la gallerie, quand j'aurai envie de dire: hey baby! on vole le show? En fait, je danse très mal. Mais sur la piste, j'arrive à faire croire tout ce qui me plaît, simplement en jouant le meilleur rôle de ma vie. Je joue partout. La musique, ça fait que porter un peu plus d'irréalité. Lorsque je trouve un partenaire digne de comprendre le jeu, ça tue. Ce soir je me gave de mes rêves de saturday night fever, me prépare pour ce que j'exige. Un sacrifice des corps sur les notes, en ce jour de fête. Question de m'oublier, un peu.

3 Révérence(s):

Pour s'incliner

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autodidacte