Après faut penser.
J'ai cette joie immense de marcher beaucoup et d'habiter dans un mignon quatier de banlieue de la sublime totale Montréal. En retour de chez moi, les pas rapides des jambes élancées, c'est d'observer les madames qui travaillent la terre à coup de bulbes, les enfants en hockey dans la rue. Le plus heureux, c'est de croiser ses voisins en couple amoureux, eux aussi en marche. Lancer un regard bienveillant au gros chien qui veut que me mordre la cuisse. Commenter la nouvelle voiture logeant chez un quelconque propriétaire de cottage moderne. Admirer la nouvelle piscine creusée en regard oblique derrière chez moi. Et surtout, surtout retourner chez soi à pied en pensées neutres. Et là, surtout, surtout entendre les conversations des couples quincagénères main dans la main qui marche devant soi. La pelouse est tellement horrible. Épouventable de laisser un gazon dans un pareil état. Horreur. Maladie. Infecte. Voudrais plutôt être aveugle. Malédiction sur les proprio de ce terrain.
Et moi je pleure du sang bileux dans mon estomac.
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Euhhh, j'espère l'ironie ! :-s
Par Patrick Dion, à 26/4/05 12:05
Pour s'incliner
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