Ze manoir

mardi, juin 21, 2005

Mais au moins la flamme elle danse.

Vesta, déesse romaine du feu. Mais le feu n'a jamais rien créé. Échos de mes études, l'été dernier.
La mémoire de l'eau. Un joli titre. Ya parfois des titres qui m'amènent plus loin que l'oeuvre. Comme si l'oeuvre ne servait qu'à supporter l'existence du titre, qui lui est l'expression de toute la beauté désirée.
C'est plutôt la pierre qui a une mémoire exquise. Une mémoire froide, le rappel tranchant, le coeur profond, impénétrable.
Mes souvenirs de sciences s'analysent avec un sourire dans mon tête, trépidant mes os de désir. Leur analyse des faits porte à mon analyse du conçu, pour établir mon univers bien à moi.
Ils disent que le froid n'existe pas. Il n'y a pas d'antithèse à la chaleur. La chaleur est l'absolu, avec ses degrés. Le frois n'existe pas. Moi, ça m'emporte loin loin.
Aussi penser quand j'entre dans l'eau glacée, immergée, ya ma chair en surface qui contact, s'enrobe bang! comme une viande qu'on saisit. La perte de chaleur comme la cuisson d'un steak. Toute la peau qui s'enduit d'un gras de canard pour rien laisser passer mais si même l'eau embrouille rien à l'intérieur, qu'est-ce qui pourrait changer.
Rien.
Rester pareille sans arrêt et grapiller pour sembler humaine et noble, alors qu'au fond, le feu, ya jamais rien créé.

1 Révérence(s):

  • Ce doit être ça qui est beau, dans la mort : ce n'est que perdre un peu d'absolu.

    Par Blogger J. Walters, à  21/6/05 21:03  

Pour s'incliner

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