Traduction.
Jusqu'à quel point le fuckall peut m'emporter. Me mener bas, m'entraîner en dangereux.. L'idée, l'avantage peut-être, c'est que je suis consciente de ce que je peux faire. Je vois mes limites. Que j'ai pas vraiment. Ya quelque chose qui semble manquer dans mon tête, je sais pas vraiment c'est quoi. Je vois pas comment les autres semblent faire. J'ai pas les mêmes limites. Mais j'aime pas à me croire différente, je veux pas me scander en marge, me dissocier de la masse. J'ai pas envie de me crier pathologique. Comme toutes ces personnes qui se disent folles alors qu'elles sont simplement énervées. De me faire dire loin, d'une certaine façon, ça me contente. Sauf que faire partie d'une micro-société qui fait que regarder par en-dessous et qui rumine. Je veux être avec personne, dans aucun groupe, aucune marque qui me tatoue. Par moi seule et changer tout ce qui me plaît. Ne pas prendre ce qui passe. Plutôt créer ce qui m'arrive. Me laisser porter c'est le danger. Tout faire aussi. J'ai si peu pour rompre la ligne que ça chavire et je tremble face aux énormités à commettre. Je sais pas dans quel lieu j'irai. Je sais pas si je peux appeler ça m'enliser. Pour moi c'est terriblement amusant mais j'ai peur qu'un jour ça soit vraiment comme on dit et que tout me crèvera au visage, que mes pensées magiques finiront par s'avérer fausses, que le monde est pas comme je pense dans mes rêves. Je veux pas un jour m'écrouler passe que j'ai gâché ma vie en folies alors que justement je fais tout à ne pas la gâcher. Comme s'il fallait vivre selon un idéal. C'est terrible. Imposé.
Je ne veux pas avoir à me défaire de mon traducteur de gens ordinaires. J'en crèverais.
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Pour s'incliner
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