Ze manoir

mardi, octobre 18, 2005

Go with the flow (comme le roseau.)

Est-ce que la femme d'un roi est vraiment une reine?
J'ai ressorti mon personnage, comme décoller ma peau pour faire place à l'air, comme décoller ce qu'ya comme tissu de bikini qui smack au sortir de l'eau. Ya ces oeuvres de Kira O'Reilly qui me fascinent avec tout ce que ça comporte de salive. Parce que malgré tout, je supporte toujours mal le sang. Ou plutôt les entailles à l'écorce, la scratch qui bave l'épiderme. À force de m'analyser pour fournir quelques explications valables, à force ronger mes paupières toujours plus loin comme on s'arrache la peau sous les ongles, j'ai fait ressortir mon habitation. Ma carapace d'escargot. Ça a popé. Un peu comme ses globes de verres qui sucent le sang. La saignée pour se purifier. Pour traiter l'hystérie. Bla bla. Ça régurgite à un rythme de marée. Ça me semble un peu ce que j'ai fait. Comme si en dissertant de mon personnage, c'était affirmer qu'il y en avait un, affirmer qu'il était bien distinct, que toute conscience me prenait et que l'effort me faisait rester mince. Toujours comme ses globes de verres qui lui sucent la peau, qui essaient de prendre des bouchées de sa peau, mais nan, ça s'enlève pas aussi facilement. Ça tire, mais c'est toujours collé. En évoquant l'aspect de personnage, de double réalité, de masques, en cherchant à tout assumer ce qui pas aussi simple, ça m'a que fait saliver un peu plus loin. Je l'aime ce personnage. Il m'amuse ce personnage. Comme disait si bien l'autre sur l'immolée, la démarche apporte pas d'approfondissement sur les thèmes récurants. Plutôt une augmentation de la théâtralité, se mettre en scène, faire rugir le spectacle. J'ai l'envie de pousser plus loin. La réflexion a porté qu'à "empirer". Nan. J'ai envie de m'étioler grandiose jusqu'au bout, jusqu'à me casser, jusqu'à la suprême dégringolade. Et encore là, ça sera suprême. Tss.

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Pour s'incliner

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autodidacte