Ze manoir

jeudi, juin 23, 2005

Faudrait peut-être retrouver l'ordonnée à l'origine..

J'ai été un sista vraiment chouette. Aidé frérot à se démêler les mathémtiques, replonger dans mes cahiers de cours, loin oubliés sous mes tonnes de poussières de dessous meublés pas lavés. Sais pas à quel point ai pu l'aider, mais à la fin, c'était moi qui bavait, lui foutait presque les baffes pour terminer moi-même les numéros. La bonne action qui se termine en horreur pour mon cas. J'ai frôlé la panique de si près. Quand je pense connaître le trouble immense face à la tonne de livre que j'ai pas lu, que j'aurai pas le temps de lire au peu de temps que j'accorde avant d'être gâteuse (tout le monde est tellement gâteux avant de se l'avouer, pas des mois, des ans à la stupidité..) Je suis assise, à filer des mots et j'aurais qu'envie à m'installer à me taper entier le cahier d'exercices de frérot. Me replonger, j'ose me comparer à un junkie loin dans la drogue. C'est que défénir mon avenir, c'est l'histoire de ma vie. Toujours si peur de passer à côté de quelque chose. Je peux pas choisir. Si j'étais nulle laide et stupide, si les choses pouvaient choisir à ma place. Bah non, suis choyée, peut choisir ma propre plaisance. Serait plus facile de me taper tous les orienteurs de la place que de mettre le doigt sur ce qui me plairaît vraiment. J'ai aujourd'hui réussi à pas me serrer le coeur en regret, à pas me torturer de ma vie rater. Mais merde que je me disais que c'aurait été tellement moins chiant de me filer en monde de maths et de sciences. Pousser les maths au plus loin, avec des conversations sur la vraie valeur de e ou sur la réalité de la géométrie actuelle. Seulement abstraire mon monde. Ça semble tellement plus basé sur des preuves, sur de l'argumentation. Ça semble tellement éloigné des lettres. De l'univers de littérature qui fait plus que me taper. Qui me lève le coeur une journée sur deux. Que les mots m'attisent m'amour en total, les mots qui réalisent une totalité, les mots l'impur en suite et suite. L'impur à casser des vitres, à morceler la tapisserie, à jouer du tango, à hurler du marjo et à se mordre le coude en dix ans de temps. Les mots qui me rendent pas dans la transe aisée des maths. J'aurais réussi par l'instinct. Comprendre sans même vouloir. Ingérer avant même de savoir. Mais c'est pas biaisé trop vite. Sauf qu'ils disent (certains) que la vérité est déformée par trop d'analyse. Je cherche tant la façon d'intrégrer tout ce qui me plaît en un. Mais peux surtout pas faire de choix. Je peux juste pas m'abandonner à créer des choses en loisir. C'est dégoûtant. Maximum des escaliers en fer forgé. J'aime trop me lancer contre les murs d'un couloir étroit (murs pas capitonnés, faut s'entendre) pour réussir un compromis. J'aime trop sentir les bras d'un homme me saisir à la taille, me sentir tout mince toute cassante, cassante en pointes d'éclat, kristale divine. L'orgueil contre moi-même, kristale divine ô narcisse.

2 Révérence(s):

  • Salut!!!
    Oh! Reine des cieux.
    Je sais que tu crois que faire des sciences serait plus simple. Mais crois moi, les profs de cégep nous laissent autant sur notre soif que certain auteurs. On ne fini jamais par comprendre le fin mot de l'histoire car ils ne font qu'évoquer les prémices des théories. Tu n'obtiendras jamais ce que tu désires vraiment comprendre. C'est surprenant que tu aies de la difficulté à choisir. Je croyais que la passion était une boussole.

    Par Anonymous Anonyme, à  23/6/05 02:46  

  • (Commentaire copié/collé et impersonnel) Mon nouveau blog : http://www.20six.fr/patrickbrisebois2

    Back from the grave, prêt à te materner de la manière que tu veux. ;-)
    PB

    Par Anonymous Anonyme, à  28/6/05 14:14  

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