4: Cuire dans le gras de canard.
Face au temps froid plein de neige, serait facile de m'associer à celle qui préfère hautement le ski de chalet, à reluquer les gens qui se plantent trash pour des éclats de rire le magazine de mode sur les genoux. Me verrais plutôt comme une bonne ménagère. J'aimerais bien la maison en campagne, très isolée au milieu de son bois, le petit lac intérieur qui donne sur la fenêtre de la cuisine. Faire des pâtés et des biscuits à la muscade. Me farder à la farine. Me faire dorer deux gros seins ronds devant le fourneau ouvert, la poire à jus à la main. Bien entendu la maison en pierre et la cheminée qui fume, un chat à qui parler, un chien à réprimander tout en lui faisant bouffer les restants qui entrent pas dans la recette, il croit à la récompense mais non je lui en veux vraiment et essais de le faire mourir par maladie de coeur. Tout ça énormément chaleureux, du bois partout, le tête d'orignal accroché au mur, des peaux de bêtes, total trop de nourriture, ça résume bien. Pour combler la fin, me manque seulement un tablier brodé à mes couleurs, avec les bords en dentelle. Mais pour combler ces désirs d'être grosse, faudrait avoir ce caractère irréprochable et coquin, pour conserver mon mari libidineux. Et j'aime trop être désagréable. Me ramasse donc à aller foutre des mecs par terre, à taper des coups de poing, à sembler compétente alors que moi-même j'avais déjà pensé avoir sonné mon forfait contre les asiatiques, qui font tellement mieux que moi. J'essaie, mais on verra sûrement pas le jour où porterai le kimono. C'est que les broderies chinoises c'était in à l'automne. nah.
1 Révérence(s):
"Charlie, it looks like theres semen on my sleeping bag."
Pat B
;-)
Par Anonyme, à 31/1/06 09:23
Pour s'incliner
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