Tu es si chatte mon amour.
Ai passé la journée prise dans un coma d'horreur, une flaque de romantisme, tout ce qu'ya de plus foireux. La journée à l'humeur de merde, après avoir pleuré mon corps comme une larve en proie à tous les clichés et qui ne peut vraiment rien diriger. Voudrais pas être une fille, mais encore moins un mec. C'est que voudrais pousser l'individualisme au plus profond. Ça me mène à utiliser les clichés, mais parfois, n'arrive pas à jouer avec les autres comme le voudrais. Passe que suis pas encore aussi bad que voudrais. Passe que le blanc me va maintenant terriblement bien, passe suis si mignonne quand j'ai l'air d'un ange. J'hésite encore à m'isoler totalement et jouer à la marionnette dans ma tour enmurée, fermer à tout sauf que seul diable pourrait entrer, comme il dirait. Sais pas encore si j'ai le goût de briser toutes ces idées cachées qui flottent chez moi, passe que suis total rêveuse et j'ai pas le goût de m'enlever de ce plaisir. Le problème, c'est que je joue tous les clichés de filles, mais j'ai acquis tous ceux typiques aux mecs. Ça cause shit. Suis un personnage encombré, qui n'a besoin de personne. Suis grande, mature et presque responsable. Pourtant, passe mon temps à déguiser mes lettres d'amour, passe que les autres en n'ont rien à foutre, et puis, c'est pas ça qui les excite. Mais moi je remets ça comme travail scolaire et puis je gagne des bourses à pleurer sur mon sort et à lancer du lubrique aux jeunes collégiens. Un ange tout en blanc, au fond comme une giclée de sperme merde suis même rendue jusse qu'à Trois-Rivière à ce qu'ils se branlent. Et moi je semble feindre le désintéressement, ça fait mieux passer dans la gorge le goût des je trouve que tu te respectes pas vraiment là-dedans mais qui parle de respect quand on parle de foutre et de queues plein le visage et puis t'as rien à dire ça t'excite autant que les autres.
Si j'étais pas si timide, j'enverrais bien des copies à patrick b., question de l'échauffer un peu.
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Pour s'incliner
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