Ze manoir

lundi, septembre 19, 2005

L'ironie du sexe.

J'ai appris aujourd'hui qu'un lecteur m'avais adressé une lettre d'insultes, elle est perdu quelque part au journal. J'ai appris hier qu'un mec avait dit me détester parce que je suis une sale pute. Je ne le connais pas. On m'a dit que lorsqu'on parle de moi, j'ai baisé des tas de mecs et j'ai des fréquentations très très multiples. Mon personnage est rendu loin. On me confond. Ma réputation me précède. Sans rien dire de clair mais sans faire des détours faussements ambiguë qui veulent tout dire, j'ai laissé un nuage d'anticipations seulement par ma langue bien tendue sur le sexe. C'est drôle. Mon public et mon privé se dissocient de plus en plus avidement. Personne n'aura jamais l'intégral de mon tête.
Les gens me confondent, c'est certain, mais je jongle toujours avec la ligne. Ils ne savent pas où me retrouver dans tout mes foisonnements. J'ai assez de facettes pour les perdre dans un labyrinthe de miroirs.
Il me semble que je ne connais pas les mêmes limites que la majorité, mes visions dépassent ou régradent, mais c'est rarement pareil. J'aime l'indécision, parce moi-même suis pas si tranchée, j'aime rendre les gris, infinitivement plus créatifs que le total blanc et noir. J'aime tanguer et vasciller, j'apporte à déstabiliser parce qu'on l'oublie si souvent.
Et parce que j'en ai la preuve ces jours-ci, j'adore l'ironie du sexe.

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Pour s'incliner

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autodidacte