Ze manoir

jeudi, avril 28, 2005

Ivrogne à voir 40.

Je reviens de 5 heure du matin. C'était bien, comme une petite berceuse, caresses et volatil juste assez pour pas s'endormir et dans mon cas divaguer à fond. Plus tôt dans la journée, j'essayais de mettre au clair pourquoi je tire l'intense satisfaction dans la vidéo plutôt que les photos. Car avec mon bébé-caméra, je veux seulement capter la beauté que je vois, les moments. Mais qui seraient tellement autant immortalisés dans la photographie. Je filme pas le mouvement, trop rare mon goût du vivant. Préfère souvent les ferailles qui reposent seules, je veux m'inclure en elles. Le besoin de la vidéo, c'est de pouvoir remanier à souhait l'image pour créer un tout hors du tout de l'image elle même. Se laisser la possibilité, la liberté de tout changer pour apporter l'essence désirée dans l'oeuvre. On pourrait arriver au même résultat avec la photographie, mais dans une unité moins grande, mais la possibilité tout de même. Faut seulement passer par d'autres arrangements. Alors durant la pièce qui penchait vers tant à la fois, je pensais. Parce que j'avais devant les yeux du théâtre-danse-musique-photographie. Mélanger les arts les genres pour atteindre chaque fibre du spectateur. Me disais à quel point la musique est dans tout. Comment on peut simplement l'écouter ou elle est toujours présente, jusqu'à la littérature, quand c'est si bien écrit, c'est "musical". Comment on peut mélanger les types d'arts pour créer un multidiscipline qui est parfois bon parfois mauvais, mais qui ne se limite plus. J'ai toujours refusé de m'encarcaner dans n'importe. Toujours eu besoin de saisir le plus de liberté possible. Et puis ya écrire. Je lisais un livre sur des créateurs de BD qui pour exposer leurs livres de façon différente faisaient des expositions-spectacle. Avec travail de scénographie intense et musique décors éclairages, etc. Ils voulaient reproduire le monde de leur BD, mais surtout aller plus loin. Plutôt saisir l'ambiance. Mais si on voulait inclure la littérature dans la mutiplicité-discipline d'une oeuvre, yaurait blocage. Parce qu'il faudrait passer par l'oral. L'écrit est possible, mais dès que le spectateur s'arrête pour lire, il se coupe du reste, s'englobe dans son cocon-soie avec les mots. Ya que tout ou rien (c'est peut-être ça, au fond, qui me plaît). Alors comment intégrer les autres dans les mots et les écrits, comment retrouver ce foisonnement, le projeter à l'intérieur des mots, plutôt que chercher à rejoindre à l'extérieur. Et limiter l'ultimité de l'écriture par la publication de livre, ça tue tout. Faut casser jusqu'à chaque page pour arriver à libérer la forme, le style, l'ensemble du tout.

1 Révérence(s):

Pour s'incliner

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autodidacte