Tout ce que loge le superficiel.
Je pourrais pas coller à la littérature. Je pourrais pas rester juste là à stagner dans un monde, à juste y faire des mots, des mots aux yeux, des mots aux doigts, des mots aux têtes. Je pourrais pas. Ils disent qu'il faut regarder par l'extérieur pour parfois mieux comprendre. Toujours l'idée d'entrer-sortir, dedans-dehors, un va-et-vient nécessaire, utile. La seule façon d'avoir une satisfaction. Pour moi. Il faut que je gravite. J'ai réussi à me créer le besoin d'écrire. Un peu partout. Dans mes milliards de cahier. (Par chance, j'ai pas poussé le besoin de me faire lire, pas poussé l'ego jusque là, sûrement trop individuelle pour ça.) Par d'autres langages je saisis mieux la façon que tout s'imbrique jusqu'aux mots à beau. C'est un peu comme étudier l'urbanisme pour comprendre la grammaire. Je mélange un peu de tout pour replacer le monde à ma manière. Si ça apporte rien de neuf, au moins j'aurai le plaisir de pas m'ennuyer. La musique et le rythme dans les mots, le sens dans le montage, le désir dans la musique, l'émotion dans l'architecture, bla bla. Je supporte mal les citations de "vérité". L'adulation d'auteurs grandioses pour le lot de révélations sur la vie. C'est trop facile. C'est pas analysé. Ou pas assez. C'est pas intégré. Ça flatte trop la superficie. Je veux même pas de la bouffe de maman oiseaux. Nan, faut pas juste mâcher. Faut pas juste flatter. Faut même pas le chier ou le vomir. Si ça passe par le tête, ça fait beaucoup plus mal, c'est certain, ça use des canaux tellement petits. J'ai pas de vérité à aller chercher n'importe. Même pas en moi. J'ai pas de certitudes à aller débiter pour régner sur ma vie sans foi. Bien sur je veux tout apprendre pour m'approcher toujours de la survie certaine. Mais ça veut pas dire facile éructé de manuel. Ça veut pas dire rapide. C'est pour moi. Et quand ya rapport à moi, j'enfante de la qualité. Juste ça.
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Pour s'incliner
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