La chicane et la peine.

Ya eu une grosse chicane chez moi dans la nuit. Avec copain. Contre copain. Genre de grosse chicane qui dégénère, qui passe des mots durs à la bataille de l'escalade du pire coup. Des coups de gamins pas gentil, à salir toute la maison et à maltraiter par les substances dégueulasses. Faire monter la haine et se penser à la guerre, apréhender l'ennemi, tout ce que ça comporte. Avec les pleurs qui montent ensuite, les pleurs passe que c'est triste la chicane et les sanglots passe que ça dérange le sommeil, passe que ça culpabilise. Et puis se demander qui va pardonner en premier, qui va aller faire les premiers pas, qui a vraiment le plusse raison. Et même après les ok c'est correct, c'est se demander ce que ça a cassé, ce qui prendra plusse de temps, si j'ai vraiment envie de me faire rentrer dedans, passe qu'après la chicane, ya toujours quelque chose de plus significatif là-dedans. Je sais pas à quel point j'ai envie d'excuser, à quel point j'ai envie de me donner du blâme, aussi. C'était triste mais ya aussi la boule de rancune, le boudage, et surtout l'idée que j'aurais pu faire pire, pourquoi je n'ai pas pensé à ce coup là, j'aurais dû aller l'attaquer d'une autre façon, ça aurait fait plusse mal. Mais en même temps, c'est s'attaquer avec les substances, se lancer des objets passe que rentrer dans tous les trucs psychologiques, dans les faiblesses pis ce qu'on aime pas pis tout ce qui fait mal de refoulé, alors c'est encore pire, ça casse, ça fait encore plusse de peine. Yavait pas l'envie je pense. Mais je sais toujours pas comment agir, dans toute la semaine à tête reposée.

Marcher en talons hauts.

J'adore porter des talons hauts. Mais je déteste les filles qui portent des talons hauts et qui ne sont pas capable de marcher convenablement avec. Si la difficulté est trop grande, faut faire comme une certaine majorité et se limiter aux talons plats. Ou aux immenses talons carrés sans aucune élégance. De toute façon, porter des talons hauts sans savoir marcher est encore moins élégant que de porter des souliers horribles et sans style. Tout ça pour dire que vouloir, c'est pas toujours pouvoir. Du moins, faudrait se pratiquer chez soi, devant le miroir, seule dans sa chambre, pour s'assurer de ne pas faire une folle de soi dans la rue. Ce n'est même pas juste une question de se casser le cou, se tordre la cheville ou n'importe. C'est que de marcher en semblant nécessité une canne, j'aurais honte. Et que de marcher les pieds ouverts vers l'extérieur, je ne sortirais pas de chez moi. Bien qu'il existe même des filles, qui talons plats au pied et peu importe, déambulent en démarche de canard, sans même se soucier de l'envie de vomir qu'elles me portent. Sans vouloir séduire ou sans même marcher avec le déhanchement sexué, ya la limite de mettre un pied devant l'autre et avancer. C'est simple. Mais les gens s'obstinent. J'ai remarqué que pour les grosses, c'est plus difficile, ya trop de cuisse qui barrent le chemin pour atteindre la ligne droite. Mais pour tout le reste, c'est facile. Je comprends pas le pas d'effort. C'est même pas un effort. C'est juste question d'évolution.

Je suis bonne.

J'ai passé la mi-session de mon début universitaire. Sans immense passion, mais avec beaucoup d'intérêt. Et tout ce que je trouve à dire, c'est que je suis vraiment bonne à l'école. Vraiment très bonne. Je m'impressionne moi-même. Je tire du plaisir à être bonne à l'école. J'aime y performer. Et j'aime l'école en elle-même. On dit que l'école est faite pour que les filles apprenent bien, que les gars sont défavorisés. C'est comme si on arrivait à former son cerveau autour d'un format pour mieux réussir, penser à la manière de l'école pour réussir. Comme pour les mots croisés, une fois qu'on comprend l'angle des définitions, les mots croisés ça devient facile. Alors je suis vraiment très bonne à l'école. Je comprends comment ça fonctionne. Mais finalement, je ne me sens pas coupable d'avoir les idées fasçonnées par une institution, de penser de la manière désirée pour réussir, jouer un peu sur la manipulation. Passe que j'aime ça. J'aime l'école. Je vois pas en quoi ça change que se soit une performance scolaire ou la réussite d'un mot croisé ou gagner une médaille en natation passe qu'on maîtrise la meilleure technique et qu'on la pratique. Je suis bonne à l'école et plus le temps passe, plus j'essaie d'arrêter de me sentir mal passe que je suis bonne, passe que je dépasse les autres. J'appends à assumer mon plaisir de la réussite. C'est mon bon domaine de compétition.

Arcadia.

Suis survoltée. Suite à Arcadia, les images se bousculent dans mon tête, plus que jamais je sais que j'adore les jeux vidéos et qu'ya une fibre énorme à développer là-dedans. À voir la Wii je brûle de l'avoir chez moi et de jouer. Mais le plus merveilleux, c'était de se retrouver dans l'immense espace où tout le monde a les yeux brillants de jeux vidéos, où le bruits se fracasse partout de tir et de musiques supersoniques. C'était vraiment bien. Juste à faire le tour et j'étais remplie. Regarder le lan de 48 heures, ça faisait des années que je voulais observer ça de proche. Les voir, enfin. Et rester figée face aux combats de DDR et seulement rire, et être la seule à rire. Jouer au DS en groupe, finalement, pour la première fois en fait. Passe que suis la seule dans mon entourage à vraiment aimer les jeux vidéos, du moins au point de jouer fréquemment, au point d'en parler et d'acheter des consoles. J'adore. Par chance, ya mon copain qui s'amuse tout autant. Nous voilà à louer des jeux, pour compléter notre journée d'Arcadia, à jouer à des jeux merveilleux, de bons choix éclairés passe que ce que j'aime autant, sinon plus que les jeux eux-mêmes, c'est l'univers, c'est le fantastique des jeux, les émotions à créer, et l'étude, l'étude des jeux vidéos, connaître et comprendre, toujours, passe que ya une veine incroyable. Pour s'amuser aussi.

4 pneus.

J'ai appris à changer des pneus. Je suis assez fière de moi. Devant un gros camion, VUS et tout ce qui vient avec, j'ai réussi à soulever l'ensemble, à déboulonner, à tirer un pneu, en y mettant toute ma force. Par contre, soulever l'autre pour le fixer, c'était au-dessus de mes forces. Mais un jour, en continuant de fréquenter le gym, j'y arriverai peut-être. Les quatre pneus, d'été à hiver. Le premier à regarder, le deuxième à apprivoiser les mouvements, le troisième à être suppervisée, le quatrième toute seule. Je suis fière, mais pas autant pour être capable d'un tel exploit, c'est quand même pas si compliqué, mais surtout pour m'être lancée dans une job de char. J'adore tout ce qui ressemble à ça. Prochain apprentissage, changer mon huile. Et je sais même pas conduire. Pas grave, mieux vaut tout connaître avant d'être prise sur le coin de la route. J'aime toutes ces choses à se salir les mains, à s'amuser et à forcer la bouche un peu croche, et à la fin, pousser un gros ahhh, du fond de la gorge, super viril. J'aime exprimer mon côté homme.

Les escaliers.

J'ai des problèmes de 3D. J'arrive pas à bien voir le 3D. Lorsqu'il faut que je me concentre sur les profondeurs, ça s'embrouille, je vois trouve. Le pire, c'est les escaliers. À monter ou descendre des escaliers, j'y arrive pu. Faut que je m'arrête à chaque marche pour réfléchir jusqu'où va la sttructure, comment elle fonctionne. Faut que je repose mes yeux, mon tête. Ça se met à tourner, ça s'embrouille, et surtout, je n'arrive pas à comprendre où ça s'arrête. Les premières fois, c'est pas si mal, on met ça sur le dos des talons trop hauts, trop fins, mais ça se répète,ça revient. Maintenant je pense à l'angoisse, je mets ça sur son dos, j'anticipe des escaliers, les métros me tuent et les rampes sont ma seule sécurité. La dernière marche est toujours la pire, à ne jamais savoir complètement si c'est la bonne, si je tomberai ou si c'est qu'une crainte de l'esprit. Voilà maintenant que j'en rêve, je fais des crises d'angoisse dans mon sommeil, je me vois dans un immense escalier suspendu, en verre, aussi terrible que celui de la Grande Bibliothèque, un escalier sans fins aux nombreux paliers, qui tourne et qu'on apperçoit les marches autant au-dessus qu'au-dessous de soi. Je me vois à quatre pattes, pleurant et terrorisée, l'ensemble qui bouge et qui me perd, moi qui me dit que jamais je ne m'en sortirai. Mais j'en suis revenue, je ne suis pas encore morte. Je fais attention.

La fin des problèmes. Je n'avais pas de problèmes.

J'ai fêter mon un an de couple, c'était un peu plate, un mini-pseudo-party-rave assez fun en lui-même, mais j'étais cramée par la fatigue, incapable de boire de l'alcool pour inhiber un peu de tout ça. L'étude m'avais rongée par mon manque de prévision, et ya que aujourd'hui que je me sens au calme. Pourtant, ce genre de chose je ne m'en plains plus. Écrire un travail une nuit durant ne m'apporte plus l'ennui. C'est plutôt la concentration qui travaille à rester debout et le plaisir d'alligner les mots pour une réussite fameuse. Voilà que c'est terminé et maintenant que l'Halloween est passée, je m'assouvis dans le chocolat à rabais, les sacs multiples de petites barres qu'on s'excuse en voulant toutes les goûter. Le retour du calme semble bien, mais je vois tout à venir, le mois de novembre loin de ma berceuse d'octobre. Ya arcadia la semaine prochaine, et mieux encore, cette fameuse soirée aux jeux vidéos à la sat, que je ne manquerai pour rien au monde. J'ai ressorti mon ds, trop longtemps caché par les bouquins d'études. Sinon, me plonge dans les magazines à la sauce Noël, des tas de cadeaux chouchoux et le décembre qui frappera terrible. Mais la bourse elle aussi se pointera, c'est donc du shopping comme dans les livres qui arrive. À bout de souffle.