Ze manoir

jeudi, octobre 01, 2009

Vaccin.

Quoi qu'on en dise du bien ou du mal, je m'en fous. Je n'aime juste pas ça, les vaccins. J'ai la peur terrible des aiguilles, déjà à la télé je ne suis pas capable de supporter, alors imaginer ça en vrai, puis le voir en vrai, devant moi, prêt à transpercer, c'est la grande grande frousse. Alors j'étais chez le docteur et puis j,étais déjà pas mal fière, je me suis rendue jusqu'au matin même sans avoir peur, sans le stress de la pré-piqûre. Là-bas, à la salle d'attente, c'est toujours plus difficile, l'attente justement rend le stress. Mais ça allait, je suis résolument mature. Mais dans la salle, lorsqu'elle a tout déballé et a commencé à s'installer, à me mater le bras, ça c'était terrible. Mais pas de perte de connaissance, juste un très grand violent mal de coeur. Me faire injecter, c'était plus que mes forces, ça m'écoeure terriblement. J'ai paniqué jusqu'à la piqûre, moins d'une minute. La pression du liquide qui entre, ça a comme explosé dans ma tête, une grosse boule d'horreur, de tout imaginer, ce qui se passait à l'intérieur. Et puis ils prédisaient de la douleur et des maux de tête, mais rien de tout ça vraiment. Pas de la douleur, vraiment. pas d'élancement, de pincement intense. Juste le muscle endolori. Mais surtout, l'impression que le vaccin se diffuse, ou plutôt infuse. Il était là, sous ma peau, et il se dilatait tranquillement, prêt à se répandre, infusant tout autour un à un. Ça, c'est l'image qui m'a donné mon mal de coeur toute la journée, et chaque mouvement de bras me rappelait qu'il était là, sous moi, à infuser tout autour. J'ai pas aimé ça.

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Pour s'incliner

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