Ze manoir

mardi, novembre 28, 2006

La chicane et la peine.

Ya eu une grosse chicane chez moi dans la nuit. Avec copain. Contre copain. Genre de grosse chicane qui dégénère, qui passe des mots durs à la bataille de l'escalade du pire coup. Des coups de gamins pas gentil, à salir toute la maison et à maltraiter par les substances dégueulasses. Faire monter la haine et se penser à la guerre, apréhender l'ennemi, tout ce que ça comporte. Avec les pleurs qui montent ensuite, les pleurs passe que c'est triste la chicane et les sanglots passe que ça dérange le sommeil, passe que ça culpabilise. Et puis se demander qui va pardonner en premier, qui va aller faire les premiers pas, qui a vraiment le plusse raison. Et même après les ok c'est correct, c'est se demander ce que ça a cassé, ce qui prendra plusse de temps, si j'ai vraiment envie de me faire rentrer dedans, passe qu'après la chicane, ya toujours quelque chose de plus significatif là-dedans. Je sais pas à quel point j'ai envie d'excuser, à quel point j'ai envie de me donner du blâme, aussi. C'était triste mais ya aussi la boule de rancune, le boudage, et surtout l'idée que j'aurais pu faire pire, pourquoi je n'ai pas pensé à ce coup là, j'aurais dû aller l'attaquer d'une autre façon, ça aurait fait plusse mal. Mais en même temps, c'est s'attaquer avec les substances, se lancer des objets passe que rentrer dans tous les trucs psychologiques, dans les faiblesses pis ce qu'on aime pas pis tout ce qui fait mal de refoulé, alors c'est encore pire, ça casse, ça fait encore plusse de peine. Yavait pas l'envie je pense. Mais je sais toujours pas comment agir, dans toute la semaine à tête reposée.

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Pour s'incliner

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