Ze manoir

lundi, juillet 31, 2006

Éclipse.

De retour d'éclipse, suis un peu déçu d'être restée aussi calme, de ne pas avoir assez profité, selon moi. De la fatigue d'accumuler et mon désir de pas trop virer le délire intense, ça donne que me suis amusé jusse assez, sans vraiment aller danser des heures. Plutôt passé la fin de semaine avec copain à dormir, à reposer et à se remettre ensemble de nos crises. La veille du départ, chacun de notre côté à boire et boire et à s'engueuler dans nos têtes. Résultat d'être scrap pour la fête. Moche. Les maux de ventre des estomacs défoncés, alors la drogue, moins, pour plus tard. Du chaud le jour pour se dégoûter de son corps et chercher l'ombre en plein champ. Ensuite, du froid si intense que c'était seulement possible le corps à corps tout nu caché sous les couvertures. Me suis tout de même réconcilliée parfaitement avec copain, pas tellement difficile faut dire, toujours les disputes pour le déplaisir, mais sans grand sens. Dans l'ensemble c'était bien mais passer trois jours à la musique techno sans arrêt, aurait préféré participer un peu plus. adore danser, mais là, yavait trops de crampes de lendemain de veille. Aurait aimé rencontrer plus de gens, discuter, danser surtout, danser. Ce fut agréable qu'on peut dire, mais sans plus. M'attendais à plus de gens. À plus de party, à moins de camping dans un champ et c'est tout. Faudra faire mieux l'an prochain. Faudra se défoncer de partout.

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mardi, juillet 25, 2006

Je pleure.

Je suis rendue une vraie fillette. En fait, j'ai toujours chigné comme une fillette, mais là, c'est rendu que je pleure plus souvent. Plutôt dire, que je pleure. Ne pleurais pas avant. Avais pas vraiment d'émotions à faire pleurer. Quand voyais mes copines en train de rugir en crocodile contre leurs vies passe que pas grand chose mais faut bien détester la vie, passe que rien ne va nulle pas, alors moi ne pleurais pas à leurs côtés, à peine à leur frotter le dos, plutôt à me ramasser seule à réfléchir de tout et rien et à m'inventer des tonnes d'histoires passe que vraiment yavait rien de mieux à faire. Toujours les yeux secs, donc, mais maintenant, c'est différent. Me vois partir à pleurer pour des riens, sans même me tracasser sur mes antécédents psychologiques. Suis rendue ÉMOTIVES. Et ça me dégoûte assez bien, d'une certaine manière. Passe qu'en ai toujours eu un peu contre ces choses là. Passe que ça veut dire que suis moins solide et que tout confondre à l'intérieur de moi est rendu difficile. N'aime pas avoir ce genre de faiblesse. Faut pourtant croire que c'est le genre de conssession qu'il faut faire pour se joindre d'une manière à quelqu'un. Le problème, c'est que ça s'étend. Pas possible de se confondre jusse dans une personne, faut que ça dérive un peu partout. N'aime pas qu'on puisse lire sur moi et ça donne l'appitoiement, pitié ou tout autre du genre. En fait, pleurer ne me dérangerait pas tant que ça, mais suis définitivement pas jolie quand je pleure. Mon visage se déforme et ça a rien d'une petite mignonne qui fait ça pour des faveurs. Raison pour laquelle je n'utilise pas ça. Mais ne me décourage pas. Ça doit pouvoir se contrôler.

2 Révérence(s):

  • Chère mademoiselle Laurence,
    Moi je pleure parce que je trouve ça vraiment très dur de vous lire à cause des caractères gris pâle sur fond blanc... Je sais pas trop comment c'est chez vous mais ici je m'arrache les yeux et me décourage rendu à la moitié du texte s'il est trop long (et pleure). Noir sur fond blanc je souffrirais peut-être moins. Il y a longtemps que je voulais vous dire cela mais j'avais peur de vous contrarier embêter ou un truc du genre.
    Merci pour votre écoute.
    À bientôt.
    :-)

    Par Blogger PatB, à  28/7/06 00:32  

  • Mon cher patrick b.,
    Ya un problème par chez vous, passe que ici, c'est vraiment du noir sur blanc sur gris. Total. Aisé et simple. Soit qu'ya un cas de problème avec l'ordinateur, soit que vous êtes daltonnien du noir et blanc. À vous de voir..

    vôtre,
    rl.

    Par Blogger reine laurence, à  31/7/06 13:09  

Pour s'incliner

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lundi, juillet 17, 2006

Une pauvre poupée.

Suis seule chez moi pour deux jours. M'ennuie déjà copain parti chez ses parents à travailler dur. Je ne travaille pas. Au bureau, lis ou jeux vidéos. Parfois un téléphone. Pense à ce que cuisinerai pour la soirée. Mignonne femme de maison. Ai recommencé le rollerblade. Commençait à prendre du poids. Ai remarqué que mes cuisses ne sont plus une ligne droiteà peine oblique. Commence à avoir des courbes à l'entre-jambe. N'en veux pas. Le rollerblade est total efficace là dessus. Ai besoin de faire attention à mon corps. Pourtant, le poil pousse sur mes jambes depuis des semaines, passe que l'herbe à puce et faut pas toucher sinon c'est pire ça se répand. Ai trouver une activité à corriger des romans de ma jeunesse.C'est bien passe que mon intellect, à part apprendre le fonctionnement du judiciaire, il fait rien. Aime bien corriger les textes des autres. Facile. Mais me corrige pas les miens. Pas d'intérêt. Pas destinés à être lus. Ceux qui veulent endurent. Me reste une semaine à passer sans patron. Des après-midi vides à rester une employée merveilleuse à rien faire. Pratique mes talents avec paint. Me fais les ongles. Ce soir irai me perdre pour rentrer chez moi du centre-ville. Risquerai de me faire écraser par des tas d'autos, mais essaierai de rendre les gens compatissants avec ma mini robe. Ma vie est dure.

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jeudi, juillet 13, 2006

Au bal, on murmure candide.

En essayant de façonner ma personnalité pour toujours devenir le modèle même de ma perfection, ya toujours cette question qui revient. En observant les gens, ya deux type passablement enviable. Ya soit ces gens qui semblent être tellement gentils et sociables et aimé de tous. Ils ont quelque chose de général et d'assez ouvert. Comme une pute sociale mais naturelle, sans but, plutôt avec des brillants dans les dents, qui ne dominent pas une assemblée, que tout le monde s'accorde pour dire qu'ils sont bien, sans faire trop de ravage. Enfin, la façon d'être généralement apprécié. Ou ya l'autre type. Celui des personnages de films et de romans, celui où rien ne peut être normal et ordinaire, celui dont les gens aiment tellement dire on adore ou on déteste. Pour une oeuvre, ça peut passer, ça suscite des réactions, mais en temps que personne, ya quelque chose de totalement égoïste là-dedans, mais en même temps, ça ajoute dans les vies plates de tous. Et puis, il faut absolument choisir, passe que être parfois un, parfois l'autre, ça fait confusion et finalement, ne laisse aucune marque. Encore moins. Et temps qu'à façonner une personnalité, mieux vaut qu'elle serve à quelque chose. À moins de vouloir passer total inconnu au cas qu'on ait un jour à fuir les agents de police et entrer dans des complots de méchants et devoir changer d'identités le plus rapidement possible sans se faire tracer, alors là, mieux vaut pratiquer le plate et sans intérêt. Mais pour mon cas, c'est déjà désespéré, mon nom est fiché à trop d'endroits, ils ont même déjà pris mes empreintes, photos, bla bla. Du moins, n'ai pas encore choisi, mais je sais que j'aime trop jouer, j'aime trop jouer la bitch au sourire trompeur pour être simplement idéale. J'aime le revers. Au fond, j'adore sûrement autant l'étiquette pour combler les lacunes de mon comportement.

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mardi, juillet 11, 2006

Pourtant, les mannequins brindilles sont encore in.

Ce matin, jen'avais plus rien à manger alors j'ai fait la vaiselle jusqu'à ce que je ne vois plus rien. Une faiblesse. Me suis fait cuire des pâtes. Pour dîner. C'est tout ce que j'avais. Trop pauvre pour aller acheter à manger. N'aime pas travailler, mais l'argent tarde. Dois maintenant attendre que copain aille lui-même acheter de la nourriture. Passe que lui a de l'argent. En gros, je me fais vivre. Et je me plains de devoir me faire vivre. Tout en me complaisant dans mes temps libre. Au moins, arrêterai d'être grosse. Mais les pâtes font grossir. Surtout avec de la sauce. Il me faut faire du sport. Mettre à profit mes temps libres. Bien que d'avoir les plus mignonnes fesses possible tend à l'enculade. Ce qui, à répétition, n'est plus agréable. Et quoi qu'on en dise, les magasins vendent plus de vêtements pour les gros culs et culottes de cheval que pour tout autre modèle de tight et de fermeté. Mais, tout de même, faut pas se laisser aller pour cette raison. Se prendre en main et aller faire de l'escalade dans les ruines de Montréal, c'est ce qui m'intéresse. Je veux être une trompe-la-mort, mais mignonne, celle qui sait sauter des clôtures en talon haut, qui porte le camouflage sous forme de mini-jupe et qui est toujours excusée passe qu'elle est une mignonne jeune fille innocente. C'est pas trop difficile. Reste le training pour pouvoir courir avec un pied cassé.

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lundi, juillet 10, 2006

Tailleur-pantalon-cigarette.

Je crois que le plus difficile dans mon désir de connaître, sans aucun but précis et sans vouloir me diriger en quelque part par la connaissance, c'est le regard des autres. J'assume parfaitement bien que je ne vais nulle part avec mes ambitions. Que je rêve d'un certain néant. Passe que je ne veux pas travailler. N'aime pas l'impression de travailler. Veux apprendre et vivre. C'est magnifique. Mais les questionnements insidieux des autres face à mon plan me glace. Passe que le seul moyen de déjouer la conversation est de faire semblant de ne pas encore savoir, d'être en totale indécision. Ce que je ne vis pas. Devoir faire semblant d'avoir un plan de vie et un but. Sinon, on me prend pour une rêveuse et on m'assomme de remontance quant à mon avenir, qu'il est important d'y songer, que je ne peux pas tout laisser aller. Et que de ne pas avoir un carrière fixe, de ne pas s'assurer d'une formation d'emploi, est quelque chose qui mènera à une passable perte de moi, qui fera de moi quelqu'un qui n'a pas réussi. On m'aimera quand même, mais on sera déçu du potentiel gaspillé. Passe que réellement, j'aurais pu tout faire. Mais me pointer dans des idées qui n'apportent aucune sécurité, ça risque de gâcher la vie rêvée que d'autres ont pour moi. Et n'ai pas toujours envie d'expliquer que je préfère rester à rêver et de me boucher les yeux sur le reste plutôt que de faire quelque chose de moi.

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mardi, juillet 04, 2006

J'ai maintenant peur des zombies.

Ma vie est rendue vraiment plate. Dans le genre que je repense à mes activités antérieures et que je m'envie d'avoir déjà eu des choses intéressantes à faire. J'aimerais que tout bouge un peu, mais je sais que je ne peux pas. Je suis prise, contrainte avec mon corps. Ma maladie. Je déteste ça. Il faut que je surveille chaque mouvement que je fais. Que j'éteigne les germes un peu partout pour être certaine de ne pas aggraver mon cas. Je ne peux même plus aller m'acheter des vêtements, passe que essayer du linge, ça frotte sur la peau. Il faut que je surveille mes positions, que je passe ma vie à être laide, cesser de porter des jupes ou des robes. Je suis terrassée, épuisée du rien. Psychologiquement, je ne me réponds plus. L'ensemble de mon énergie se résume à me convaincre de ne pas me gratter. Parallèlement, je fais des tonnes de cauchemars de zombies. Où je dois être brave et tuer des tonnes de zombies sans savoir si ça mène à rien. Et je déteste ça. Me dis autant mieux mourir maintenant que de vivre avec la peur pas du tout légère d'être bouffée par un zombie. Ils disent qu'en une semaine devrait être rétablie. Mon cas s'est stabilisé il y a quelques jours, mais rien ne change. C'est jusse rouge, pustulant et menaçant de s'étendre. Et ça pique. Je déteste être absorbée à ce point. Je n'ai plus aucune faculté. Aucune concentration. Ne peux même pas m'adonner à mes nouveaux livres. Ça demande trop de concentration et rester calme, ça me démange encore plusse. Au moins, je peux me plaindre.

2 Révérence(s):

  • Courage! ça va passer...c,est chiant à dire...mais c'est ça qu'il faut se dire...<

    je suis dans la même situaion...j'ai eu un accident stupide la semaine dernière et ça fait encore mal depuis ce temps là...y'a rien à faire...sauf attendre que ça passe...

    Par Blogger Mademoiselle C, à  4/7/06 22:22  

  • Fais Gaffe à pas m'croiser dans un cimetière

    Par Anonymous Anonyme, à  9/7/06 08:47  

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