Retour du léopard intense, ô Rémine!
Journée des premières fois. Journée à rien faire, sauf me promener sur de la musique aérienne qui me file des frissons, me promener en dansant transcendée sexy dans ma première robe d'été de l'année. Jolie robe, oh! combien mignonne. Me convains d'en posséder des millions d'autres. Rien de plus doux fou confortable. Première robe qui me rend jolie jolie pour ma première publication, ça à vie (si on compte pas le journal du collège). Mon premier poème dans un livre. C'était le lancement. Le meilleur, j'étais avec un super copain, lui aussi publié. Bravo, vous avez gagné un concours, wow, vous êtes ben bon, etc. etc. Bah, c'est tellement fun ensemble, c'était le mieux. Notre bulle de total rires ensembles, de commentaires débiles, la plus personne avec qui ma classe tombe et que je m'en fous en total. Alors on réussit à passer toute la soirée, pauvres personnes proches de nous, c'est certainement insuportable, voir des gens en méga complicité avoir une soirée tellement plus drôle et agréable que la sienne prévue. Comment les gens crachent face à ce qui était pas prévu et qui peut même déranger. La réussite de la soirée, c'était le buffet (c'était mieux, j'avais oublié de souper) et surtout, surtout, du vin gratuit. Moi alcoolo qui termine les verres de tous, même si c'est assez moche. J'ai encore mes réflexes de paumée. J'ai donc une publication de parue, une autre d'assurée, mais c'est ultimement étrange, je comprends toujours pas pourquoi publier. Je publie un peu malgré moi, par non-choix ou demandes. Ça me m'enlève rien, perturbe pas grand chose (j'ai encore pris aucune décision), mais ça me donne rien non plus (je compte pas bouffe et alcool). Faut continuer à réfléchir faut croire. Mais en incertitude, c'est tellement le plus de vulnérabilité.
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Pour s'incliner
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