Ze manoir

jeudi, mars 15, 2007

J'en perd.

Je ne suis plus bonne à l'école. J'ai reçu une mauvaise note. Une vraiment mauvaise note. La première depuis.. depuis longtemps, tout le temps. C'est décevant. J'ai peur de ne pas pouvoir me rendre jusqu'à mes goûts, mon but. Mon cerveau a pris un virage. Il réussit mieux l'arabe que la réflexion, il analyse tout croche, il part trop dans ses volontés propres. J'ai trop d'envies, enfin des idées, pas de possibilité d'encore y toucher. On ne veut pas me laisser à ma recherche, tout passe trop vite, tout est dicté, strict, mais je n'étouffe pas. Je sais me fondre, comme du bon beurre, glisser pour en sortir. Mais j'ai hâte d'aller plus loin. Je m'excite à trouver des sujets d'étude, des projets de recherche, sans jamais y venir à bout, toujours à devoir me limiter, à voir moins loin, ou plutôt à voir mieux. Rester pointue. Yavait cette enseignante gentille qui aimait discuter plutôt que de m'obliger aux mathématiques. Elle avait tourné car elle ne touchait plus la terre, elle virait trop folle jusqu'aux nuages incompréhensibles pour rester dans l'étude de réflexion. Elle a pris l'ancrage des maths. Je veux pas avoir ça a faire. J'aime trop l'étude. J'aime assembler des sujets qui ne vont pas ensemble, faire des liens et projeter en 3D mes idées dans l'espace, comme une immense représentation de molécule ultra-complexe, comme si on mettait toute une stratégie d'échec, avec toutes ses possibilités, dans un schéma et qu'il faut traverser tous ces filaments comme le jardin de méduses dans Finding Nemo. Et arriver au bout avec un semblant de conclusion, de résultat pas clair, mais quand même être arrivé un peu plus loin, être arrivé à démêler l'idée. Ça m'excite terriblement. Les mêmes papillons dans le ventre, les mêmes rougeurs, chaleurs. Mais encore trop loin pour mouiller.

7 Révérence(s):

  • Lo, regarde pour ma veste, encore.

    Encoreeeeeeeeeeee.

    Ma mere me demande encore, tout en sachant tres bien profondement je le devine que je l'ai perdu, pourquoi je porte jamais la veste en question.

    Qui est probablement dans ton immense garde-robe. Je persiste encore dans ma voie du je l'ai laisse dans ton camion, je gelais par faute de pas l'avoir cette-fois la... snif.

    Et appelles-moi, aussi.

    Par Anonymous Anonyme, à  17/3/07 16:56  

  • La première partie de ton txt aurait put s'appeler: Les failles de l'école. Endroit trop cadré peu propice à la création

    Par Blogger snourx, à  24/3/07 15:52  

  • C'est comme ça pour tout le monde. Je reviens de l'épicerie; mon épicier, avec qui j'allais au secondaire, m'a dit avoir couler tous ses cours de maths (il était en physique); il a changé deux fois de programmes, il sait pas où il s'en va.

    + +

    Ma prof de Projet de fin de DEC, qui a déjà travaillé à l'UQAM, m'a dit que les premières années d'université était très bizarres.


    C'est normal, donc, faut pas s'en faire avec ça ;-).


    Le pire c'est le monde comme Dunn pour qui ça foirre vraiment! Ahahah! Je l'adore!

    Par Anonymous Anonyme, à  28/7/07 20:13  

  • *coulé, le gars foutait rien en sciences pures au Cégep, il se ramassait avec des 80 de moyenne.

    Apparemment, il y a des limites à ce que l'on peut apprendre, faire, dire.

    Lui, il a juste su les pousser au maximum, toujours, tout le temps (à l'école).

    Par Anonymous Anonyme, à  28/7/07 20:15  

  • J'ai trouvé ce que tu penses avoir perdu. C'est peut-être le tiens ?

    Par Blogger -O-, à  29/7/07 16:02  

  • - O - : Mais qu'est-ce que tu fais ici? ;-)

    Par Anonymous Anonyme, à  30/7/07 00:22  

  • ah fuck, j'y pense, c'était les Goules à soir, j'ai complètement oublié

    Par Anonymous Anonyme, à  30/7/07 00:38  

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