J'ai hâte les Inuits.
Ce soir, il y a à Montréal le merveilleux film d'Inuit qui sort. Le deuxième, après la légende de l'homme rapide. C'est magnifique. Et bien entendu, je me lance pour être la première à le voir. Je n'y tiens plus, j'ai l'excitation plus haute que les oreilles. J'ai adoré le premier, et avec étonnement, copain aussi, alors on gambade en joie pour ce soir, ce sera magnifique, c'est certain. Des images du grand nord, de la pêche sur des glaciers géants, des peaux qui s'empilent pour la chaleur et les vêtements, qui font des plis qui qui ont l'air si doux tellement c'est gros. Quand la grosse est vénérée et que c'est vraiment sexy de téter du gras de phoque congeler, et que la viande se conserve sans problème, passe que partout c'est mieux que frigo. Le mode de vie est vraiment chouette, bien que resté dans un archaïsme, ça a quand même du charme, surtout si ya l'envie de s'isoler hors de soi. Mais c'est l'art qui me manque. Encore que le temps est passé à coudre des habits de haut luxe à fourure et c'est là que les décorations s'expriment. Ou dans la construction de l'igloo, pour les hommes, passe que la passion de la perfection ça passe aussi là-dedans (et ya un côté tellement maçon que ça me fait craquer sans faute). L'ensemble de cette vie est folklorique et je ne veux surtout pas me rendre compte du contraire. La langue est belle et passer du temps à graver dans des pierres, c'est vieux et désuet, mais découvrir une déclaration d'amour en tombant lors d'une course sur la glace et de me fracasser le crâne sur cette pierre, alors ô le beau jour.
1 Révérence(s):
Ce film, vrai, est magnifique. Histoire d'amour sur fond blanc. Plus rare qu'un plaisir de souverain pontife.
Par Anonyme, à 2/10/06 23:28
Pour s'incliner
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