Ze manoir

dimanche, novembre 06, 2005

Miroir miroir (ou mon cul tue.)

J'ai beau chialer à quel point le monde est mongol de me prendre pour mon apparence, pour ce que je projette et se contenter de ce que je montre, aussi grossier soit-il. Mais.. Mais je me bats pour mon idée qu'une personne super pro-intellect, qui veut développer son côté psychologique, pour qui l'intérieur compte plus que tout, cette personne n'aura pas plus raison que celle qui ne réfléchit qu'à son apparence, pour qui paraître est la seule préoccupation. Je crois pas au simple intellect. Si on prend un aspect en opposé à l'autre, je vois pas pourquoi yen aurait un plusse important que l'autre. Je saisis mal que quelqu'un puisse se sacrer de son apparence parce que c'est superficiel mais qu'après la plus grande motivation de sa vie est de peindre les plus belles toiles dans sa possibilité. Comme si le corps avait quelque chose de vil, de pas assez sérieux, spirituel. Comme si le corps n'était pas assez profond. Ya une balance à trouver. Parce qu'avec un physique qui a de l'allure, ya tellement de portes plusse ouvertes, de gens plus réceptif. Yen a qui veulent se battre contre les préjugés. Mais ils en tiennent autant. J'ai décidé le passe-partout. Parce que d'un côté ou de l'autre, tenir une ligne de pensée, c'est devoir se prouver. Tenir compte du monde et prouver ses idées, vouloir les inculquer ou pas, mais tenir à lécher sur le plancher pour que ça rayonne de sa façon de voir. Et ça donne rien. Du moins, je trouve pas d'intérêt à pousser. J'ai pas envie de contraindre. J'ai rien à foutre du monde. Rien à glander de ce qu'ils pensent vraiment de moi. Mais j'entretiens tout de même mon image car ça apporte de savoir jouer sur ces autres qui, malgré tout, existent.

3 Révérence(s):

  • Le corps périt; car il est éphémère: il ne transcende aucune idée, toute tentative de perfectionnement est donc futile, sur le plan de la postérité. Mais l'idée, elle, ne vieillit pas, est sans limite et éternelle.
    Puis franchement, moi, me faire suer pour un truc que j'ai pas choisit...
    (ça c'est la fille qui s'est payé un corset qui dit ça)

    Par Anonymous Anonyme, à  7/11/05 22:32  

  • (à noter que si l'on veut argumenter que le corps traduit une idée d'esthétique, cette esthétique elle même est stérile et plastique si elle ne traduit pas une idée)
    (l'idée est-elle donc essentielle?)
    (...)
    (j'ai jamais dit que j'aurais pas voulu être un animal)

    Par Anonymous Anonyme, à  7/11/05 22:34  

  • Ya des gens qui font des enfants pour la postérité. Alors selon moi, c'est assez vain, cette idée. Et puis, de toute façon, ya pas jusse le corps qui se dégrade avec le temps. La sénélité est peut-être bien mignonne, mais aide pas aux idées grandioses. L'idée ne vieillit pas, mais ça création, elle, peut prendre de l'âge.

    Par Blogger reine laurence, à  8/11/05 12:20  

Pour s'incliner

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